Quelques mois après la publication de textes de Benoît XVI par le patriarcat orthodoxe de Moscou, la Librairie Editrice Vaticane publie un recueil de textes du patriarche Cyrille, sous le titre : « Liberté et responsabilité : à la recherche de l'harmonie. Dignité de l'homme et droits de la personne ».
« Nous avons avec le pape une vision commune sur la protection de la dignité de l'homme en Europe », écrit le patriarche Kirill pour qui « l'Eglise catholique et l'Eglise orthodoxe sont aujourd'hui les seules à être naturellement liées dans le dur combat » contre « le libéralisme et le sécularisme ».
C'est une idéologie, écrit le patriarche russe, qui comme le communisme en URSS à l'époque, voudrait condamner le christianisme à l'insignifiance sociale et publique : « En Occident, on veut, de manière encore pire que le fit le régime soviétique de notre pays, reléguer la foi au domaine de la vie privée ».
Mgr Gianfranco Ravasi, président du Conseil pontifical pour la culture, qui signe l'introduction du volume souligne : « Kirill met en garde de manière très incisive et passionnée contre une 'nouvelle génération de droits' qui propose une dégénération de la dignité personnelle authentique ».
(Zenit)
Commentaires
Dignité s'oppose à utilité. Est digne celui qui est un but et jamais un moyen utile.
Dans l'avortement la dignité du foetus est niée, dans l'homosexualité, la dignité des partenaires est niée par leur assujettissement à un plaisir bestial sans but reproductif même pas virtuel, dans les relations sexuelles hors mariage également la virtualité de la procréation ne s'accomplit pas dans le cadre protecteur de la famille stable.
Donc les nouveaux "droits de l'homme" ne sont que la négation des droits et devoirs de l'homme. Nous n'avons pas demandé à vivre, nous sont imposés un certain nombre de caractères que nous devons accepter parce qu'ils sont la volonté de Dieu. Cette volonté est nécessairement conforme à notre nature raisonnable créée à l'image de Dieu, d'êtres créés pour le bonheur.
Notons qu'en disant cela nous ne nous opposons à personne, car tous autant que nous sommes (même les délirants sur le "genre") ont ces vérités gravés dans leurs coeurs et leur idéologie fait leur malheur dès ici-bas.