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  • Pressentir quelque chose de Dieu

    Fin du message de Benoît XVI diffusé samedi soir par l’ARD, en prélude à son voyage en Allemagne :

    Peut-être me demanderez-vous : « Mais Dieu, existe-t-il ? Et s’il existe, s’occupe-t-il vraiment de nous ? Pouvons-nous arriver jusqu’à Lui ? ». Bien sûr, c’est vrai : nous ne pouvons pas mettre Dieu sur la table, nous ne pouvons pas le toucher comme un ustensile ou le prendre en main comme n’importe quel objet. Nous devons de nouveau développer la capacité de perception de Dieu, capacité qui existe en nous. Nous pouvons pressentir quelque chose de la grandeur de Dieu dans la grandeur du cosmos. Nous pouvons utiliser le monde à travers la technique, parce qu’il est construit de manière rationnelle. Dans la grande rationalité du monde, nous pouvons pressentir l’esprit créateur duquel il provient, et dans la beauté de la création, nous pouvons pressentir quelque chose de la beauté, de la grandeur et de la bonté de Dieu. Dans la Parole des Saintes Ecritures, nous pouvons entendre des paroles de vie éternelle qui ne viennent pas simplement d’hommes mais qui viennent de Lui, et dans celles-ci, nous entendons sa voix. Et enfin, nous voyons presque Dieu aussi, dans la rencontre avec les personnes qui ont été touchées par Lui. Je ne pense pas seulement aux grands : de Paul à François d’Assise jusqu’à Mère Teresa ; mais je pense aux si nombreuses personnes simples dont personne ne parle. Et pourtant, quand nous les rencontrons, il y a de la bonté, de la sincérité, de la joie qui émane d’eux et nous savons que Dieu est là et qu’il nous touche aussi. C’est pourquoi, durant ces journées, nous voulons nous engager à revoir Dieu, pour redevenir des personnes par lesquelles une lumière de l’espérance entre dans le monde, cette lumière qui vient de Dieu et qui nous aide à vivre.

  • Saint Janvier

    Alors que Dioclétien et Maximien sévissaient contre les Chrétiens, Janvier, Évêque de Bénévent, conduit à Nole, comparut devant Timothée, préfet de la Campanie, comme faisant profession de la foi chrétienne, Dans cette ville, on soumit sa constance à diverses épreuves : jeté dans une fournaise ardente, il en sortit si bien préservé que, ni ses vêtements ni même ses cheveux, ne ressentirent aucune atteinte des flammes. A cette vue, le préfet, enflammé de colère, ordonna d’écarteler le corps du Martyr, jusqu’à disjoindre les articulations des nerfs et des membres. Pendant ce temps, son Diacre Festus et le Lecteur Didier furent pris, enchaînés et traînés à Pouzzoles, devant le char du préfet, conjointement avec leur Évêque. Tous les trois furent jetés dans une prison où l’on détenait Sosie de Misène et le diacre Procule de Pouzzoles, Eutiche et Acute, laïques, tous condamnés aux bêtes.

    Le lendemain on les exposa tous aux bêtes dans l’amphithéâtre, mais celles-ci, oubliant leur férocité naturelle, vinrent se prosterner aux pieds de Janvier. Timothée, attribuant ce miracle à des enchantements, prononça la sentence capitale contre les Martyrs du Christ. Au même instant il devint aveugle, mais il recouvra bientôt la vue à la prière du bienheureux Janvier. A la suite de ce miracle, cinq mille hommes environ crurent en Jésus-Christ. Quant au juge ingrat, le bienfait ne l’adoucit point : furieux de voir une aussi grande multitude se convertir, et fanatique observateur des décrets impériaux, il ordonna que le saint Évêque et ses compagnons fussent frappés du glaive.

    Les villes voisines, chacune suivant son désir d’adopter tel ou tel d’entre ces Martyrs pour protecteur auprès de Dieu, prirent soin d’ensevelir leurs corps. Sur l’avis du ciel, les Napolitains enlevèrent celui de Janvier. Ce corps fut transporté d’abord à Bénévent, puis au monastère de Monte-Vergine, et enfin à Naples, où, placé dans la plus vaste église, il y fut glorifié par de nombreux miracles, il faut citer celui-ci en premier lieu : il éteignit les tourbillons enflammés qui sortaient du mont Vésuve et répandaient la crainte et la dévastation, non seulement dans les régions voisines, mais même dans celles qui étaient plus éloignées. C’est aussi un fait bien connu que son sang desséché, conservé dans des fioles de verre, se liquéfie et bouillonne miraculeusement, comme s’il venait d’être récemment répandu, aussitôt qu’on le met en présence du chef de ce même Martyr. Ce miracle se voit encore de nos jours.

    (bréviaire)

  • 14e dimanche après la Pentecôte

    Ne vous inquiétez pas pour votre vie, de ce que vous aurez à manger… Les mots « s’inquiéter » ou « inquiétude » sont utilisés quatre fois dans l’évangile de ce dimanche, et six fois en tout si l’on ajoute la phrase qui conclut cette péricope de l’évangile de saint Matthieu.

    Ne vous inquiétez pas, parce que « votre Père » sait ce dont vous avez besoin et y pourvoira. Cet insolite « votre Père » (Jésus dit habituellement : « mon Père ») souligne qu’il s’agit d’un commentaire du Pater (« Notre Père »), qui précède ce passage de quelques versets.

    Dans le Pater, Jésus avait inventé un mot grec mystérieux pour qualifier le pain (epiousios) à demander (car il faut le demander – sans inquiétude). Ici il invente un autre mot grec, bien plus simple, pour qualifier ceux qui s’inquiètent : oligopistoï, et que sœur Jeanne d’Arc traduit littéralement : minicroyants. Qui a la foi ne s’inquiète pas.

  • De la Sainte Vierge le samedi

    Ces vaines images ne pouvaient accomplir le sacrement de notre réconciliation, que Dieu dans sa sagesse avait préparé avant les temps éternels, parce que le Saint-Esprit n’avait point encore plané sur la Vierge, et la vertu du Très-Haut ne l’avait point encore couverte de son ombre, afin que la sagesse se construisît une maison dans ces entrailles non profanées, que le Verbe se fît chair en réunissant en une seule personne la nature de Dieu et la nature de l’esclave, que le créateur des temps et de tout l’univers naquît au milieu de toutes les créatures à une époque déterminée. Si l’homme nouveau, créé à la ressemblance de la chair du péché, n’avait point revêtu notre vieille nature, et, consubstantiel à son Père, n’avait daigné être consubstantiel à sa mère, et, seul impeccable, n’avait point uni notre nature à la sienne, l’humanité gémirait encore sous le joug du démon, et nous n’aurions point triomphé de lui par la victoire du Christ, s’il l’avait remportée dans une autre nature que la nôtre.

    Saint Léon le Grand, lettre à l’impératrice Pulchérie.

  • Les musulmans dans les rues

    Le gouvernement laïque a entièrement équipé une ancienne caserne pour que les musulmans ne « prient » plus dans les rues du 18e arrondissement de Paris, et Claude Guéant a répété hier qu’il n’y aurait plus de prières dans les rues à partir du 16 septembre.

    Ce 16 septembre, il y a des centaines de musulmans qui « prient » rue Polonceau.

    Il en est de même à Nice.

    Peut-être un jour nos dirigeants finiront-ils par comprendre que ces « prières » sont des manifestations de prise de possession du territoire.

     

    Addendum: la préfecture de Paris se dit satisfaite, parce que la prière s'est déroulée sur le trottoir et non sur la chaussée...

  • Gouvernance économique

    Un accord entre la présidence polonaise du Conseil européen, le Parlement européen et la Commission européenne, pour « renforcer la gouvernance de la zone euro », a été conclu mercredi. Il devrait être avalisé par les ministres de l’Economie réunis aujourd’hui et demain en Pologne, et par les députés européens lors de leur prochaine session à la fin du mois. Il vise en fait à rendre possibles les sanctions pour déficit excessif, qui n’étaient jusqu’ici que théoriques. Les européistes trouvent évidemment que ça ne va pas assez loin. Dans une interview au Süddeutsche Zeitung, le ministre italien des Affaires étrangères Franco Frattini (mieux inspiré quand il défend les chrétiens persécutés) dit carrément : « Les divers pays ont diverses idées sur le fédéralisme européen, mais l’Italie est prête à renoncer à toute la souveraineté nécessaire pour créer un authentique gouvernement central européen. Nous devons travailler sérieusement à la formation d’un authentique gouvernement économique européen. »

    Il est vraiment urgent que l’UE explose via l’eurozone.

  • Danemark: la gauche revient

    Mauvaise nouvelle pour l’Europe : la gauche a remporté (de 5 sièges) les élections législatives danoises. Le gouvernement de droite, sous influence concrète des « populistes » du parti du peuple danois, va donc laisser la place à… on ne sait trop quoi.

    « Aujourd'hui, nous avons écrit une page d'histoire », s'est exclamée Helle Thorning-Schmidt, chef du parti social-démocrate, qui va devenir Premier ministre. Mais ce qui est historique, c’est le faible score de son parti : le plus faible depuis 1906… La victoire de la gauche est celle des rouges-verts (comme ils s’appellent eux-mêmes) qui passent de 6 à 12 sièges, et des sociaux-libéraux qui passent de 9 à 17. Mais il n’y a à peu près rien de commun entre ces deux partis…

  • Saint Corneille et saint Cyprien

    La belle secrète de la messe (commune à divers saints):

    Adésto, Dómine, supplicatiónibus nostris, quas in Sanctórum tuórum commemoratióne deférimus : ut, qui nostræ iustítiæ fidúciam non habémus, eórum, qui tibi placuérunt, méritis adiuvémur. Per Dóminum...

    Prêtez attention, Seigneur, aux supplications que nous vous adressons en faisant mémoire de vos saints, afin que nous, qui n’avons point de confiance en notre propre justice, nous soyons aidés par les mérites de ceux qui vous ont plu.

    (Sur les saints Corneille et Cyprien, voir 1, 2, 3.)

  • « Eurobonds » : pour Merkel, c’est non

    Après avoir entretenu le flou sur la question, et tergiversé pendant des semaines, Angela Merkel déclare :

    « Les euro-obligations seraient une erreur absolue. Pour avoir des taux d'intérêt communs, il faut des niveaux de compétitivité similaires et des situations budgétaires similaires. On n'arrive pas à cela en mettant en commun des dettes. »

  • Sans rire

    Alamine Belhadj, membre du Conseil national de transition (CNT), haut responsable des Frères musulmans libyens :

    "Bien sûr, je connais les inquiétudes de l'Occident mais je peux vous assurer que les islamistes libyens sont en grande partie ou à 100% modérés. Nous croyons à un Etat démocratique, avec tous les mécanismes de la démocratie. Nous devons faire reposer notre démocratie sur la charia."

    La même dépêche nous apprend que le nouveau conseil militaire de Tripoli est dirigé par Abdelakim Belhadj, chef du Groupe libyen de combat islamique (GLCI), dont plusieurs militants reveiennent d'Afghanistan, et qui est subitement devenu "Mouvement pour le changement pacifique". Sic.