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La burqa, c’est comme la soutane

Le P. Christophe Roucou, directeur du service de la conférence épiscopale pour les relations avec l’islam, compare le voile intégral avec la soutane : ce sont des « raidissements » d’un « courant fondamentaliste ».

Voir l’article, sur Perepiscopus, où l’on voit que la messe des « Sept Saints » (vieux pardon breton dévoyé en "pèlerinage islamo-chrétien" par Massignon) est suivie de la lecture de la sourate 18 : celle qui raconte à la sauce coranique l’histoire des « Dormants d’Ephèse », et qui comporte plusieurs imprécations contre les chrétiens. Cette sourate est également celle où l’on voit un envoyé d’Allah apprendre à Moïse ce qu’est l’islam. A un moment ils rencontrent un enfant, et l’envoyé tue l’enfant. Moïse proteste. Plus tard, l’envoyé lui explique : « Quant au garçon, ses père et mère étaient des croyants [musulmans]. Nous avons craint qu’il ne leur imposât la rébellion et la mécréance. » Merci, père Roucou, pour ce bel enseignement.

Commentaires

  • Je vois dans le programme qu'un individu va parler des "textes fondateurs" soit la Bible et le Coran.

    Ce monsieur va contre la doctrine chrétienne car la religion chrétienne n'a pas été fondée sur un livre, mais sur une personne qui parle à chacun de nous par l'intermédiaire de la conscience.

    Bien qu'il soit tout à fait exact que la Bible soit la parole de Dieu, ne contienne aucune erreur, le livre n'est pas fondateur de notre religion.

    Voici de ce que dit le catéchisme de l'Eglise catholique :

    108 Cependant, la foi chrétienne n’est pas une " religion du Livre ". Le christianisme est la religion de la " Parole " de Dieu, " non d’un verbe écrit et muet, mais du Verbe incarné et vivant " (S. Bernard, hom. miss. 4, 11 : Opera, ed. J. Leclercq-H. Rochais, v. 4 [Romae 1966] p. 57). Pour qu’elles ne restent pas lettre morte, il faut que le Christ, Parole éternelle du Dieu vivant, par l’Esprit Saint nous " ouvre l’esprit à l’intelligence des Écritures " (Lc 24, 45).


    Et voici pour la parole de Dieu qui nous est adressée personnellement au cours de notre vie :

    1777 Présente au cœur de la personne, la conscience morale (cf. Rm 2, 14-16), lui enjoint, au moment opportun, d’accomplir le bien et d’éviter le mal. Elle juge aussi les choix concrets, approuvant ceux qui sont bons, dénonçant ceux qui sont mauvais (cf. Rm 1, 32). Elle atteste l’autorité de la vérité en référence au Bien suprême dont la personne humaine reçoit l’attirance et accueille les commandements. Quand il écoute la conscience morale, l’homme prudent peut entendre Dieu qui parle.

    Le christianisme est libération. Ce serait bien aimable de respecter la doctrine chrétienne avant d'entamer un dialogue où l'on s'auto-missionne "chrétien" dialoguant de respecter la doctrine chrétienne.

    Noter aussi le niveau culturel et logique. Le P. Roucou mélange les plans : "scientifique" soit psychologique et sociologique, avec moral et avec théologique. Cela donne une sorte d'intégrisme de bas niveau ne respectant aucune liberté religieuse. (Si la burqa est condamnable, ce n'est pas pour des raisons théologiques, ce qui est du domaine de la liberté, mais pour des raisons morales, politiques et de sécurité. Pour les mêmes raisons, condamner la soutane pour des raisons psychologiques et/ou sociologiques viole de même la liberté religieuse).

    Plutôt inquiétant le Père Roucou, lorsqu'il dit que son dialogue est "un combat".

    Un "combat", mais contre quoi ou plutôt contre qui et à quel titre ? Cela il ne le dit pas.

    Mais tous ceux qui se croient missionnés par Dieu pour imposer leurs lubies sont inquiétants. Un dialogue ne peut être fondé que sur la raison universelle de l'homme.

  • Budelberger va encore monter sur ses grand chevaux, je vois que j'ai fait des fautes d'orthographe, je ne me suis pas assez relu. Pardon, cher Budelberger.

  • Monsieur Daoudal, je m'aperçois que vous aussi avez fait une faute d'orthographe : "comme" s'écrit avec deux "m".

  • Merci. Pour la peine je corrige les vôtres. En attendant que le terrible Budelberger en trouve d'autres...

  • Merci, cher monsieur, j'avais tellement honte, que j'avais préparé un texte un peu plus élaboré :

    Je vois dans le programme qu'un monsieur Bormans va parler des "textes fondateurs" soit, selon lui, la Bible et le Coran.

    Ce monsieur va contre la doctrine chrétienne, car la religion chrétienne n'est pas fondée sur un livre, mais sur une personne qui parle à chacun par l'intermédiaire de la conscience et au moyen des autorités religieuses (du pape notamment) qui seules donnent une interprétation authentique du livre inerrant.

    Bien qu'il soit tout à fait exact que la Bible est la parole de Dieu, ne contient aucune erreur, le livre n'est pas fondateur de notre religion.

    Voici de ce que dit le catéchisme de l'Eglise catholique :

    108 Cependant, la foi chrétienne n’est pas une " religion du Livre ". Le christianisme est la religion de la " Parole " de Dieu, " non d’un verbe écrit et muet, mais du Verbe incarné et vivant " (S. Bernard, hom. miss. 4, 11 : Opera, ed. J. Leclercq-H. Rochais, v. 4 [Romae 1966] p. 57). Pour qu’elles ne restent pas lettre morte, il faut que le Christ, Parole éternelle du Dieu vivant, par l’Esprit Saint nous " ouvre l’esprit à l’intelligence des Écritures " (Lc 24, 45).


    Et voici pour la parole de Dieu qui nous est adressée personnellement au cours de notre vie :

    1777 Présente au cœur de la personne, la conscience morale (cf. Rm 2, 14-16), lui enjoint, au moment opportun, d’accomplir le bien et d’éviter le mal. Elle juge aussi les choix concrets, approuvant ceux qui sont bons, dénonçant ceux qui sont mauvais (cf. Rm 1, 32). Elle atteste l’autorité de la vérité en référence au Bien suprême dont la personne humaine reçoit l’attirance et accueille les commandements. Quand il écoute la conscience morale, l’homme prudent peut entendre Dieu qui parle.

    Le christianisme est libération. Ce serait bien aimable de la part des conférenciers de respecter la doctrine chrétienne avant d'entamer un dialogue.

    Noter aussi le niveau culturel et logique de l’interview du Père Roucou. Le P. Roucou mélange les plans : "scientifique" (psychologique et sociologique), avec le plan moral et avec le plan théologique. Anathématisant sans que l'on comprenne bien à quel titre il le fait. Cela donne une sorte d'intégrisme de bas niveau ne respectant aucune liberté religieuse. (Si la burka est condamnable, ce n'est pas pour des raisons théologiques ce qui est du domaine de la liberté religieuse, mais pour des raisons morales, politiques et de sécurité. Pour les mêmes raisons, condamner la soutane pour des raisons psychologiques et/ou sociologiques viole de même la liberté religieuse).

    Plutôt inquiétant le Père Roucou, lorsqu'il dit que son dialogue est "un combat".

    Un "combat", mais contre quoi ou plutôt contre qui et à quel titre ? Cela il ne le dit pas.

    Tous ceux qui se croient missionnés par Dieu pour imposer leurs lubies sont inquiétants. Un dialogue ne peut être fondé que sur la raison universelle de l'homme qui est d’abord classement. Selon Gilson en effet, penser, c’est classer. On ne pense pas lorsque l’on brouille tout et que l’on est incapable de classer les objets de pensée selon la diversité des sciences.

    http://www.perepiscopus.org/article-le-pere-roucou-compare-le-voile-integral-a-la-soutane-54540135.html

    N'est pas Boileau qui a écrit "Avant d'écrire, apprenez à penser."

    Si vous trouvez de nouvelles erreurs n'hésitez pas à corriger.

  • Moi, je ne proclame pas en public ce qui peut se régler par un émail discret ; mais s'il dérange encore, je peux aussi m'en abstenir. Après tout, Libération ou Marianne, c'est assez marrant à lire. Le Monde aussi. Et RIVAROL le devient.

    L'informatique transcende l'orthographe, elle la fossilise... : http://yvesdaoudal.hautetfort.com/archive/2010/07/28/la-burqa-c-est-come-la-soutane.html !

    Revenons à nos moutons (à égorger, car leur fumet plaît à Jéhovah et au Halwf) : c'est le même théologien de Ratisbonne qui a sous son autorité ce genre de Père ?

  • C'est vraiment abominable de lire ça, comment oser une telle comparaison ?

  • Le Christ ne peut pas être confondu avec la "conscience morale". La conscience morale juge d'après des croyances morales, qui peuvent être hostiles à la morale chrétienne. Exemple : manger de tout ou seulement halal. La conscience morale musulmane ne peut que condamner l'omnivorisme chrétien, qui paraît être recommandé par Jésus lui-même. Comment le Christ pourrait-il enseigner des choses contradictoires dans les Evangiles et quand il parle par la "conscience morale" ?

  • Les "autorités religieuses" qui donnent une "interprétation authentique du livre inerrant" sont celles qui sont désignées, croit-on, par le "livre inerrant", et en conformité avec d'autres écrits considérés comme dignes de foi : les déclarations passées du Magistère de l'Eglise. De sorte que le fondement du christianisme est bien toujours une parole ECRITE. Les paroles non écrites (de l'Eglise, d'une révélation privée) ne peuvent faire autorité que dans la mesure où elles s'ajustent à des paroles écrites, l'ancien ayant toujours une préséance sur le nouveau, en vertu du principe même de TRADITION. Je ne vois donc pas où se situe l'opposition entre le verbe "muet" et le verbe "vivant" qui sert à distinguer la religion chrétienne de la religion musulmane.

  • Les autorités religieuses sont en chair et en os, vivantes. Elles parlent, elles décident en matière de foi et de moeurs. Et chacun doit leur soumettre sa conscience.

    La conscience morale est infaillible, même si elle est erronée.

    Ce n'est pas à vous, ni à moi, à enseigner la doctrine de Jésus, ni à juger si un comportement est ou non conforme à l'enseignement de Jésus.

    Vous, comme tout le monde, n'a de titre qu'en matière de raison à juger un comportement.

    Simple question : monsieur Minet, êtes-vous musulman ?

  • à Gustave Minet

    Le magistère de l'Eglise existait avant le Nouveau Testament. C'est même le magistère qui a déterminé quels étaient les livres qui formeraient le Nouveau Testament.

    A ses débuts, christianisme ne s'est pas développé grâce à un livre mais grâce à la prédication des apôtres et de leurs successeurs.

    La différence entre le christianisme et l'islam n'est pas une affaire de verbe muet ou de verbe vivant (???). Le christianisme est l'adhésion à une Personne, l'islam est l'obéissance à un livre.

  • L'obéissance à un livre car leur dieu a judicieusement fait dicter sa parole à un caravanier totalement illettré, c'est dire si sa parole, dans une écriture tout juste naissante, n'est pas altérée. Garantie pur porc, si j'oserais.

    L'adhésion à une Personne, mais de quelle époque, et des livres, de quelles dates ? Les Nazerini, Chrêstos, Matthieu en version Vieille Syriaque, le Pasteur d'Hermas, même Tatien ; mais je dois cesser là, sinon Yves Daoudal supprime ce commentaire sans autre préavis. (Quel méchant homme quand j'y pense !)

  • Budelberger est un franc maçon formé à l'antichristianisme.

    Nous, nous croyons à l'Eglise, une, sainte, catholique, apostolique et romaine. C'est elle qui nous guide vers Jésus, qui est la Vérité.

    Jésus nous parle par les hommes, notamment le Saint Siège, les évêques et les prêtres en communion avec le siège apostolique.

    Ils sont vivants, on peut leur parler, et ils parlent.

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