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  • Roselyne Bachelot : relancer l’avortement…

    Le ministre de la Santé (sic) va demander aux Agences régionales de santé (ARS) de garantir un égal accès à l'interruption volontaire de grossesse (IVG) sur le territoire et prévoit une consultation médicale gratuite et anonyme pour les mineures, a-t-elle indiqué vendredi dans 20 Minutes.

    Mme Bachelot a par ailleurs indiqué que le gouvernement allait augmenter de 10% la rémunération pour les établissements pratiquant l'IVG.

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  • Le sacrement de mariage

    Extraits des propos de Benoît XVI à la Rote :

    "On doit prendre acte, même si elle n'est pas toujours  explicite, de la tendance diffuse à opposer justice et charité, comme si l'une excluait l'autre... Ainsi certains croient-ils que la charité pastorale  suffit à déclarer nul un mariage... Quant à la vérité, elle tend à être vue de  manière pratique et adaptable au cas par cas, selon les nécessités".

    "Il faut éviter les appels faussement pastoraux qui horizontalisent les  problèmes, dans lesquels l'important est de satisfaire les attentes  subjectives pour parvenir absolument à la nullité, qui permet de dépasser les  obstacles au sacrement de pénitence et à la communion". Ne pas tenir  compte de cela serait obtenir un bien artificiel, "faciliter un retour  aux sacrements dans le danger de vivre en contradiction avec la vérité de sa  propre personne... La justice comme la vérité impliquent l'amour de la vérité  et la recherche de la  vérité... Sans vérité la charité glisse vers le  sentimentalisme et l'amour devient une coquille vide, arbitrairement remplie.  C'est le danger fatal de l'amour dans une culture sans vérité... Cela peut  arriver dans la pratique judiciaire comme dans la théorisation, influant  ainsi fortement sur les jugements. Le problème se pose en particulier en matière matrimoniale où la considération existentielle entre cas personnel et rapport conjugal ne peut se faire aux frais de l'indissolubilité. Or, celle-ci est une propriété  essentielle qui dans le mariage chrétien assure l'unité et la stabilité en vertu du sacrement même... Le mariage est protégé par le droit et en cas de doute il doit être considéré comme valide jusqu'à preuve du contraire. Sinon, on court le grave risque de se priver d'une référence objective pour  l'évaluation de la nullité, transformant chaque difficulté conjugale en  symptôme de manquement au mariage et niant par là de fait l'indissolubilité  du lien".

    (VIS)

  • Vive le nonce !

    Lors du débat sur le projet de résolution, à l'Assemblée parlementaire de Conseil de l'Europe, visant à lutter contre la « discrimination sur la base de l'orientation sexuelle et de l'identité de genre », la Luxembourgeoise Lydie Err a dénoncé le fait qu'une lettre émanant « de hauts dignitaires de l'Église catholique » avait circulé parmi les parlementaires, que cette lettre proposait des amendements à ce projet, qui « le videraient entièrement de son sens », et que personne n'en avait parlé.

    La lettre en question émanait de Mgr Luigi Ventura, le nouveau nonce apostolique à Paris, qui faisait part, au nom de la Secrétairerie d'Etat, de la préoccupation du Saint-Siège au sujet de deux projets de l'APCE : la résolution sur les droits des homosexuels, et une recommandation sur le droit à l'avortement. Mgr Ventura demandait aux parlementaires d'appuyer les amendements déposés par les députés Volonté, Farina et Gatti. Dans un document joint à la lettre, Mgr Ventura donnait des exemples d'amendements souhaitables, et recommandait in fine la candidature de Riccardo Ventre comme juge à la Cour européenne des droits de l'homme, et de Luca Volonté à la présidence du groupe PPE.

    La lettre était datée du 8 janvier.

    La session de l'APCE a commencé le 25 janvier. Ce jour-là, Luca Volonté a été élu président du groupe PPE.

    Le 27, il y a eu la discussion de la résolution sur les droits des homosexuels. En raison du trop grand nombre d'amendements, le texte a été « renvoyé en commission »...

    Les groupes des Libéraux, des Socialistes et de la Gauche unie-Verts préparent une plainte devant le Conseil de l'Europe contre cette « ingérence politique sans précédent » de l'Eglise catholique.

  • Il se croit malin

    Hier, Nicolas Sarkozy publie un communiqué pour dire qu'il ne fera pas appel de la relaxe de Dominique de Villepin.

    Bien sûr, les spécialistes du droit font remarquer que le président, qui est aussi avocat, a fait une bourde monumentale : la partie civile ne peut pas faire appel.

    Mais ce matin, le parquet annonce qu'il fait appel...

    Et Sarkozy peut dire : c'est pas moi, c'est le parquet...

  • Le cardinal Policarpo parle du laïcisme

    « Manipuler le concept de laïcité pour le transformer en laïcisme est une nouvelle forme d'hégémonie totalitaire », estime le cardinal José Policarpo, patriarche de Lisbonne.

    C'est à lire sur Zenit.

  • Saint François de Sales

    Très sainte Mère de Dieu, vaisseau d'incomparable élection, élection de la souveraine dilection, vous êtes la plus aimable, la plus amante et la plus aimée de toutes les créatures. L'amour du Père céleste prit son bon plaisir en vous de toute éternité, destinant votre chaste cœur à la perfection du saint amour, afin qu'un jour vous aimassiez son Fils unique de l'unique amour maternel, comme il l'aimait éternellement de l'unique amour paternel. O Jésus mon Sauveur ! à qui puis-je mieux dédier les paroles de votre amour, qu'au cœur très aimable de la bien-aimée de votre âme ?

    Mais, ô Mère toute triomphante ! qui peut jeter ses yeux sur votre Majesté, sans voir à votre dextre celui que votre Fils voulut si souvent, pour l'amour de vous, honorer du titre de père, le vous ayant uni par le lien céleste d'un mariage tout virginal, à ce qu'il fût votre secours et coadjuteur en la charge de la conduite et éducation de sa divine enfance ? O grand saint Joseph, époux très aimé de la Mère du Bien-aimé ! hé ! combien de fois avez-vous porté l'amour du ciel et de la terre entre vos bras, tandis qu'embrasé des doux embrassements et baisers de ce divin Enfant, votre âme fondait d'aise lorsqu'il prononçait tendrement à vos oreilles (ô Dieu, quelle suavité !) que vous étiez son grand ami et son cher père bien-aimé !

    On mettait jadis les lampes de l'ancien temple sur des fleurs de lis d'or. O Marie et Joseph ! pair sans pair, lis sacrés d'incomparable beauté, entre lesquels le bien-aimé se repaît et repaît tous ses amants ! hélas si j'ai quelqu'espérance que cet écrit d'amour puisse éclairer et enflammer les enfants de lumière, où le puis-je mieux colloquer qu'emmi vos lis ? lis esquels le soleil de justice, splendeur et candeur de la lumière éternelle, s'est si souverainement récréé qu'il y a pratiqué les délices de l'ineffable dilection de son coeur envers nous. O Mère bien-aimée du Bien-aimé ! ô époux bien-aimé de la bien-aimée, prosterné sur ma face devant vos pieds qui portèrent mon Sauveur, je vous dédie et consacre ce petit ouvrage d'amour à l'immense grandeur de votre dilection. Hé ! je vous jure par ce cœur de votre doux Jésus, qui est le roi des cœurs, que les vôtres adorent, animez mon âme et celle de tous ceux qui liront cet écrit de votre toute-puissante faveur envers le Saint-Esprit; afin que nous immolions meshui en holocauste toutes nos affections à sa divine bonté, pour vivre, mourir et revivre à jamais emmi les flammes de ce céleste feu que notre Seigneur votre Fils a tant désiré d'allumer en nos cœurs, que pour cela il ne cessa de travailler et soupirer jusques à la mort de la croix.

    (Oraison dédicatoire du Traité de l'Amour de Dieu)

  • Serbie : du vraiment nouveau

    Le nouveau patriarche de l'Eglise orthodoxe serbe, Irinej, intronisé samedi dernier, a tenu une conférence de presse. Ce qui est déjà peu banal.

    Et ça a été pour proposer une rencontre oecuménique en 2013 à Nis, dans le sud de la Serbie, à l'occasion du 1700e anniversaire de l'édit de Milan (313), par lequel l'empereur Constantin reconnut officiellement la religion chrétienne dans l'empire romain.

    Un tel anniversaire à Nis, la ville natale de l'empereur Constantin, "sera peut-être l'occasion pour nos Eglises d'établir un premier contact et, avec un peu de chance, de poursuivre ces contacts et de prendre une nouvelle voie", a déclaré le patriarche. "Cette nouvelle voie serait chrétienne et sincère avec le souhait de constituer une seule Eglise du Christ."

    Quand on connaît la virulente hostilité traditionnelle de l'Eglise orthodoxe serbe vis-à-vis de Rome, on en reste baba.

  • Vingt-Trois : v’là les flics…

    Samedi soir, à l'issue de la messe anticipée de 18 heures de la paroisse de l'Immaculée Conception dans le 12ème arrondissement de Paris, plus d'une trentaine de catholiques, faute de pouvoir dialoguer avec leur curé et faute d'avoir des réponses à leurs demandes anciennes et ancrées d'application du Motu Proprio, ont décidé - à l'occasion de la semaine de l'Unité - de rester dans l'église le temps d'une prière de supplique et d'appel à l'unité. C'est tout : 32 catholiques disent ensemble un chapelet, après la messe, dans une église de Paris. C'est tout.  

    Comme le ridicule, paraît-il, ne tue pas, cette « intolérable agression » a été réprimée par l'envoi de trois équipages de police ! Car la réaction du curé, le Père Géniteau, du Père Chauvet puis du Cardinal Vingt-Trois ne s'est pas fait attendre : Aucun dialogue mais... recours immédiat à la force policière. Il est vrai que la « violence » aurait pu perdurer et que ces malheureux fidèles auraient pu tenter d'aller... jusqu'à réciter un rosaire. On comprend qu'il fallait sévir au plus vite !

    Ce sont en effet les policiers qui ont déclaré : "Le curé ne veut pas vous parler "!

    A la demande écrite du clergé (la demande d'expulsion signée du Père Géniteau avec confirmation du Père Chauvet, curé de Saint François Xavier et celle du Cardinal archevêque de Paris Mgr Vingt-Trois a été montrée par la police aux fidèles), trois équipages de police sont intervenus pour chasser de l'église 32 fidèles âgés de 18 à 91 ans qui... priaient la Vierge Marie dans une église.

    (Paix liturgique, qui reproduit aussi l'article de L'Express)

  • Vaclav Klaus et la grippe

    Le président tchèque Vaclav Klaus a écrit au directeur du Service national de l'hygiène, Michael Vit, pour lui demander s'il y a une grippe porcine pandémique en République tchèque : « En tant que commandant suprême des forces armées, j'ai besoin de connaître votre position afin de pouvoir prendre des mesures en la matière, en coopération avec le gouvernement tchèque et le ministère de la Défense. »

    On notera goûtera l'ironie du propos, en complet et évidemment volontaire décalage avec tout ce que l'on entend depuis des mois...

    Pas plus tard qu'hier, Vaclav Klaus avait critiqué la décision du chef d'état-major Vlastimil Picek d'avoir obligé certaines catégories d'employés du ministère de la Défense à se faire vacciner sous peine de sanctions disciplinaires. Les soldats doivent pouvoir décider eux-mêmes s'ils veulent se faire vacciner ou non, avait dit le président, non sans mettre en doute la réalité de la pandémie.

    Le gouvernement tchèque avait décidé au début de l'épidémie que les personnes nécessaires au fonctionnement de l'Etat devaient se faire vacciner, ainsi que les personnes souffrant de maladies chroniques. Seulement 30 % d'entre elles ont suivi la consigne...

    Il y a eu jusqu'ici 2.381 cas de grippe porcine (on l'appelle toujours ainsi chez les Tchèques), dont 95 cas mortels, et l'on précise que la plupart des personnes décédées souffraient de graves maladies.

    Au fait, on n'a pas de nouvelles de la Pologne, où dès le début le gouvernement avait fait savoir qu'il n'achèterait pas de vaccins. Pas de nouvelles, bonnes nouvelles...

  • Une famille allemande obtient l’asile politique aux Etats-Unis

    Un juge américain a accordé l'asile politique à une famille allemande qui se disait persécutée parce qu'elle refusait la scolarisation de ses cinq enfants dans le système éducatif obligatoire.

    Les Romeike ont expliqué à Lawrence O. Burman, juge de l'immigration de Memphis, avoir fui Bissingen, dans le Bade-Wurtemberg, en août 2008, pour s'installer aux Etats-Unis, afin de pouvoir faire l'école à la maison.

    Dans son jugement rendu mardi, le juge Burman a "reconnu que les Allemands qui souhaitent éduquer leurs enfants eux-mêmes sont une minorité sociale persécutée" dans leur pays et a donc tranché en faveur des Romeike, a expliqué Mike Donnelly, l'avocat de la "Home School Legal Defense Association" qui les représente.

    "Ce jugement est une humiliation pour l'Allemagne", a constaté Me Donnelly.

    Uwe Romeike, le père des cinq enfants, a exprimé sa "gratitude", dans un communiqué. "Nous apprécions la liberté que nous donnent les Etats-Unis de pouvoir faire classe à nos enfants à la maison. C'est le début d'une nouvelle vie".