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  • Guyane et Martinique : vers la fin du doublon

    Après avoir repoussé massivement une autonomie accrue le 10 janvier, les électeurs de Guyane et Martinique ont approuvé hier "la création d'une collectivité unique exerçant les compétences dévolues au département et à la région".

    Ils mettent ainsi fin à cette coûteuse aberration de départements qui sont en même temps des régions.

    La participation a été beaucoup plus faible que pour le premier référendum (27,44% en Guyane, 35,81 en Martinique).

    La collectivité unique, qui doit faire l'objet d'une loi (et trouver un nom), devrait se mettre en place d'ici à deux ans.

    En attendant, les élections régionales auront lieu en Guyane et Martinique comme partout ailleurs les 14 et 21 mars.

  • Un colloque sur le « réchauffement climatique »

    Le samedi 30 janvier 2010, au Siège du Front National à Nanterre (78 rue des Suisses), se déroulera un colloque sur le thème : « Réchauffement climatique : mythe ou réalité ? »

    Le programme est ici.

  • Le pouvoir complice de l’immigration-invasion

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    Trois jours après leur intrusion sur le territoire français, la plupart des immigrés clandestins de Corse ont été mis en liberté en l'attente d'autorisation de séjour et d'aides sociales diverses.

    Ce scandale est la conséquence d'une conjonction de complaisances voire de complicités actives ou passives.

    Et d'abord, le piteux service de la Marine Nationale qui, comme en 2001 à Fréjus, a été incapable de détecter l'arrivée sur nos côtes d'un bateau étranger. Les trafiquants de tous poils, y compris de drogue, doivent bien rigoler.

    Le Front National dénonce la connivence entre les gouvernementaux et les magistrats saisis : les uns libèrent les clandestins, les autres ne font pas appel, tandis que les ligues collabos font semblant de protester pour donner un brevet de vertu nationale à Monsieur Besson.

    Il est clair que le pouvoir est le complice quand il n'est pas l'organisateur de l'immigration-invasion.

  • Conversion de saint Paul

    Sancte Paule apostole, prædicator veritatis et doctor gentium, intercede pro nobis ad Deum qui te elegit, ut digni efficiamur gratia Dei. Tu es vas electionis, sancte Paule apostole, prædicator veritatis. intercede pro nobis ad Deum qui te elegit, ut digni efficiamur gratia Dei.

    Saint Paul apôtre, prédicateur de la vérité et docteur des nations, intercède pour nous auprès de Dieu qui t'a élu, afin que nous soyons rendus dignes de la grâce de Dieu. Tu es un vase d'élection, saint Paul apôtre, prédicateur de la vérité.

    (Répons des matines)

  • 3e dimanche après l’Epiphanie

    Après la Révélation la Loi sur le Sinaï, Moïse accomplit dix œuvres montrant la puissance de Dieu : les plaies d'Egypte. Dans son évangile, saint Matthieu reprend ce schéma pour montrer que Jésus est le nouveau Moïse et que ce nouveau Moïse est Dieu.

    Le Sermon sur la montagne est la révélation de la Loi nouvelle. Matthieu y ajoute d'autres enseignements du Christ, qui sont autant de commandements. Ce discours est immédiatement suivi du récit de dix miracles. Ce ne sont plus des plaies, ce sont des guérisons.

    L'évangile de ce dimanche raconte les deux premiers miracles : la « purification » du lépreux, par attouchement, et la guérison du « garçon » du centurion, à distance. Dans le premier, Jésus montre qu'il est le maître de la Loi (qui interdisait de toucher un lépreux), dans le second, il souligne que le salut s'adresse aussi aux païens (c'est l'enseignement de l'Epiphanie).

  • Mais oui, la Turquie est européenne…

    Une fillette de 12 ans de Corum, non loin d'Ankara, a été vendue à deux reprises par son père : la première fois en échange de quatre vaches, et la deuxième fois pour la somme de 10.000 lires turques (environ 4.800 euros).

    Le père, Sukru A., a vendu sa fille K. l'été dernier à un maçon de 29 ans, en échange de quatre vaches, et il a l'épousée par une cérémonie devant l'imam. Mais après plusieurs mois, la fillette - qui est tombée enceinte dans l'intervalle - est revenue à la maison de ses parents parce qu'elle ne s'entendait pas avec son mari. En décembre dernier, à son sixième mois de grossesse, elle a perdu l'enfant. Dix jours plus tard, le père l'a vendue de nouveau, à un chômeur de 20 ans. Mais celui-ci n'a payé que 3.000 des 10.000 lires convenues. Quand il a refusé de payer le restant dû - en faisant valoir que la fille qu'il a acheté n'était pas vierge - le père est allé à la police pour signaler l'impayé, mais sans mentionner l'objet du marché. Après une courte enquête, la vérité est sortie et les deux hommes ont été arrêtés, tandis que le premier acquéreur est toujours recherché.

    (Bivouac-ID)

  • L’horrible contraception en Equateur

    Le blog de Jeanne Smits est riche, hélas, de nouvelles sur la progression de la culture de mort. Aujourd'hui, celle sur ces adolescents (dès 11 ans...) formés à injecter un puissant « vaccin contraceptif » aux adolescentes tous les trois mois. Un produit, le Depo Provera, qui chez nous est formellement déconseillé chez les adolescentes, "en raison du risque important de diminution de la densité minérale osseuse, particulièrement préoccupante durant l'adolescence et au début de l'âge adulte, période critique de constitution de capital osseux".

  • Sans prêtre ?

    Le blog Perepiscopus relaie l'information de l'archidiocèse de Rennes sur l'ordination à Fougères, demain, d'un diacre, Philippe Hebert, et cite quelques-uns de ses propos, dont celui-ci, mis en gras :

    « Sans prêtre, impossible d'être baptisé, de recevoir le Corps et le Sang du Christ, d'être pardonné de ses fautes... »

    Eh bien non. Je ne doute pas une seconde de la vocation vraiment sacerdotale de Philippe Hebert, mais ce n'est pas une raison pour laisser passer des bêtises. Sans prêtre, il est possible d'être baptisé, de recevoir le Corps du Christ, et d'être pardonné de ses péchés.

    Tout baptisé peut baptiser à son tour, et doit le faire en cas de danger de mort, même si bien entendu le baptême est normalement conféré par un prêtre.

    Il est certes préférable de recevoir le Corps du Christ de la main d'un prêtre, mais en cas de nécessité on peut le recevoir de quelqu'un d'autre. Et à la messe, de façon tout à fait régulière, des mains d'un... diacre. (Je comprends bien que Philippe Hebert veut dire que sans prêtre il n'y a pas de Corps du Christ, mais ce n'est pas ce qu'il dit.)

    Il y a de multiples façons d'être pardonné de ses péchés (la prière, le jeûne, l'aumône, tout acte de charité ou de pénitence, la contrition...). L'intérêt du sacrement de pénitence est que l'on est assuré d'être pardonné de tel ou tel péché si on le reçoit selon les conditions requises.

    La nécessaire revalorisation du sacerdoce ministériel ne doit pas s'accompagner de telles approximations : c'est donner des verges pour se faire battre par les tenants du prétendu esprit du Concile.

  • Le prêtre et internet

    Le Saint-Siège publie aujourd'hui le Message de Benoît XVI pour la 44e journée des communications sociales. Ce sera le 16 mai... Le message est daté de... demain, « fête de saint François de Sales ».

    Extraits:

    La tâche de qui travaille en tant que personne consacrée dans les media est celui d'ouvrir la route à de nouvelles rencontres, en assurant toujours la qualité du contact humain et l'attention aux personnes ainsi qu'à leurs vrais besoins spirituels, en donnant aux hommes qui vivent notre temps « numérique » les signes nécessaires pour reconnaître le Seigneur ; en offrant l'opportunité de cultiver l'attente et l'espérance et d'appréhender la Parole de Dieu qui sauve et favorise le développement humain intégral. Celle-ci pourra ainsi prendre le large au sein des innombrables carrefours créés par le réseau serré des autoroutes qui sillonnent le cyberespace et affirmer le droit de citoyenneté de Dieu quelle que soit l'époque, pour que, à travers les nouvelles formes de communication, Il puisse avancer le long des rues de la cité et s'arrêter sur le seuil des maisons et des cœurs pour dire encore : « Voici que je me tiens à la porte, et je frappe. Si quelqu'un entend ma voix et ouvre la porte, j'entrerai chez lui, je prendrai mon repas avec lui, et lui avec moi » (Ap 3, 20). (...)

    En effet, une pastorale dans le monde numérique est appelée à tenir compte aussi de ceux qui ne croient pas, sont découragés et ont dans le cœur des désirs d'absolu et de vérité éphémères, puisque les nouveaux moyens permettent d'entrer en contact avec des croyants de toute religion, avec des non-croyants et des personnes appartenant à d'autres cultures. Comme le prophète Isaïe parvint à imaginer une maison de prière pour tous les peuples (cf. Is 56.7), on peut supposer que - comme « le parvis des gentils » dans le Temple de Jérusalem - le web puisse également ouvrir un espace à ceux pour qui Dieu est encore inconnu. (...)

    Il ne faut pas oublier, néanmoins, que la fécondité du ministère sacerdotal dérive avant tout du Christ rencontré et écouté dans la prière, annoncé dans la prédication et le témoignage de vie, connu, aimé et célébré dans les Sacrements, particulièrement de la Très Sainte Eucharistie et de la Réconciliation.

  • Saint Raymond de Peñafort

    Selon la parole des Prophètes, le Messie est venu pour être notre Législateur; il est lui-même la Loi. Sa parole sera la règle des hommes, et il laissera à son Eglise le pouvoir de la législation, afin qu'elle puisse conduire les peuples dans la sainteté et dans la justice, jusqu'à l'éternité. La sagesse de l'Emmanuel préside à la discipline canonique, comme sa vérité à l'enseignement de la foi. Mais l'Eglise, dans la compilation et la disposition de ses lois, emprunte le secours des hommes qui lui semblent joindre à un plus haut degré la science du Droit et l'intégrité de la morale.

    Saint Raymond de Pegnafort a l'honneur d'avoir tenu la plume pour la rédaction du code canonique qui régit aujourd'hui l'Eglise. Ce fut lui qui, en 1234, compila, par ordre de Grégoire IX, les cinq livres des Décrétales; et son nom est associé, pour jamais, à la gloire de cette œuvre qui forme encore la base de la discipline actuelle.

    Disciple de Celui qui est descendu du ciel dans le sein d'une Vierge pour sauver les pécheurs, en les appelant au pardon, Raymond a mérité d'être appelé par l'Eglise l'insigne Ministre du Sacrement de Pénitence. Il est le premier qui ait recueilli, en corps de doctrine, les maximes de la morale chrétienne, qui servent à déterminer les devoirs du confesseur à l'égard des pécheurs qui viennent lui déposer leurs péchés. La Somme des Cas Pénitentiaux a ouvert la série de ces importants travaux, dans lesquels d'habiles et vertueux docteurs se sont appliqués à peser les droits de la loi et les obligations de l'homme, afin d'instruire le prêtre dans l'art de discerner , comme parle l'Ecriture, la lèpre d'avec la lèpre. (Deuter. XVII, 8.)

    Enfin, lorsque la glorieuse Mère de Dieu, qui est aussi la Mère des hommes, suscita pour opérer la Rédemption des captifs le généreux Pierre Nolasque, que nous verrons arriver, sous quelques jours, au berceau du Rédempteur, Raymond fut l'instrument puissant de ce grand œuvre de miséricorde ; et ce n'est pas en vain que l'Ordre de la Merci le considère comme l'un de ses fondateurs, et que tant de milliers de captifs, délivrés de la servitude musulmane, l'ont honoré comme l'un des principaux auteurs de leur liberté.

    (Dom Guéranger, qui écrivait avant le Code de droit canonique de 1917. Mais celui-ci disait : « Sur la plupart des points, le Code maintient la discipline préexistante, sans s'interdire d'y apporter les changements jugés opportuns. » Et le Code de 1983 reprend largement celui de 1917, en lui donnant une orientation conforme à Vatican II.)