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Un milliard pour 50 quartiers

Christine Boutin disait qu’elle n’était pas d’accord avec un nouveau plan banlieue qui consiste à déverser toujours plus d’argent. Fadela Amara paraissait acquiescer plus ou moins en disant, tout en conservant son mystérieux plan, que son objectif n’était pas un nouveau plan mais une « dynamique ».

Madame Figaro de samedi prochain publie ces propos de Fadela Amara :

« Nous allons dégager un milliard d’euros pour désenclaver cinquante quartiers prioritaires... Nous allons mettre le paquet sur les cinquante quartiers les plus en difficulté.... »

Il s’agit donc toujours bien de déverser toujours plus d’argent sur les banlieues « sensibles ». Et en effet, un milliard d’euros, c’est un « paquet ».

Les propos de Fadela Amara datent en fait de décembre. Mais son cabinet a confirmé qu’ils étaient toujours d’actualité.

Un autre petit exemple de la prose de la secrétaire d’Etat ?

« L’objectif est de casser les préjugés et de montrer que la banlieue c’est aussi la France. Nous installerons des bureaux de recrutement au pied des cités, avec des partenaires privés et publics. Pour les jeunes sans qualification, nous proposerons un parcours sécurisé avec des coachings, des formations, le financement du permis de conduire si besoin... Nous lancerons des expérimentations. Dans certains établissements, nous allons créer des pôles d’excellence avec apprentissage du solfège, du chinois, ou du latin ou du grec dans les collèges... »

On croyait qu’il n’y avait plus d’argent dans les caisses. Mais pour la discrimination positive à fonds perdus, il y en a...

Commentaires

  • Euh, elle a fumé quoi là ?
    Avant de leur enseigner le sanskrit ou le japonais, il faudrait d'abord leur inculquer les bases, à ces jeunes complètement désocialisés, c'est-à-dire comprendre parler et écrire correctement le français (accessoirement le respect et la politesse, à ne pas se sentir insulté si quelqu'un les regarde etc etc). Après on pourra passer à une étape ultérieure. Je pense qu'elle n'a aucune mais alors vraiment aucune notion de ce que peut être la pédagogie.

  • Ce n'est qu'un nième plan pour les banlieues, mais, avec celui-ci, on y gagne en pittoresque !

    En 1990, peu après les émeutes (déjà !) de Vaulx-en-Velin, M. Rocard, premier ministre, avait compris et avait la solution : on allait réparer les ascenceurs, les boîtes aux lettres, repeindre les immeubles, et, miracle, les "jeunes" des banlieues allaient retrouver le chemin de la socialisation.

    Son plan fut exécuté (beacoup d'argent dépensé, etc.) et puis ?

    Le nouveau plan est plus original. Au fond, M. Rocard n'avait pas compris le vrai malaise, mais F. Amara, elle, l'a compris. Donc au menu : parcours sécurisé (sic), et puis surtout, des cours de solfège, du latin, du grec, du chinois...

    Ces braves jeunes vont tout-à-coup devenir des virtuoses du violoncelle ou du piano, et vont nous réciter Homère ou Confucius !

    Je pense qu'il vaut mieux en rire... en attendant, d'ici à quelques années, le nouveau plan.

    D'ici là, on aura, dans un autre domaine, la sécurité sociale, un nouveau plan de sauvetage.

    Nous n'avons plus de problèmes, nous avons des ministres et des plans !

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