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Vingt-Trois : v’là les flics…

Samedi soir, à l'issue de la messe anticipée de 18 heures de la paroisse de l'Immaculée Conception dans le 12ème arrondissement de Paris, plus d'une trentaine de catholiques, faute de pouvoir dialoguer avec leur curé et faute d'avoir des réponses à leurs demandes anciennes et ancrées d'application du Motu Proprio, ont décidé - à l'occasion de la semaine de l'Unité - de rester dans l'église le temps d'une prière de supplique et d'appel à l'unité. C'est tout : 32 catholiques disent ensemble un chapelet, après la messe, dans une église de Paris. C'est tout.  

Comme le ridicule, paraît-il, ne tue pas, cette « intolérable agression » a été réprimée par l'envoi de trois équipages de police ! Car la réaction du curé, le Père Géniteau, du Père Chauvet puis du Cardinal Vingt-Trois ne s'est pas fait attendre : Aucun dialogue mais... recours immédiat à la force policière. Il est vrai que la « violence » aurait pu perdurer et que ces malheureux fidèles auraient pu tenter d'aller... jusqu'à réciter un rosaire. On comprend qu'il fallait sévir au plus vite !

Ce sont en effet les policiers qui ont déclaré : "Le curé ne veut pas vous parler "!

A la demande écrite du clergé (la demande d'expulsion signée du Père Géniteau avec confirmation du Père Chauvet, curé de Saint François Xavier et celle du Cardinal archevêque de Paris Mgr Vingt-Trois a été montrée par la police aux fidèles), trois équipages de police sont intervenus pour chasser de l'église 32 fidèles âgés de 18 à 91 ans qui... priaient la Vierge Marie dans une église.

(Paix liturgique, qui reproduit aussi l'article de L'Express)

Commentaires

  • On peut distinguer plusieurs enseignements de ce fait divers, les uns concernant l'Eglise de France et son clergé, les autres concernant notre Etat :

    - Pour l'Eglise de France, toujours prête à dialoguer avec n'importe qui, et surtout plus encore avec ceux qui rejettent en bloc leur dogmes, la bête noire reste le petit pourcentage de fidèles qui s'obstinent à vouloir des messes de saint Pie V. Ceux-là sont considérés comme les derniers trublions d'une cause que le clergé estime révolue, un peu comme la révolution considérait les Chouans. Et, de même que les révolutionnaires, l'Eglise de France est prête à recourir à la violence pour éradiquer ces encombrants fidèles.

    Cette façon d'agir fait sourire lorsque l'on observe comment les choses se passent lorsque des clandestins, souvent par ailleurs musulmans, envahissent une église...

    De plus, cette violence trahit, d'une certaine façon, leur très forte hostilité au pape, puisque ces fidèles ne désirent après tout que l'application du Motu Proprio du 07/07/07 de Benoît XVI.

    - Il en est de même pour notre Etat : la promptitude de l'intervention des forces de l'ordre laisse pantois. Là aussi, lorsque ce sont des clandestins, pas question d'expulsion par la force ! Mais lorsque ce sont des réactionnaires, ou considérés comme tel, le zèle n'a plus de limite. Et encore, n'oublions pas que nous sommes sous un gouvernement dit de droite. Avec un gouvernement de gauche, et un bon laïcard comme ministre de l'Intérieur, les choses seraient pires encore.

    Aussi, il faut ouvrir les yeux, et voir que l'hostilité à l'égard des catholiques (Qu'ils soient traditionalistes ou néo-modernistes, et ces derniers feraient bien de méditer le proverbe latin Hodie mihi cras tibi) ne cesse de grandir, année après année. Ainsi, ce qui s'est passé en 1977 ("prise" de Saint Nicolas du Chardonnet) ne serait plus possible aujourd'hui. Pourquoi ? Car en 1977, Giscard D'estaing Président de la république, le catholicisme conservait encore un certain prestige. Une majorité de Français exprimait de la sympathie pour Mgr Lefebvre, les gouvernants étaient d'une génération encore catéchisée, et n'auraient pas osé intervenir par la force. De nombreuses personnalités, comme des académiciens de renom, se prononçaient publiquement en faveur de cette action, et, d'ailleurs, c'est ce qu'il s'est passé : on a laissé faire.

    Après trente-trois ans, les choses ont bien changé. Les générations de gouvernants ne sont plus tendance "vieille France", et la messe de saint Pie V leur apparaît plus comme une curiosité historique qu'une poignée de nostalgiques veut faire vivre que comme une trésor, que leurs aînés connaissaient, à conserver. Idem pour les personnalités, quel académicien, quel écrivain fait entendre sa voix au sujet de cette affaire ? Nous sommes bien seuls.

  • Le fou du Roi Louis XVII s'incline religieusement devant ce titre et cet article ...
    http://groups.google.fr/group/louisxviiinfo3-/web/nouvelle-tribune-du-fou-du-roi-louis-xvii?msg=ns

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