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En Libye

Mgr Martinelli, le vicaire apostolique de Tripoli, était content sous Kadhafi, et il défendit Kadhafi jusqu’à la chute du régime. Puis il défendit la révolution, et il était content du nouveau pouvoir (ou de l’anarchie islamiste). Et voici que, subitement, il n’est plus content. Parce que les congrégations religieuses et les prêtres sont contraints de fuir la Cyrénaïque, sous la menace des « salafistes », comme il l'explique à l'agence Fides.

Commentaires

  • C'est dure voire injuste comme remarque, il me semble, Mgr Martinelli a été un des rares à dire dès le départ que la déstabilisation de la Libye était une mauvaise chose et qu'il fallait préserver la paix à tout prix. Il a dénoncé les horreurs de la guerre provoquée par la France, alors que toutes les médias étaient en extase devant BHL.
    Ensuite il a essayé de faire ce qu'il pouvait pour essayer de dialoguer au mieux pour éviter le pire.
    Que pouvait-il faire devant une telle situation provoquée par l'Occident et ses alliés curieux du côté notamment du Golfe Persique, un Occident qui s'en lave complétement les mains, de l'Irak à la Syrie en passant pas la Libye. Pour cet Occident dénaturé, les chrétiens, des dommages collatéraux au mieux, des empêcheurs de gérer la situation au pire.

  • Oui, vous avez raison, c'est injuste.

    C'est que c'est énervant, quand même, ce genre de prélat qui vous dit qu'il ne faut pas toucher à Kadhafi, puis qui, à peine quelques semaines plus tard, vous affirme que les islamistes qui l'ont chassé sont en fait très bien...

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