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  • Daoudal Hebdo N° 47

    Aperçu de “N°47 - Semaine 36-Mise en page 1”.jpg
    Dans ce numéro

    Page 2
    Un droit de réponse de M. Vincent Laarman
    Pas assez d’avortements

    Page 3
    ObamaCare : les Américains découvrent la sécu…

    Page 4
    Traité de Lisbonne : les quatre lois allemandes

    Page 5
    Irlande : la campagne de Cóir

    Page 6
    La première mosquée du Danemark : elle est iranienne…
    La mosquée de Gennevilliers

    Page 7
    Tariq Ramadan viré de Rotterdam

    Page 8
    Les miracles de Lourdes
    Dimanche prochain…

  • Saint Pie X

    Le programme de son Pontificat fut annoncé solennellement par lui dès la première Encyclique où il déclarait que son but unique était « instaurare omnia in Christo », c'est-à-dire de récapituler, de ramener tout à l'unité dans le Christ. Mais quelle est la voie qui nous ouvre l'accès à Jésus-Christ ? se demandait-il, en regardant avec amour les âmes perdues et hésitantes de son temps. La réponse, valable hier comme aujourd'hui et dans les siècles à venir, est : l'Eglise ! Ce fut donc son premier souci, poursuivi incessamment jusqu'à sa mort, de rendre l'Eglise toujours plus concrètement apte et ouverte au cheminement des hommes vers Jésus-Christ. A cette fin, il conçut l'entreprise hardie de renouveler le corps des lois ecclésiastiques de manière à donner à l'organisme entier de l'Eglise un fonctionnement plus régulier, une sûreté et une promptitude de mouvements plus grandes, comme le demandait un monde extérieur imprégné d'un dynamisme et d'une complexité croissants. Il est bien vrai que cette entreprise, définie par lui-même, « une oeuvre assurément difficile » était digne de son sens pratique éminent et de la vigueur de son caractère ; cependant il ne semble pas que la seule considération de son tempérament donne le dernier motif de la difficile entreprise. La source profonde de l'oeuvre législative de Pie X est à chercher surtout dans sa sainteté personnelle, dans sa persuasion intime que la réalité de Dieu perçue par lui dans une incessante communion de vie, est l'origine et le fondement de tout ordre, de toute justice, de tout droit dans le monde. Là où est Dieu, règnent l'ordre, la justice et le droit ; et, vice versa, tout ordre juste protégé par le droit, manifeste la présence de Dieu. Mais quelle institution sur la terre devait manifester plus éminemment que l'Eglise, corps mystique du Christ même, cette relation féconde entre Dieu et le droit ? Dieu bénit largement l'oeuvre du Bienheureux Pontife, si bien que le Code de droit canon restera à jamais le grand monument de son Pontificat et qu'on pourra le considérer lui-même comme le Saint providentiel du temps présent.

    Puisse cet esprit de justice, dont Pie X fut un exemple et un modèle pour le monde contemporain pénétrer les salles de Conférences des Etats où l'on discute de très graves problèmes, concernant la famille humaine, en particulier la manière de bannir pour toujours la crainte de cataclysmes terribles et d'assurer aux peuples une ère durable de tranquillité et de paix.

    (Discours de Pie XII lors de la canonisation de Pie X, n.1)

  • Irlande

    Un éleveur irlandais, John Burke, a fait savoir à la Haute Cour qu'il avait l'intention de contester la légalité du second référendum. Au motif que Non veut dire Non, et qu'il n'y a aucune preuve écrite des modifications « juridiquement contraignantes » soi-disant obtenues par l'Irlande. « Le premier vote est toujours valide, et le Premier ministre dit à l'électorat, depuis lors, qu'il a été mal informé, et qu'il devra voter jusqu'à ce qu'il décide de voter le contraire », souligne-t-il.

    Le Fianna Fail (le parti du Premier ministre Brian Cowen) lance aujourd'hui sa campagne pour le oui. Selon l'Irish Independant, il espère recevoir 100.000 euros du groupe libéral ADLE au Parlement européen (dont il est membre désormais, ayant quitté le groupe Union pour l'Europe des nations).

  • L’aveu d’un commissaire

    Propos du commissaire européen au Développement, Karel de Gucht, cité par Conservative home :

    « Alors que la Constitution européenne originelle était technique et adéquate, les gens n'ont pas lu le traité de Lisbonne, ils n'en ont pas compris un seul mot. Aucun véritable débat ne pouvait avoir lieu sur le traité de Lisbonne. Ce fut une décision délibérée du Conseil européen. »

  • Non à la suppression du juge d'instruction

    Communiqué de Wallerand de Saint Just, vice-président du Front national

    Supprimer le juge d'instruction, c'est de la folie : il ne faut pas toucher à cette institution construite patiemment pendant des années et qui a fait ses preuves comme le sait tout praticien un peu chevronné. L'instruction doit continuer à être confiée à des juges du siège, inamovibles, donc indépendants. La donner à des juges dépendant d'une hiérarchie et d'un pouvoir politique, c'est jouer les apprentis-sorciers, les conséquences seront gravissimes pour les libertés publiques entre autres.

    Le Front national adjure Madame Alliot-Marie de renoncer à ce funeste projet. Toutefois, ne nous leurrons pas : le but poursuivi par Nicolas Sarkozy est de mettre à sa botte le pouvoir judiciaire comme le pouvoir médiatique : il ne doit pas parvenir à ses fins.

  • Le traité en rade en Tchéquie

    La plainte constitutionnelle contre la loi accompagnant la ratification du traité de Lisbonne, spécifiant que tout transfert de souveraineté doit être approuvé par le Parlement, a été déposée hier.

    Elle est signée de 17 sénateurs : 15 ODS, un indépendant, et la présidente du parti des Citoyens libres.

    En fait cette loi avait été exigée par l'ODS. Mais les plus eurosceptiques du parti la contestent maintenant au motif qu'un vote approuvant un transfert de compétence ne peut être valide que s'il recueille la majorité constitutionnelle, soit 60 % des voix, alors que la loi prévoit la majorité simple. Ils veulent aussi que soit ajouté à la loi que la Cour constitutionnelle peut contrôler que chacune des décisions prises par les instances de l'UE sont compatibles avec la Constitution tchèque...

    Tant que la Cour constitutionnelle n'aura pas donné sa réponse, la République tchèque ne peut pas ratifier le traité de Lisbonne...

    Et ces sénateurs gardent sous le coude la nouvelle plainte constitutionnelle contre le traité lui-même, qu'ils avaient d'abord prévu de déposer en août...

  • Berlusconi menace de bloquer l’Europe…

    Silvio Berlusconi est furieux des critiques plus ou moins voilées émanant de la Commission européenne concernant sa politique d'immigration. La goutte d'eau qui a fait déborder le vase a été la « demande d'information » sur un bateau d'immigrants africains renvoyé vers la Libye sans qu'ait été examinée une éventuelle demande d'asile.

    "Ma position est sans équivoque et précise, a-t-il dit : nous n'accorderons plus notre vote, bloquant de fait le fonctionnement du Conseil, à moins qu'il soit admis qu'aucun commissaire ou porte-parole d'un commissaire n'intervienne publiquement sur ce sujet. Seuls le président de la Commission européenne et son porte-parole doivent être autorisés à s'exprimer publiquement sur cette question. Je vais demander que les commissaires et les porte-parole des commissaires qui poursuivent dans cette voie depuis des années soient renvoyés. Cela ne peut plus continuer car dans chaque pays cela fournit des armes à l'opposition."

    Naturellement il n'en fera rien, comme d'habitude. Mais ça fait du bien à entendre...

  • Education nationale...

    Lors de sa conférence de presse de rentrée, le ministre de l'Education nationale Luc Chatel a remis aux journalistes un dossier de presse.

    Sur la page concernant l'aide personnalisée on peut lire : "La réforme de l'enseignement primaire, qui est entré en application à la rentrée 2008 s'appuie sur des horaires et des".

    La réforme est désormais un mot masculin, et personne ne connaîtra la suite de la phrase...

    A la page des "stages de remise à niveau pendant les vacances scolaires" on apprend : "En 2009 se sont 214.289 élèves qui ont suivi...".

    Mais c'est le rédacteur qui ne suit pas...

    Et dans le paragraphe sur le plan de formation des enseignants des écoles maternelles : "Ces formations concerneront prioritairement les enseignants qui exercent pour la première fois en école maternelles."

    Car une seule école peut être plusieurs fois maternelle, sans doute.

    (via L'Express)

  • Frédéric Mitterrand connaît la musique

    Puisqu'il est ministre, Frédéric Mitterrand doit créer des « missions ». Il crée donc une mission "création et internet" pour améliorer l'offre légale en musique ou films sur internet. Elle sera présidée par Patrick Zelnik, PDG de Naïve, qui sera flanqué de Jacques Toubon et de Guillaume Cerutti, PDG de Sotheby's France.

  • Impayable Ségolène…

    Vendredi dernier, en ouvrant l'université d'été du PS, Ségolène Royal avait affirmé que le responsable du programme des Nations Unies pour le Développement lui avait demandé, « et j'en suis très honorée, d'être la représentante mondiale au niveau des Nations unies pour la coopération décentralisée sur les énergies renouvelables ». Elle avait ajouté : « C'est à ce titre que le 21 septembre je serai à l'ONU pour représenter ces régions du monde pour la préparation du Sommet de Copenhague. »

    Interrogée par l'AFP, la directrice du PNUD à Genève, Cécile Molinier, a démenti que Ségolène Royal jouisse d'une fonction ou d'un titre particulier accordé par le PNUD, expliquant que le département des partenariats du PNUD avait pris contact avec elle en sa qualité de présidente de région, comme il le fait avec d'autres responsables, « ni plus ni moins ».

    Mme Molinier s'est déclarée « étonnée » de ces nouvelles déclarations car Mme Royal s'était déjà prévalu d'une relation privilégiée avec le PNUD qui avait fait une mise au point.

    Le directeur de la plateforme pour les partenariats innovants du PNUD a précisé à l'AFP que Mme Royal avait été invitée à participer (mais pas sur une tribune) à un « évènement parallèle » organisé par une ONG à l'ONU à New York le 21 septembre où une déclaration sur les énergies renouvelables doit être lue au nom des présidents de région du monde entier.