Le Parlement régional de Catalogne a approuvé, par 68 voix contre 55, l'interdiction des corridas.
On n’a plus le droit de tuer les taureaux.
Mais on vient d’avoir le droit de tuer les bébés.
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Le Parlement régional de Catalogne a approuvé, par 68 voix contre 55, l'interdiction des corridas.
On n’a plus le droit de tuer les taureaux.
Mais on vient d’avoir le droit de tuer les bébés.
Commentaires
C'est vrai, mais une défaite dans un combat n'interdit pas de se réjouir d'une victoire à côté.
Tout ça ne devrait pas se mettre aux voix. "Qui est pour le vol ? Levez la main. Qui est pour le meurtre ?" La répression du meurtre ou du mauvais traitement à animal suffit.
Désolé, mais je ne suis pas d'accord avec vous. J'ai regardé plusieurs fois à la télévision des corridas, avec intérêt pour le spectacle haut en couleurs qu'elle offre, et son suspense. En outre, la corrida est une tradition espagnole, tout empreinte de catholicisme dans sa préparation. Saint Pie V l'avait interdite. En vain. Ce sont les apôtres du droit de tuer les innocents qui ont réussi à le faire (du moins provisoirement et sur le papier).
Comment nier l'évidence de l'identité de nature entre tous les meurtres, les tueries, le sang à gogo ? L'avortement, la corrida, les abattoirs hallal ou non relèvent de la même obsession sacrificielle propre à l'espèce humaine, obsession autodestructrice puisque l'avortement conduit à l'extinction de l'espèce, et que les végétariens se portent beaucoup mieux que les adeptes du meurtre, humain ou animal. Parlez-en à votre cardiologue. Médecin, je suis horrifié par le massacre des enfants et des animaux, une rhétorique facile mais sans fondement voudrait à tout prix comparer le prix du sang. Ecrire que le système médiatique fait la promotion des anti-corrida relève de la désinformation du même système. Les notions de mimétisme et de sacrifice purificateur sont analysés par un penseur catholique de haute volée, René Girard, dans son livre "Le Bouc émissaire". Pour conclure, juste deux mots à méditer longuement : AGNUS DEI.
Si l'on compte sur les assoiffés de torture et de sang animal pour éradiquer l'avortement, on commence à se faire une idée de la genèse du désastre.
Pour autant qu'on en soit informé, aucun taureau n'a jamais pratiqué l'avortement, que ce soit au préjudice de sa propre espèce ou de l'espèce humaine.
Quant aux évidences, elles ne tuent pas, mais elles peuvent faire mal.