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  • En Espagne, c’est l’année de prière pour la vie

    La Conférence épiscopale espagnole a déclaré 2009 Année de prière pour la vie, sur le thème Béni soit le fruit de tes entrailles. Cette initiative sera lancée dans tous les diocèses d'Espagne à partir du 2 février.

    Mgr Juan Antonio Reig Pla, évêque de Carthagène et président de la sous-commission épiscopale pour la famille et la défense de la vie, a déclaré que cette initiative est « urgente dans le contexte des nouvelles lois qui veulent encourager l'avortement et l'euthanasie en Espagne ».

    A cette occcasion, Mgr Reig Pla a invité tous les fidèles, et en particulier les familles et les personnes malades à prier et à « offrir des sacrifices spirituels » à cette intention. Il a par ailleurs demandé aux paroissiens d'encourager la prière du chapelet et l'adoration devant le Saint-Sacrement.

    Afin de faciliter la prière, la sous-commission a distribué du « matériel de travail » aux délégations de pastorale familiale de toute l'Espagne : on trouve notamment un chapelet, des prières pour la vie, des prières pour l'adoration devant le Saint-Sacrement et pour la célébration de l'Eucharistie et de la liturgie des Heures.

  • La relance économique par l'avortement…

    Aux Etats-Unis, les démocrates proposent que 200 millions de dollars soient versés au Planning familial, au titre des crédits alloués par l'Etat fédéral au plan de relance de l'économie. Sic.

    Le républicain John Boehner s’est élevé contre ce projet, demandant en quoi une telle dépense était supposée "stimuler l'économie".

    Nancy Pelosi, chef de file du parti démocrate à la Chambre des représentants, a expliqué que le financement du Planning familial permettrait à l'Etat de réduire les coûts budgétaires liés aux naissances. Sic.
    Il s’agirait aussi de renvoyer l’ascenseur au Planning familial qui a substantiellement contribué à la campagne présidentielle d’Obama…

    On s’attend cependant à ce que Obama demande le retrait de cette proposition. Il considérerait que si cette politique est souhaitable, elle ne devrait pas faire partie du plan de relance économique. Et Robert Gibbs, responsable des relations avec la presse à la Maison Blanche, a déclaré qu'Obama était inquiet qu'une telle proposition puisse faire échouer le plan de relance, qui pourrait être refusé pour ce motif par l'ensemble des républicains.

    (via avortement-ivg)

  • Le pape et les nullités de mariage

    Benoît XVI a reçu hier en audience, comme à chaque début d’année judiciaire, les membres du tribunal de la Rote romaine (la cour d’appel des tribunaux ecclésiastiques).

    Il a critiqué "la multiplication exagérée et presque automatique des déclarations de nullité, en cas d'échec du mariage, sous le prétexte d'une quelconque immaturité ou faiblesse psychique du contractant".

    L’instruction Dignitas Connubii (25 janvier 2005), a-t-il rappelé, souligne que pour pouvoir reconnaître l’incapacité psychique il faut qu'un "trouble spécifique perturbe gravement le raisonnement ou provoque chez le sujet un trouble profond au point d'être incapable de s'acquitter des devoirs matrimoniaux essentiels".

    On court le risque, a poursuivi le Saint-Père, "de tomber dans un pessimisme anthropologique qui, étant donné le climat socio-culturel, rendrait le mariage pratiquement impossible. Réaffirmer la capacité humaine innée au mariage est le point de départ pour aider les conjoints à percevoir la véritable nature du mariage, et son importance au plan du salut. Ce qui est en jeu, c'est la vérité même du mariage et de sa nature juridique intrinsèque, préliminaire indispensable de perception et de valorisation des conditions du mariage. Cette capacité doit être rapprochée à l'essence même du mariage, comme communauté conjugale de vie et d'amour fondée par le Créateur et soumise à ses lois".

    Le Pape a souligné que certains courants anthropologiques humanistes, "tendant à une autoréalisation et à une auto-transcendance égocentrique, idéalisent l'individu et le mariage au point de nier la capacité psychique de beaucoup de sujets, fondant ce jugement sur des éléments qui ne correspondent pas aux exigences essentielles du lien matrimonial. Les causes de nullité pour incapacité psychique exigent donc que le juge s'appuie sur des experts afin de vérifier la réalité de l'incapacité, laquelle demeure une exception au principe naturel de la capacité permettant de comprendre, de décider et de réaliser le don de soi qui créé le lien conjugal".

    (AFP, Eucharistie miséricordieuse)

  • Sainte Martine

    Issue de noble race, entourée des délices et des charmes séduisants d'une vie livrée au luxe, elle vécut au milieu des trésors d'un palais opulent.

    Mais elle dédaigne ces jouissances d'une vie terrestre; elle se donne au Seigneur; et sa main généreuse , versant les richesses au sein des pauvres du Christ, cherche la récompense des cieux.

    Ni les ongles de fer, ni les bêtes, ni les verges qui sillonnent cruellement ses membres, n'ont ébranlé son courage. Descendus du séjour des bienheureux, les Anges la fortifient par un pain céleste.

    Le lion même, oubliant sa férocité, se prosterne paisible à tes pieds, ô Martine! Au glaive seul est réservé l'honneur de t'ouvrir la demeure des cieux.

    Tes autels, sur lesquels l'encens s'élève en nuage odorant, font monter vers toi nos prières assidues; ton nom vient effacer, par une pieuse relation, le souvenir profane d'une fausse divinité.

    Protège le sol qui t'a vu naître; accorde un repos paisible à la terre des chrétiens; renvoie sur le pays infidèle des Thraces le bruit des armes et les cruels combats.

    Rassemble tous les rois avec leurs bataillons, sous l'étendard de la croix; délivre Jérusalem de la captivité, venge le sang innocent, et renverse à jamais les remparts du Turc notre ennemi.

    O Vierge, notre appui, notre gloire éclatante, reçois l'hommage de nos cœurs. Agrée les vœux de Rome qui te chante et t'honore dans son amour.

    Eloigne de nous les joies mauvaises, ô Dieu, dont le bras soutient les Martyrs; Unité, Trinité, donne à tes serviteurs cette lumière par laquelle tu daignes faire le bonheur des âmes. Amen.

    (Urbain VIII, hymnes pour la fête de sainte Martine, traduction dom Guéranger)

  • Bonne nouvelle

    Il n’y aura pas de statue de Galilée dans les jardins du Vatican.

    Mgr Gianfranco Ravasi, le calamiteux président du Conseil pontifical pour la culture, avait lancé en mars l'idée d'une statue pour rendre hommage à l’astronome, mais "finalement cela ne se fera pas", a-t-il déclaré sans donner d’explication. Il a seulement précisé que, malgré l'existence d'un sponsor et la réalisation d'une maquette, la statue ne verra pas le jour "pour le moment", car "nous avons plutôt suggéré au sponsor de financer des institutions qui se consacrent à la philosophie et à la science en Afrique".

    Mgr Ravasi était interrogé lors d'une conférence de presse pour présenter un congrès international sur Galilée organisé du 26 au 30 mai à Florence par une institution jésuite avec le soutien du Vatican.

    Il en a profité pour répéter à propos du procès de Galilée que "ce fut une erreur d'avoir voulu empêcher la légitime autonomie de la science". Or ce n’est pas du tout la question, comme le prouve le fait que le principal inquisiteur à ce procès, saint Robert Bellarmin, était précisément convaincu de la légitime autonomie de la science, comme l’était le pape Urbain VIII qui avait d’abord soutenu les travaux de Galilée, et comme l’était, 90 ans plus tôt, le pape Paul III auquel Copernic avait dédié son livre établissant l’héliocentrisme (voir Daoudal Hebdo N° 13).

    C’est une bonne nouvelle qu’il y ait eu une opposition au projet de Mgr Ravasi et que cette opposition ait remporté la partie. (Il n’est pas interdit de se souvenir du propos de Benoît XVI sur « l’arrogance » des scientifiques, et sur le fait que la science a besoin de la théologie pour ne pas errer, lors du congrès pour le 10e anniversaire de l'encyclique Fides et ratio.)

  • A propos des discussions avec Rome

    La Porte latine a mis en ligne le sermon de l’abbé de Cacqueray, supérieur du district de France de la Fraternité Saint Pie X, dimanche à Saint-Nicolas du Chardonnet. Il s’agissait bien sûr de la levée (et non du retrait, comme indiqué en sous-titre) des excommunications. L’abbé de Cacqueray évoque trois domaines dans lesquels le concile Vatican II s’oppose selon lui à la Tradition, et qui doivent donc être au cœur des discussions avec Rome. Le problème est qu’il caricature tellement l’enseignement de Vatican II qu’on ne voit guère comment il est possible de discuter sur de telles bases.

    Le « premier domaine » est celui qui concerne la reconnaissance par les chefs d’Etat de la souveraineté du Christ sur la société. Certes Vatican II marque une évolution sur ce plan, mais au lieu de donner, et de critiquer s’il le veut, les raisons de cette évolution, il assène : « Le Concile a prôné la séparation de l’Eglise et l’Etat et la complète neutralité de l’Etat dans le domaine religieux. » Or les mots séparation et neutralité ne figurent pas dans les textes du concile.

    Le « deuxième domaine », c’est la façon dont le concile parle des autres religions : « Il a considéré qu’elles pouvaient être d’autres voies de salut pour les hommes », ce qui a « cassé » l’effort et même la vocation missionnaire. Or il n’y a aucune phrase qui dise cela dans les textes du concile. C’est contraire aux tout premiers mots de ces textes (Lumen gentium cum sit Christus), et à ce que dit Nostra aetate : si les autres religions contiennent « un rayon de la vérité », l’Eglise « est tenue d’annoncer sans cesse le Christ qui est la voie, la vérité et la vie ». Ce qui est souligné dès Lumen Gentium (17), Et il y a un texte entier, de 60 pages (Ad gentes) sur la nécessité de l’activité missionnaire qui commence ainsi : « Envoyée par Dieu aux païens (…), l’Eglise, en vertu des exigences intimes de sa propre catholicité et obéissant au commandement de son Fondateur, est tendue de tout son effort vers la prédication de l’Evangile à tous les hommes. »

    L’abbé de Cacqueray cite ensuite le fameux propos sur les musulmans. Mais il ne s’agit pas d’un jugement sur l’islam, il s’agit des personnes de confession musulmane. Et ce témoignage d’« estime » pour ces personnes qui adorent le Dieu créateur, miséricordieux et tout-puissant, vient juste après le propos sur l’Eglise qui « est tenue d’annoncer sans cesse le Christ qui est la voie, la vérité et la vie ». La référence qui est donnée est la lettre de Grégoire VII au sultan de Mauritanie, 889 ans avant Vatican II, que voici :

    Ta Noblesse nous a cette année envoyé une lettre pour que nous ordonnions évêque, selon les dispositions de la loi chrétienne, le prêtre Servandus. Ce que nous avons eu à cœur de faire, parce que ta requête nous apparaissait juste et excellente. Tu nous as aussi envoyé des présents et, par déférence envers le bienheureux Pierre, prince des Apôtres, et pour l’amour de nous, tu as renvoyé les chrétiens qui étaient retenus captifs parmi vous ; tu as également promis de renvoyer les autres captifs. C’est Dieu, créateur de toutes choses, sans qui nous ne pouvons rien faire ni même penser de bon, qui a inspiré à ton cœur cette bonne action, c’est lui, qui éclaire tout homme venant en ce monde, qui a éclairé ton esprit en cette intention. Car le Dieu tout-puissant qui veut sauver tous les hommes et n’en perdre aucun, n’apprécie en nous rien tant que l’amour du prochain après l’amour de lui et le soin de ne pas faire à autrui ce que l’on ne veut pas qui nous soit fait. Cette charité, à l’évidence, vous et nous, nous nous la devons plus expressément qu’aux autres nations, puisque nous reconnaissons et confessons, de façon il est vrai différente, le Dieu unique, que chaque jour nous louons et vénérons comme créateur des siècles et maître de ce monde. Car, ainsi que le dit l’Apôtre, “c’est lui qui est notre paix, lui qui des deux n’a fait qu’un peuple”.

    Depuis qu’ils connaissent par nous cette grâce que Dieu t’a accordée, plusieurs nobles romains admirent sans réserve et célèbrent ta bonté et tes vertus. Parmi eux, deux de nos familiers, Albericus et Censius, élevés avec nous presque dès l’adolescence dans le palais romain, désirent beaucoup parvenir à ton amitié et à ton affection, et te rendre cordialement service pour ce qui te plaira de notre côté. Ils t’envoient des hommes à eux par qui tu sauras combien ils t’estiment sage et noble et combien ils veulent et peuvent te rendre service. Nous recommandons ces hommes à ta Magnificence, afin que tu apportes tout ton soin à faire preuve, à leur égard, pour l’amour de nous et pour récompenser de leur confiance ceux que nous avons nommé plus haut, de cette même charité que nous désirons toujours manifester à l’égard de toi et des tiens.

    Car Dieu sait bien que nous te chérissons sincèrement pour Sa gloire et que nous désirons ton salut et ta gloire dans la vie présente et future, et de cœur et de bouche nous lui demandons qu’après un long séjour en cette vie il te conduise lui-même dans le sein de la béatitude du très saint patriarche Abraham.

    Le « troisième domaine » est celui de la collégialité : « Notre Seigneur Jésus-Christ n’a pas fait des Apôtres un Collège qui serait à côté du successeur de Pierre, comme une sorte d’Assemblée Constituante, qui porterait un contre-pouvoir dans l’Eglise. Or le Concile Vatican II a touché à la Constitution même de l’Eglise en faisant du corps des évêques une sorte de Collège, qui est comme un autre pouvoir, qui paralyse celui du Pape depuis le Concile. »

    Outre le fait que l’Eglise catholique n’a jamais contesté la collégialité des Eglises orientales, ce que dit l’abbé de Cacqueray est contraire à la lettre même du concile : le collège des évêques ne peut pas être un autre pouvoir, puisqu’il n’existe qu’en union avec son chef le Pontife romain et jamais en dehors de son chef, et sans préjudice pour le pouvoir de celui-ci (Lumen gentium 22). Ce que souligne lourdement la fameuse note explicative qui a été ajoutée pour répondre aux progressistes qui, eux aussi, voyaient le collège comme un contre-pouvoir au pouvoir du pape.

    (Quant à l’esprit du concile en la matière, le véritable esprit du concile, c’est l’insistance sur l’Eglise vue comme communion, en tant que corps mystique du Christ, ce qui est d’une autre portée spirituelle que de privilégier son aspect de société hiérarchique.)

    La question est que, dans les discussions avec Rome, il ne suffira pas de donner l’interprétation que l’on fait du concile, il faudra se référer aux textes…

  • L’objectif de la loi SRU

    Lu sur altermedia

    Dès l’ouverture du débat sur le logement à l'Assemblée, le gouvernement renonce officiellement à modifier les règles de calcul de logements sociaux dans les villes qui en vertu de la Loi SRU doivent atteindre 20%.

    La loi SRU ne concerne en effet que les logements loués. Or, beaucoup d’élus souhaitaient, à juste titre, ajouter aux décomptes du parc social, les logements sociaux en accession à la propriété.

    La gauche, résolument contre, a fait le forcing et cette modification logique est enterrée.

    On peut se demander pourquoi exclure ainsi les logements sociaux en accession à la propriété qui permettent également d’assurer la mixité sociale répondant ainsi à l’ objectif affiché de la Loi SRU.

    Tout simplement parce que l’objet de Loi SRU n’est pas la mixité sociale mais l’étalement de l’immigration dans tous les quartiers. Dès lors que l’accession à la propriété sociale concerne particulièrement les couches populaires franciennes, ces logements ne doivent pas être pris en compte.

  • « Balle perdue »…

    Un chauffeur-livreur a été blessé hier en fin de matinée par une balle perdue dans le quartier de la Grande-Borne à Grigny.

    Selon les premiers éléments de l'enquête, des coups de feu ont retenti alors que deux hommes avaient une "explication". Le chauffeur-livreur qui passait par là a pris une balle dans l’épaule…

  • L’islam réel à Rosengaard

    A Rosengaard, quartier « sensible » de Malmö (Suède), où des émeutes avaient éclaté en décembre après la fermeture (par son propriétaire) d’un « centre culturel » musulman, les islamistes contrôlent le comportement des familles et fixent les règles de la vie sociale, constate un rapport remis au gouvernement.

    Les femmes qui ne portaient pas le voile dans leur pays d'origine sont contraintes de le revêtir, les jeunes filles sont mariées à l’étranger, "des familles qui viennent de s'installer et qui n'ont jamais été particulièrement religieuses ou traditionnelles admettent qu'elles vivaient plus librement dans leur pays d'origine".

    « C’est complètement inacceptable », dit le ministre de l’Intégration…

    (Ne disons pas : pauvres Suédois. Il en est ainsi de plus en plus dans certains quartiers de villes françaises.)

  • Les Turcs en Allemagne : « pour toujours étrangers »

    Lu chez François Desouche, d’après un article du Monde

    Selon une étude publiée lundi 26 janvier par l’Institut berlinois pour la population et le développement, la communauté turque - 2,8 millions de personnes, dont un million de naturalisés allemands - souffre d’un taux exceptionnellement élevé de chômage et d’échec scolaire, comparé à l’ensemble des immigrés vivant outre-Rhin: 30 % des jeunes d’origine turque quittent l’école sans le moindre diplôme, seuls 14 % obtiennent le baccalauréat.

    Des chiffres “dramatiques”, a reconnu la secrétaire d’Etat chargée de l’intégration, Maria Böhmer.

    “Pour toujours étrangers”, titrait, polémique, l’hebdomadaire Der Spiegel du 26 janvier.

    “L’Allemagne a trop longtemps pensé que ces immigrés, venus comme “travailleurs invités” dans les années 1950, retourneraient un jour chez eux. On en paie aujourd’hui les résultats“, regrette Franziska Woellert, l’une des auteurs de ce rapport.