Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Bonne nouvelle

Il n’y aura pas de statue de Galilée dans les jardins du Vatican.

Mgr Gianfranco Ravasi, le calamiteux président du Conseil pontifical pour la culture, avait lancé en mars l'idée d'une statue pour rendre hommage à l’astronome, mais "finalement cela ne se fera pas", a-t-il déclaré sans donner d’explication. Il a seulement précisé que, malgré l'existence d'un sponsor et la réalisation d'une maquette, la statue ne verra pas le jour "pour le moment", car "nous avons plutôt suggéré au sponsor de financer des institutions qui se consacrent à la philosophie et à la science en Afrique".

Mgr Ravasi était interrogé lors d'une conférence de presse pour présenter un congrès international sur Galilée organisé du 26 au 30 mai à Florence par une institution jésuite avec le soutien du Vatican.

Il en a profité pour répéter à propos du procès de Galilée que "ce fut une erreur d'avoir voulu empêcher la légitime autonomie de la science". Or ce n’est pas du tout la question, comme le prouve le fait que le principal inquisiteur à ce procès, saint Robert Bellarmin, était précisément convaincu de la légitime autonomie de la science, comme l’était le pape Urbain VIII qui avait d’abord soutenu les travaux de Galilée, et comme l’était, 90 ans plus tôt, le pape Paul III auquel Copernic avait dédié son livre établissant l’héliocentrisme (voir Daoudal Hebdo N° 13).

C’est une bonne nouvelle qu’il y ait eu une opposition au projet de Mgr Ravasi et que cette opposition ait remporté la partie. (Il n’est pas interdit de se souvenir du propos de Benoît XVI sur « l’arrogance » des scientifiques, et sur le fait que la science a besoin de la théologie pour ne pas errer, lors du congrès pour le 10e anniversaire de l'encyclique Fides et ratio.)

Commentaires

  • Galilée était un faiseur plus qu'un scientifique. Sa seule découverte (c'est déjà pas mal) c'est la lunette astronomique.

    Pour qui lit les pièces des deux procès (espacés de vingt ans), le procès n'était pas ce que la "légende noire" maçonnique a inventée.

    Il n'a jamais été maltaité et sa seule punition a été une assignation à résidence (après le deuxième procès), peine qu'il n'a jamais exécutée.

    Ajoutons que Galilié était un catholique convaincu, qu'il avait deux filles naturelles qui se sont faites religieuse toutes le deux. Il était ami du pape.

    Il ne serait certainement pas d'accord avec l'exploitation anticatholique de ses mésaventures avec l'Inquisition.

    Mais d'ici à mettre sa statue au Vatican, pour un scientifique de deuxième zone, qui n'a comme qualité que d'avoir été exploité contre la religion, c'est de la folie.

  • Galilée n'a fait que perfectionner la lunette astronomique. Pour faire des découvertes surprenantes sur ce faux "génie" je conseille l'essai du juif hongrois Arthur Koestler," les Somnambules, essai sur l'histoire des conceptions de l'univers", Calmann-Lévy 1960 dont les conclusions sont reprises par le Dr Ph Decourt 'Les vérités indésirables vol 1, faut-il réhabiliter Galilée" 1989, Ed Archives Int. Claude Bernard.
    Et A. Koestler, co-fondateur du Betar sioniste n'était pas ce que l'on peut appeler un ami de l'Eglise.
    Et il y a aussi la thèse de D. Tassot, "la bible au risque de la science".
    Pour la question scientifique de fond: aucune des hypothèses héliocentrique ou géocentrique n'est démontrable par un observateur se trouvant dans le système en mouvement. Le mouvement absolu ne nous est pas accessible. Les 2 systèmes sont symétriques et pour preuve, la NASA et l'Agence spatiale européenne font leurs calculs d'orbites avec la terre comme référence fixe. Le choix de l'une ou l'autre hypothèse ne se fait pas sur des critères scientifiques.

  • Le problème c'est que Galilée avait pour hypothèse que les orbites des planètes étaient circulaires. sa démonstration ne pouvait tenir debout puisqu'en réalité les orbites sont elliptiques (merci Kepler). Sa démonstration contenaient donc des erreurs mathématiques.

  • En effet, les orbites des planètes étant très légérement elliptiques les systèmes de Ptolemée et de Copernic devaient faire appel aux épicycles. Le système de Copernic necessitait plus d'épicycles que celui de Ptolémée et prédisait les éclipses avec une erreur très supérieure.
    Les calculs de Képler ne furent possibles qu'après son séjour d'un an au Danemark auprès de Tycho Brahé (géocentriste) où il bénéficia des mesures astronomiques remarquables de son hôte. Il faut savoir que Képler avait une très mauvaise vue et n'a jamais fait d'observations lui-même. Galilée aussi avait des problèmes de vue et sa description des anneaux de Saturne est hallucinante). , Képler a longtemps hésité entre géo et héliocentrisme (parfaitement équivalents, je le répète) et son choix n'eut rien à voir avec des arguments scientifiques. Il était membre d'une secte protestante repoussée par les protestants eux-mêmes (qui étaient géocentristes dans leur totalité). Et très anti-catholique par principe (voir son calcul de la date de naissance du Christ, très orienté anti-Denis-le-Petit). Le mythe Galilée a du mal a résister à une étude honnête des documents historiques. Que le XXIe siècle avec ses moyens en investigation et documentation continue à propager le bobard n'a rien à voir avec la droite raison. Cela veut dire que la propagande est plus forte que la droite raison. Cela craint pour l'avenir!

  • En effet, les orbites des planètes étant très légérement elliptiques les systèmes de Ptolemée et de Copernic devaient faire appel aux épicycles. Le système de Copernic necessitait plus d'épicycles que celui de Ptolémée et prédisait les éclipses avec une erreur très supérieure.Les calculs de Képler ne furent possibles qu'après son séjour d'un an au Danemark auprès de Tycho Brahé (géocentriste) où il bénéficia des mesures astronomiques remarquables de son hôte. Il faut savoir que Képler avait une très mauvaise vue et n'a jamais fait d'observations lui-même. Galilée aussi avait des problèmes de vue et sa description des anneaux de Saturne est hallucinante). , Képler a longtemps hésité entre géo et héliocentrisme (parfaitement équivalents, je le répète) et son choix n'eut rien à voir avec des arguments scientifiques. Il était membre d'une secte protestante repoussée par les protestants eux-mêmes (qui étaient géocentristes dans leur totalité). Et très anti-catholique par principe (voir son calcul de la date de naissance du Christ, très orienté anti-Denis-le-Petit). Le mythe Galilée a du mal a résister à une étude honnête des documents historiques. Que le XXIe siècle avec ses moyens en investigation et documentation continue à propager le bobard n'a rien à voir avec la droite raison. Cela veut dire que la propagande est plus forte que la droite raison. Cela craint pour l'avenir!

  • Merci "duport" pour vos informations.

    Je reste persuadé que la datation de Denis le petit est valable (c'est celle sur laquelle nous vivons) Naturellement, il est impossible aujourd'hui de trouver une défense de cette datation. La défense en a même été abandonné par le Saint Siège. Existe-t-il un ouvrage objectif sur la question ?

    Moi je me refuse à croire que les Juifs pieux qui composaient la première communauté chrétienne aient mal jugé des dates. On sait le scrupule avec lequel ils conservaient les archives (détruites par Titus), les dates, les filiations.

    Les datations anti Denis le petit supposent que les premiers chrétiens étaient des primitifs, sans culture, un peu obtus, incapables de se reconnaître dans le temps. Or ils avaient noms Marie de Nazareth, Joseph de Nazareth, Jésus de Nazareth... et il n'y a pas de solution de continuité dans la mesure du temps avec saint Pierre et les papes qui ont fixé le calendrier à sa suite.

  • Bossuet refuse de prendre partie dans la querelle des chronologistes dans le Discours sur l'histoire universelle.

    "Quand je vous parle de l’ordre des temps, je ne prétends pas, monseigneur, que vous vous chargiez scrupuleusement de toutes les dates ; encore moins que vous entriez dans toutes les disputes des chronologistes, où le plus souvent il ne s’agit que de peu d’années. La chronologie contentieuse qui s’arrête scrupuleusement à ces minuties a son usage sans doute ; mais elle n’est pas votre objet, et sert peu à éclairer l’esprit d’un grand prince. Je n’ai point voulu raffiner sur cette discussion des temps ; et parmi les calculs déjà faits, j’ai suivi celui qui m’a paru le plus vraisemblable, sans m’engager à le garantir.

    "Que dans la supputation qu’on fait des années depuis le temps de la création jusqu’à Abraham il faille suivre les septante qui font le monde plus vieux, ou l’Hébreu qui le fait plus jeune de plusieurs siècles : encore que l’autorité de l’original Hébreu semble devoir l’emporter, c’est une chose si indifférente en elle-même, que l’église qui a suivi avec saint Jérôme la supputation de l’Hébreu dans notre vulgate, à laissé celle des septante dans son martyrologe. En effet, qu’importe à l’histoire de diminuer, ou de multiplier des siècles vides, où aussi bien l’on n’a rien à raconter ? N’est-ce pas assez que les temps où les dates sont importantes aient des caractères fixes, et que la distribution en soit appuyée sur des fondements certains ? Et quand même dans ces temps il y aurait de la dispute pour quelques années, ce ne serait presque jamais un embarras. Par exemple, qu’il faille mettre de quelques années plutôt ou plus tard, ou la fondation de Rome, ou la naissance de Jésus-Christ : vous avez pu reconnaître que cette diversité ne fait rien à la suite des histoires, ni à l’accomplissement des conseils de Dieu. Vous devez éviter les anachronismes qui brouillent l’ordre des affaires, et laisser disputer des autres entre les savants."

    http://pagesperso-orange.fr/fdomi.fournier/Generalite/Bossuet/DHU_10.htm#10

    La question de la date précise de la naissance du Christ, base de notre calendrier reste donc posée.

  • En effet Denis, la question reste posée car Képler s'est basé sur une incohérence chez Flavius Josèphe qui date la mort d'Hérode vers 4 à 6 av JC ou 4 ap JC selon le passage. Hughes de Nanteuil dans une petite brochure en faisait l'historique (titre? éditeur? année?). Képler s'est basé sur sa réputation d'astronome et sur une allusion à une éclipse de lune à pâques avant la mort d'Hérode pour imposer ses années avant JC. Mais il a omis de signaler qu'une autre éclipse de lune visible à Jérusalem pouvait dater la mort d'Hérode et 4 ou 5 après JC, ce qui justifiait à nouveau le comput de Denys le Petit, qui n'a fait que reprendre les calculs des savants juifs et chrétiens du 1er siècle. ET sur la question il y a eu des tonnes d'âneries couchées sur le papier, toutes pour discréditer le calendrier de l'Eglise. Si les arguments avaient été sérieux, on aurait fait la correction. On est bien passé du calendrier julien au grégorien!
    Bossuet, impressionné par képler a laissé la question libre. Pourtant les Jésuites de l'époque étaient armés pour faire face au dilemme.
    Si je trouve les ref d'Hughes de Nanteuil, je vous les passerai
    Duport

  • Merci à Duport et à Denis Merlin pour cette intéressante discussion.

  • Merci surtout à vous pour ce blog.
    Le complément que je n'avais pas hier:
    Sur les dates de naissance et de mort de Jésus
    Nanteuil, Hugues de
    préface de : Georges Cerbelaud-Salagnac
    Téqui , Paris
    Parution : Janvier 1988
    On doit pouvoir le trouver à La Procure
    Bonne journée

Les commentaires sont fermés.