Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

De Paglia en Lombardi via Marini…

Depuis l’élection de François, on a eu les propos de Mgr Paglia. Puis tout récemment ceux de Mgr Piero Marini :

« Il est nécessaire de reconnaître les unions des personnes de même sexe ; il y a beaucoup de couples qui souffrent parce que leurs droits civils ne sont pas reconnus. Ce que l'on ne peut pas reconnaître, c'est que ces couples soient mariés. »

Et mercredi ceux du P. Lombardi :

« Le père Lombardi a déclaré qu'“il est bon pour un enfant de savoir qu'il a un père et une mère”; il faut “clairement mettre en évidence que le mariage entre un homme et une femme est une institution spécifique et fondamentale dans l'histoire de l'humanité. Cela ne signifie pas que l'on peut reconnaître d'une certaine manière d'autres formes d'union entre deux personnes”. »

Tandis que John Allen insiste :

« Ceux qui sont partisans de désamorcer la guerre culturelle du mariage gay se sont sentis encouragés à s'exprimer en faveur des unions civiles, sachant que le Cardinal Jorge Mario Bergoglio avait adopté une ligne similaire quand il était archevêque de Buenos Aires en Argentine. »

Pour l’heure, la doctrine de l’Eglise est toujours celle-ci :

« L'Église enseigne que le respect envers les personnes homosexuelles ne peut en aucune façon conduire à l'approbation du comportement homosexuel ou à la reconnaissance juridique des unions homosexuelles. Le bien commun exige que les lois reconnaissent, favorisent et protègent l'union matrimoniale comme base de la famille, cellule primordiale de la société. Reconnaître légalement les unions homosexuelles ou les assimiler au mariage, signifierait non seulement approuver un comportement déviant, et par conséquent en faire un modèle dans la société actuelle, mais aussi masquer des valeurs fondamentales qui appartiennent au patrimoine commun de l'humanité. L'Église ne peut pas ne pas défendre de telles valeurs pour le bien des hommes et de toute la société. »

En conséquence :

« Lorsqu'on est confronté à la reconnaissance juridique des unions homosexuelles, ou au fait d'assimiler juridiquement les unions homosexuelles au mariage, leur donnant accès aux droits qui sont propres à ce dernier, on doit s'y opposer de manière claire et incisive. »

Cette doctrine a été sans cesse affirmée et réaffirmée par Jean-Paul II et Benoît XVI depuis le début des reconnaissances légales d’unions homosexuelles. Si elle venait à être modifiée, il faudrait que l’on nous donne d’autres arguments que ceux de la lutte contre l’homophobie…

Commentaires

  • Ces gens ne savent pas ce qu'ils font, ou ils le savent, et c'est pire.
    Dire que l'Etat peut reconnaître des formes d'union entre deux personnes de même sexe est dire que ces "unions" ont quelque chose de positif, est dire notamment qu'il est bon pour ces personnes de "s'unir". Or ce n'est pas le cas, sauf à revenir aussi sur la doctrine de l'Eglise sur la moralité des actes homosexuels.

    Si l'Eglise change sa doctrine sur les unions civiles, de deux choses l'une :
    - soit elle change aussi sa doctrine sur la pratique homosexuelle et remet en cause l'universalité de ce que Dieu a voulu comme une des figures majeures de son Alliance et comme base de la société, l'union entre l'homme et la femme. Elle remet aussi en cause, puisque l'homosexualité n'a aucun lien avec la fécondité, l'interdiction de briser le lien entre sexualité et fécondité, et ouvre donc ipso facto la porte à la contraception.
    - soit elle ne change pas ladite doctrine et donc refuserait aux personnes souffrant de tendances homosexuelles quelque chose qu'elle reconnaît bon et souhaitable par ailleurs ! Incohérent.

    De toute façon l'impact immédiat d'un tel changement - si tant est qu'il soit possible au-delà de déclarations individuelles qui laissent plus que planer le doute et sont déjà dommageables pour les raisons déjà énoncées - est que l'Eglise sera encore moins crédible qu'avant. Si elle peut changer là-dessus, elle changera d'avis, d'ici quelques décennies, sur le mariage "pour tous", etc. C'est ce que veulent et attendent les libéraux de tout poil (il a été intéressant de constater, sur un plan politique mais au moins en partie transposable, que maintes fois a été agité, comme argument par les partisans de la dénaturation du mariage, le fait, correct, que la plupart des opposants au Pacs il y a quinze ans en étaient devenus des partisans - et que donc leur opposition à la dénaturation du mariage n'était pas plus crédible, s'apparentant à un simple retard à l'évolution...).

    C'est donc, déjà un coup de poignard à tous les défenseurs de la famille, et en préparation une bonne grosse catastrophe qui menace la foi des simples, et même des moins simples (je me compte plutôt, d'une façon qui n'est peut-être pas si outrecuidante que cela, dans cette dernière catégorie).

    Pensez, cher M. Daoudal, avec votre expérience, si nous avons, outre la prière, une façon efficace d'agir pour éviter de tels dégâts !?

  • Il suffit de dire non;inutile de discuter sur cette abomination de mariage homo et ce sera toujours non même si le pape actuel dit oui avec la curie et tous les évêques;non,basta!
    Malheur à ceux qui s'opposent à la volonté de Dieu qui a sacralisé uniquement le mariage d'une homme et d'une femme!
    Tous ces ecclésiastiques n'ont donc jamais lu les Ecritures ni écouté vingt siècles de Tradition!
    Et le simple bon sens,ils ne le possèdent même pas?

  • Qu'ils se souviennent : Malheur à ceux par qui le

    scandale arrive, ils feraient mieux ..........

  • Des loups sont dans la bergerie (mais pas tous) et ça on le sait depuis longtemps......on verra si le berger devient lui-même un chef de meute, en attendant prions pour qu'il s'en tienne uniquement et solidement à la Doctrine de l'Eglise, point barre.

Les commentaires sont fermés.