Silvio Berlusconi est furieux des critiques plus ou moins voilées émanant de la Commission européenne concernant sa politique d'immigration. La goutte d'eau qui a fait déborder le vase a été la « demande d'information » sur un bateau d'immigrants africains renvoyé vers la Libye sans qu'ait été examinée une éventuelle demande d'asile.
"Ma position est sans équivoque et précise, a-t-il dit : nous n'accorderons plus notre vote, bloquant de fait le fonctionnement du Conseil, à moins qu'il soit admis qu'aucun commissaire ou porte-parole d'un commissaire n'intervienne publiquement sur ce sujet. Seuls le président de la Commission européenne et son porte-parole doivent être autorisés à s'exprimer publiquement sur cette question. Je vais demander que les commissaires et les porte-parole des commissaires qui poursuivent dans cette voie depuis des années soient renvoyés. Cela ne peut plus continuer car dans chaque pays cela fournit des armes à l'opposition."
Naturellement il n'en fera rien, comme d'habitude. Mais ça fait du bien à entendre...