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  • Saint Matthieu

    La tradition hagiographique, reprise par Rufin, saint Eucher de Lyon et Socrate dit qu'il passa un temps en Egypte avant que d'aller dans la capitale d'Ethiopie, Naddaver, où il fut accueilli par cet eunuque, haut fonctionnaire de la Candace, que le diacre Philippe avait baptisé. Or, il y avait dans cette ville deux habiles magiciens, Zaroës et Arfaxat, qui trompaient les habitants en leur causant des maladies qu'ils savaient guérir ; saint Matthieu ne tarda pas à découvrir leurs sortilèges et à désabuser le peuple dont beaucoup se convertirent.

    Quand Matthieu eut ressuscité le prince héritier Euphranor, le roi et la reine, avec toute la maison royale et tout ce qui comptait dans la province reçurent le baptême. Iphigénie, fille du roi d'Ethiopie et quelques unes de ses compagnes, firent vœu de virginité et se retirèrent dans une maison particulière qui devint le premier monastère du pays.

    Le roi Eglippe étant mort, son frère Hirtace s'empara du royaume et, pour mieux asseoir son pouvoir, voulut épouser Iphigénie. Hirtace eut recours à saint Matthieu qui lui répondit : Vienne votre Majesté au discours que je vais faire aux vierges chrétiennes rassemblées avec Iphigénie et vous verrez vous-même avec quel zèle je vais remplir vos ordres ; saint Matthieu fit un tel éloge de la virginité, invitant ses filles à mourir plutôt qu'à y renoncer, qu'Hirtace se résolut à le faire mourir. Les bourreaux arrivèrent alors que saint Matthieu finissait la messe, ils montèrent à l'autel et le tuèrent.

    Le corps de saint Matthieu fut d’abord conservé avec beaucoup de vénération dans la ville de Naddaver où il avait enduré le martyre. En 956, il fut transféré à Salerne, dans le Royaume de Naples. Comme on se trouvait alors souvent en péril de guerre et que l’on craignait que quelqu’un s’emparât furtivement des reliques, on cacha le corps de saint Matthieu dans un endroit secret connu de quelques personnes. Près de cent vingt ans plus tard, sous le pontificat de saint Grégoire VII, on découvrit le caveau secret ce dont le Pape félicita Alfane, archevêque de Salerne. De Salerne, le chef de saint Matthieu fut transporté en France et déposé dans la cathédrale de, Beauvais ; une partie de ce chef fut donnée au monastère de la Visitation Sainte-Marie de Chartres. La relique de Beauvais disparut pendant la révolution française (1793).

    (missel.free)

  • Il existe quatre mosquées au Mans…

    Et il va y en avoir une cinquième. Un « centre cultuel et culturel musulman », avec 1.000 m2 pour le « cultuel », une madrassa avec cinq salles, des boutiques, etc.

  • Egypte : annonce des élections

    Le conseil militaire qui dirige l’Egypte a annoncé hier que les élections législatives auront lieu en trois étapes entre le 21 novembre et le 3 janvier, et les sénatoriales entre le 22 janvier et le 4 mars.

    Cette annonce fait prendre conscience que le conseil militaire était devenu totalement muet...

    Dans le même temps, les islamistes ne participent plus aux manifestations...

    Depuis des décennies, ce sont les militaires qui ont le dernier mot sur tout, et ils feront tout pour appuyer les forces politiques qui leur sont alliées, dit une source égyptienne à AsiaNews. Or leurs alliés sont les islamistes, qui sont omniprésents et qui préparent activement les élections, et celles-ci auront lieu avant que puissent s’organiser des partis laïques : les "révolutionnaires" de la place Tahrir sont toujours divisés en une myriade de groupuscules.

  • Saint Eustache

    Eustache, qui portait aussi le nom de Placide, et que sa naissance, ses richesses et sa gloire militaire distinguaient parmi les Romains, mérita, sous l’empereur Trajan, le titre de maître de la milice. Un jour que, se livrant à l’exercice de la chasse, il poursuivait un cerf d’une taille prodigieuse qui fuyait devant lui, cet animal s’arrêta tout à coup et Eustache put voir, entre ses bois, une image grandiose et resplendissante de notre Seigneur Jésus-Christ attaché en croix. Sur l’invitation que le Sauveur lui fit entendre de prendre pour but de ses poursuites la vie immortelle, il s’enrôla dans la milice chrétienne avec son épouse Théopista, et leurs deux enfants en bas âge, Agapit et Théopiste.

    Étant retourné bientôt, comme le Seigneur le lui avait ordonné, au lieu même où la vision s’était produite, il l’entendit lui prédire tout ce qu’il aurait à supporter dans la suite pour sa gloire. Peu après il souffrit avec une patience admirable d’incroyables calamités, et se vit bientôt réduit à la plus profonde misère. Obligé de fuir en secret, il se vit enlever dans la suite, son épouse d’abord, puis ses enfants, malheureusement arrachés à son affection. Le cœur déchiré par tant d’épreuves, il demeura longtemps caché dans une région lointaine, cultivant la terre, jusqu’à ce que, réconforté par une voix céleste et repris par Trajan pour une nouvelle guerre, il fût de nouveau placé à la tête des troupes.

    Durant l’expédition qu’il dirigea, il eut la joie inespérée de recouvrer ses enfants et son épouse. Vainqueur, il entra dans Rome au milieu des acclamations de tous. Mais peu après, ayant reçu l’ordre de sacrifier aux faux dieux pour les remercier de sa victoire, il s’y refusa énergiquement. En vain essaya-t-on par divers moyens de lui faire renier la foi du Christ. On l’exposa aux lions avec sa femme et ses enfants ; la douceur que ces animaux montrèrent à leur égard ayant irrité l’Empereur, celui-ci ordonna d’enfermer les saints Confesseurs dans un taureau d’airain, rougi par le feu qui brûlait au-dessous. Consommant ainsi leur martyre et chantant les louanges divines, ils s’envolèrent vers la félicité éternelle, le douze des calendes d’octobre. Leurs corps, retrouvés intacts, furent religieusement ensevelis par les fidèles, puis transférés avec honneur dans l’église édifiée sous leur vocable.

    (bréviaire)

  • Ne pas regarder TF1 hier au soir…

    Communiqué de Bernard Antony, président de l’Institut du Pays Libre

    Ne pas regarder TF1 hier au soir, c’était bien sûr une réaction de bon goût, mais plus encore une affirmation de liberté, un devoir de résistance à un insupportable conditionnement médiatique !

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  • Empire ottoman, le retour

    Début d’un article d’un journal tunisien :

    La venue parmi nous du Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan était un moment attendu. Et la conférence de presse qui a eu lieu hier, en fin de matinée, se ressentait de ce sentiment général. Les deux drapeaux, tunisien et turc, dans leur si grande ressemblance, mis côte à côte, sans doute à dessein par les organisateurs, portaient en eux-mêmes l’espoir d’un nouveau rapprochement entre les deux pays : espoir que les deux Premiers ministres, tunisien et turc, ont relayé par leurs déclarations.

    On souligne que les drapeaux se ressemblent, et on les met côte à côte à dessein… Le drapeau turc – on l’oublie souvent - est celui de l’empire ottoman. Quant au drapeau tunisien, c’est celui du bey de Tunis, qui était un vassal de l’empire ottoman… (Mais le journaliste tunisien fait sans doute allusion au fait que les Tunisiens ont ensuite interprété le rouge de leur drapeau comme le sang des martyrs de la résistance contre l'empire ottoman... Il y aurait donc une réconciliation...)

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  • McGuinness président ?

    Martin McGuinness a été désigné candidat du Sinn Fein pour l’élection présidentielle irlandaise.

    Mais si le Sinn Fein est le deuxième parti en Irlande du Nord, où Martin McGuinness est vice-Premier ministre, il n’a pas atteint les 10% aux dernières législatives dans la république.

    Ce serait pourtant un flamboyant symbole, qu’un Irlandais du Nord, ancien commandant de l’IRA, artisan du processus de paix en Irlande du Nord, devienne président de la république d’Irlande…

    N.B. Grâce à l’accord du vendredi saint, négocié par Martin McGuinness, les Irlandais du Nord peuvent choisir la nationalité britannique, la nationalité irlandaise, ou les deux.

  • Le Liechtenstein a voté contre l'avortement

    52,3 % des votants ont rejeté l’ « initiative populaire » qui visait à dépénaliser l’avortement. L’initiative était malignement intitulée « Aider plutôt que punir ». Mais les Liechtensteinois n’ont pas succombé à cette sirène : ils savent que « aider », ici, veut dire tuer, et que « punir » ne veut rien dire puisqu’il n’y a pas eu de condamnations depuis des années.

    Les Liechtensteinois ont ainsi résisté aux pressions internationales, notamment de l’ONU.

    Le prince régent, le gouvernement, et le parlement, s’étaient déjà prononcés contre le texte.