Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 3

  • La religion de la Russie

    La Russie a officiellement célébré, pour la première fois depuis la chute de l'Union soviétique, l'anniversaire de sa conversion au christianisme en 988, qui est désormais un jour férié, comme l’avait décidé en juin le président Medvedev. Le patriarche Cyrille a présidé une liturgie à Kiev, la capitale de Vladimir le Grand, qui avait fait du christianisme la religion de son royaume.

    Les lobbies des droits de l'homme dénoncent une atteinte à la Constitution laïque de la Russie.

    Les musulmans réclament l'instauration d'un jour férié pour marquer l'arrivée de l'islam en Russie « il y a plus de mille ans »…

  • La religion du football européen

    Le Conseil central des musulmans d’Allemagne annonce que les footballeurs musulmans professionnels pourront rompre le jeûne du ramadan pour jouer.

    Le Conseil central des musulmans a précisé avoir consulté les autorités d'Al Azhar, en Egypte. Elles ont répondu qu'un footballeur était autorisé à rompre le jeûne si son contrat était sa seule source de revenu et lui imposait de jouer des rencontres pendant le mois du ramadan, ou si le jeûne risquait de nuire à ses performances.

  • Mgr Ignacio Carrasco de Paula commence fort…

    Dans une interview de Mgr Ignacio Carrasco de Paula, le nouveau président de l'Académie pontificale pour la vie, à propos de la loi espagnole sur l’avortement :

    C'est avant tout une loi insensée, absolument insensée, et qui correspond à la mentalité de Zapatero. Il a une idée fixe, la question des droits. Tout ce qui lui est présenté comme un droit, il le promeut ; mais il est incapable de comprendre ce qu’est un droit. Cette loi est toujours « sub judice », car on attend le résultat des appels sur sa constitutionnalité à la Cour constitutionnelle. Le fait est que la nouvelle loi considère l'avortement comme un droit : ainsi, la femme peut décider de faire ce qu'elle veut, sans consulter qui que ce soit ni rendre compte à personne de son choix. La nouvelle loi, je le répète, est une expression de l'incapacité de comprendre ce qu’est un droit. Le problème est grave, et pas seulement en Espagne. On tend de plus en plus à introduire, de façon très subtile, la doctrine des droits individuels absolus dans la relation entre le médecin et le patient : le médecin, avec son éthique et ses indications, a commencé à céder le pas au juge... parce que, pour les droits, c’est le juge qui est la personne compétente, et non le médecin. Cette évolution est très inquiétante pour moi parce que cela signifierait aussi un bouleversement de la médecine.

  • La Catalogne interdit la corrida…

    Le Parlement régional de Catalogne a approuvé, par 68 voix contre 55, l'interdiction des corridas.

    On n’a plus le droit de tuer les taureaux.

    Mais on vient d’avoir le droit de tuer les bébés.

  • Le Parlement européen vu par les Anglais

    Sur son blog, le chroniqueur politique du magazine The Economist, Bagehot, commente les propos de David Cameron à Ankara. Considérant les inquiétudes manifestées dans plusieurs pays de l’UE sur une éventuelle entrée de la Turquie dans l’UE, il note que ce pays aurait « la plus grande délégation au Parlement européen » : « Cela choque profondément les Allemands, qui prennent plutôt au sérieux le Parlement européen. En Grande-Bretagne, ça ne ferait rien à beaucoup de gens si une délégation de chimpanzés était élue à l’assemblée de Strasbourg. »

  • A force de déviation, on en arrive là…

    Au Canada, une femme pasteur épiscopalienne (anglicane) a donné la communion à un chien

  • La burqa, c’est comme la soutane

    Le P. Christophe Roucou, directeur du service de la conférence épiscopale pour les relations avec l’islam, compare le voile intégral avec la soutane : ce sont des « raidissements » d’un « courant fondamentaliste ».

    Voir l’article, sur Perepiscopus, où l’on voit que la messe des « Sept Saints » (vieux pardon breton dévoyé en "pèlerinage islamo-chrétien" par Massignon) est suivie de la lecture de la sourate 18 : celle qui raconte à la sauce coranique l’histoire des « Dormants d’Ephèse », et qui comporte plusieurs imprécations contre les chrétiens. Cette sourate est également celle où l’on voit un envoyé d’Allah apprendre à Moïse ce qu’est l’islam. A un moment ils rencontrent un enfant, et l’envoyé tue l’enfant. Moïse proteste. Plus tard, l’envoyé lui explique : « Quant au garçon, ses père et mère étaient des croyants [musulmans]. Nous avons craint qu’il ne leur imposât la rébellion et la mécréance. » Merci, père Roucou, pour ce bel enseignement.

  • Saint Nazaire et Saint Celse, martyrs et Victor 1er, pape et martyr et Innocent 1er, pape

    Les corps des martyrs Nazaire et Celse étaient ensevelis dans un jardin hors de Milan, quand, en 395, ils furent retrouvés par saint Ambroise. On découvrit d’abord le cadavre de Nazaire, parfaitement conservé ; la tête était détachée du buste et le sang était vermeil et frais comme s’il venait d’être versé.

    Après avoir déposé les restes du martyr sur une litière, saint Ambroise alla prier dans une autre partie du jardin où l’on creusa immédiatement. Le corps du petit Celse apparut ; plus tard les Actes le mirent en relation avec Nazaire et en firent même son disciple.

    Le corps de saint Nazaire fut transféré par Ambroise dans la nouvelle basilique des Apôtres, appelée aussi Romaine, et Dieu l’y honora immédiatement par la délivrance instantanée d’un énergumène.

    Il semble que le corps de saint Celse ait été laissé par Ambroise au lieu où il fut retrouvé ; il est certain qu’il ne fut pas transporté à la basilique Romaine. Cependant en son honneur on éleva plus tard une basilique in campo à côté de laquelle, au XIe siècle, l’archevêque Landolphe fonda aussi un monastère.

    De Milan, le culte des deux martyrs se répandit vite dans tout le monde romain du Bas-Empire. Pour abriter convenablement une parcelle de leurs reliques, Constantinople, peut-être dès le temps d’Honorius et d’Arcadius, éleva un temple dédié à saint Nazaire.

    Comme il le chante lui-même dans son XXIVe poème, saint Paulin de Nole déposa les reliques de saint Nazaire dans la basilique de Saint-Félix.

    Saint Gaudence fit de même à Brescia ; Galla Placidia érigea aux saints Nazaire et Celse une chapelle à Ravenne, et enfin le pape Symmaque envoya aussi des reliques de Nazaire aux évêques africains relégués en Sardaigne.

    Bienheureux cardinal Schuster

  • L’UE et l’Islande

    L’UE a donné aujourd’hui le coup d’envoi aux négociations d’adhésion de l’Islande, qui avait fait acte de candidature le 16 juillet 2009.

    Le problème est que le peuple islandais ne veut pas de l’UE.

    "Je suis préoccupé par le manque de soutien public à l'heure actuelle en Islande pour l'appartenance à l'UE", a déclaré le commissaire européen à l'élargissement, Stefan Füle.

    "Cela montre qu'il est nécessaire d'avoir une information plus objective sur l'Union européenne et les politiques qu'elle mène", a-t-il ajouté, soulignant qu'il s'agissait "surtout d'une tâche pour le gouvernement islandais".

    Et en avant pour l’intox massive…

    (On notera que « propagande » se traduit par « information objective » en langage UE.)

  • La situation de l’Eglise en Chine

    Le 10 juillet, un prêtre chinois a été consacré évêque de Taizhou, en Chine populaire. Non seulement il est reconnu par Rome et par le gouvernement chinois, mais ses quatre co-consécrateurs étaient des évêques reconnus par Rome et par le gouvernement chinois. Il y a eu une autre consécration de ce type le 15 juillet. En fait, il y en a déjà eu quatre autres cette année, et l'intronisation d'un évêque qui n'était pas reconnu jusque-là par le gouvernement. Que se passe-t-il en Chine ? Les interprétations sont divergentes. Sandro Magister fait le point.