A la messe de ce dimanche, souligne dom Pius Parsch, l’introït, la collecte, la communion, et la postcommunion, insistent sur le nécessaire accomplissement des commandements. C’est le côté rebutant du christianisme… pour ceux qui n’ont pas essayé. Le bienheureux cardinal Schuster remarque qu’au milieu de l’antienne de communion il y a l’exclamation « utinam » (fasse le ciel) qui « exprime la joie puisée dans le doux service de Dieu ».
De fait cette antienne est tirée du psaume 118, qui tout au long de ses 176 versets martèle la nécessité d’obéir aux commandements. Mais ce n’est pas rebutant, parce que chaque commandement accompli est une ouverture de liberté dans l’amour de Dieu, un vêtement de noces... C’est pourquoi à un moment le psalmiste s’exclame « J’aime tes commandements plus que l’or et le topaze », ou les savoure comme « plus doux que le miel dans ma gorge ».