Communiqué de Wallerand de Saint Just, vice-président du Front national
Supprimer le juge d'instruction, c'est de la folie : il ne faut pas toucher à cette institution construite patiemment pendant des années et qui a fait ses preuves comme le sait tout praticien un peu chevronné. L'instruction doit continuer à être confiée à des juges du siège, inamovibles, donc indépendants. La donner à des juges dépendant d'une hiérarchie et d'un pouvoir politique, c'est jouer les apprentis-sorciers, les conséquences seront gravissimes pour les libertés publiques entre autres.
Le Front national adjure Madame Alliot-Marie de renoncer à ce funeste projet. Toutefois, ne nous leurrons pas : le but poursuivi par Nicolas Sarkozy est de mettre à sa botte le pouvoir judiciaire comme le pouvoir médiatique : il ne doit pas parvenir à ses fins.
Commentaires
Si nous mettons entre parenthèses le problème posé par les grandes affaires politiques ou assimilées, il est pourtant manifeste que le juge d'instruction a failli à sa mission (l'affaire d'Outreau et la solidarité manifestée par les magistrats à cette occasion avec l'injustice n'est que la marque visible d'un mal généralisé et caché)
Une des raisons pratiques de cet échec est la fragilité du juge face aux pressions, et sa sensibilité aux corruptions du milieu judiciaire (y compris des greffes et des avocats). Donc, le supprimer pour confier l'instruction à des magistrats moins "locaux" est plutôt une bonne chose.
Cependant le vrai problème est dans la mentalité cynique des magistrats, formés au positivisme juridique, donc cette réforme risque de ne faire que déplacer le problème.
N'oublions pas que parmi les victimes de la magistrature se trouvait une militante catholique, qui excitait la cruauté des conversations "elle pourra aller mettre un cierge", disaient-ils alors qu'ils la jetaient en prison. Mais aussi, ainsi que je l'ai démontré sur mon blog, que le Conseil d'Etat se permet de juger la façon dont les justiciables pratiquent leurs religions (religion musulmane en l'occurrence, mais peu importe), commettant ainsi un grossier paralogisme, violant la liberté religieuse et prêtant le flanc à la révolte, démontrant que ces "magistrats" ne comprennent pas les bases même de la vie en commun.
Car "là où est Dieu, règnent l'ordre, la justice et le droit ; et, vice versa, tout ordre juste protégé par le droit, manifeste la présence de Dieu." Et "l'oeuvre de la justice, c'est la paix."
En France, il n'y a donc ni justice, ni paix.
Nous sommes donc en barbarie.
Un remède prochain serait de former les magistrats au droit naturel, donc à la morale.
Un seul remède plus général : le Christ-Roi.
Si nous mettons entre parenthèses le problème posé par les grandes affaires politiques ou assimilées, il est pourtant manifeste que le juge d'instruction a failli à sa mission (l'affaire d'Outreau et la solidarité manifestée par les magistrats à cette occasion avec l'injustice n'est que la marque visible d'un mal généralisé et caché)
Une des raisons pratiques de cet échec est la fragilité du juge face aux pressions, et sa sensibilité aux corruptions du milieu judiciaire (y compris des greffes et des avocats). Donc, le supprimer pour confier l'instruction à des magistrats moins "locaux" est plutôt une bonne chose.
Cependant le vrai problème est dans la mentalité cynique des magistrats, formés au positivisme juridique, donc cette réforme risque de ne faire que déplacer le problème.
N'oublions pas que parmi les victimes de la magistrature se trouvait une militante catholique, qui excitait la cruauté des conversations "elle pourra aller mettre un cierge", disaient-ils alors qu'ils la jetaient en prison. Mais aussi, ainsi que je l'ai démontré sur mon blog, que le Conseil d'Etat se permet de juger la façon dont les justiciables pratiquent leurs religions (religion musulmane en l'occurrence, mais peu importe), commettant ainsi un grossier paralogisme, violant la liberté religieuse et prêtant le flanc à la révolte, démontrant que ces "magistrats" ne comprennent pas les bases même de la vie en commun.
Car "là où est Dieu, règnent l'ordre, la justice et le droit ; et, vice versa, tout ordre juste protégé par le droit, manifeste la présence de Dieu." Et "l'oeuvre de la justice, c'est la paix."
En France, il n'y a donc ni justice, ni paix.
Nous sommes donc en barbarie.
Un remède prochain serait de former les magistrats au droit naturel, donc à la morale.
Un seul remède plus général : le Christ-Roi.