Vendredi dernier, en ouvrant l'université d'été du PS, Ségolène Royal avait affirmé que le responsable du programme des Nations Unies pour le Développement lui avait demandé, « et j'en suis très honorée, d'être la représentante mondiale au niveau des Nations unies pour la coopération décentralisée sur les énergies renouvelables ». Elle avait ajouté : « C'est à ce titre que le 21 septembre je serai à l'ONU pour représenter ces régions du monde pour la préparation du Sommet de Copenhague. »
Interrogée par l'AFP, la directrice du PNUD à Genève, Cécile Molinier, a démenti que Ségolène Royal jouisse d'une fonction ou d'un titre particulier accordé par le PNUD, expliquant que le département des partenariats du PNUD avait pris contact avec elle en sa qualité de présidente de région, comme il le fait avec d'autres responsables, « ni plus ni moins ».
Mme Molinier s'est déclarée « étonnée » de ces nouvelles déclarations car Mme Royal s'était déjà prévalu d'une relation privilégiée avec le PNUD qui avait fait une mise au point.
Le directeur de la plateforme pour les partenariats innovants du PNUD a précisé à l'AFP que Mme Royal avait été invitée à participer (mais pas sur une tribune) à un « évènement parallèle » organisé par une ONG à l'ONU à New York le 21 septembre où une déclaration sur les énergies renouvelables doit être lue au nom des présidents de région du monde entier.