Dans une lettre à Benoît XVI, les cardinaux et évêques présents au congrès mondial de la Miséricorde divine, au sanctuaire de Cracovie-Lagiewniki, demandent que sainte Faustine Kowalska soit proclamée docteur de l’Eglise.
Certains en parlent comme si c’était quasiment fait.
On vient tout juste d’apprendre que saint Jean d’Avila va être proclamé docteur de l’Eglise. Saint Bernardin de Sienne devrait l’être également,
Avec Jean-Paul II on a eu une considérable inflation de béatifiés. Va-t-on désormais avoir une inflation de docteurs de l’Eglise ?
A mon sens, il y a déjà trop de docteurs de l’Eglise. Cette distinction devrait être réservée à des personnages dont la doctrine est véritablement exceptionnelle.
N.B. Parmi les signataires on trouve Mgr Albert-Marie de Monléon, évêque de Meaux, et responsable des congrès de la Miséricorde en France. Rappelons que les évêques de France ont supprimé le mot « miséricorde » dans leur néo-liturgie.
Commentaires
"considérable inflation de béatifiés" sous Jean Paul II, vu le les milliers de tués en haine de la foi dans le Mexique des années 20 et puis dans l'Espagne de la Sde République, sans oublier les catholiques martyrs des dictatures marxistes et nazie, cela paraît normal cette "inflation de béatifiés".
Par contre je suis plus d'accord sur le caractère tout à fait exceptionnel que semble devoir revêtir l'oeuvre d'un futur docteur de l'Église. Et surtout il est dommage qu'il y ait des déclarations avant que l'étude soit fait à Rome.
Mr Daoudal,
j'ai plaisir à vous lire régulièrement mais là j'avoue que vos propos me laissent pantois: l'Eglise se moque de votre avis sur le recours à la pratique de la béatification ou de la déclaration d'un doctorat. Elle sait ce qu'elle fait quand elle agit dans ces domaines là. Dormons tranquilles!
bien à vous,
charles
Elle n'est pas théologienne
http://www.vatican.va/news_services/liturgy/documents/ns_lit_doc_20000430_faustina_fr.html
Cher Monsieur,
J'avoue partager le commentaire laissé sur votre blog par "Charles" et je reste moi aussi pantois. Seriez-vous en charge du gouvernement de l'Eglise ? Avec une assistance particulière de l'Esprit Saint ? Le manque possible de prudence des uns n'est pas un argument. Rien n'est fait, c'est de la dernière évidence. Mais ceux qui ont compris l'importance du message laissé à notre temps dans la doctrine de la Miséricorde ont raison de demander que cette lumière soit mis en évidence ont bien raison et le droit de demander. En fait il y a urgence. Vous ne vous êtes peut-être pas réjoui de l'annonce du doctorat de sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus et de la Sainte-Face à la fin de la Messe à Longchamps ? Moi si et je n'étais pas le seul. Ni Thérèse de Jésus, ni Catherine de Sienne n'étaient théologienne de métier. Pas de syllogismes, certes, mais une doctrine sûre pour mener à Dieu! Et c'est quand même la fin que je sache, non? Vous n'avez peut-être pas été touché par la doctrine de la "petite voie", ni par l'urgence du message contenu dans le "Petit journal". Lisez-le donc intégralement. Cela ne fait peut-être pas assez intellectuel, hélas. Peut-être serait-il bon de relire alors l'encyclique "Dives in misericordia" ainsi que l'homélie de canonisation de saint Marie-Faustine du Très Saint Sacrement. Que Dieu nous garde tous en sa Sainte Miséricorde. PYHRop