Dans un entretien que publie le Corriere della Sera, Lech Walesa donne son opinion sur l’affaire Wielgus. L’archevêque de Varsovie, qui a reconnu avoir été sur le papier un agent de la police secrète communiste, et a démissionné au moment même de son intronisation, « a commis un péché véniel, une petite chose qui a entaché un passé par ailleurs exemplaire », considère Lech Walesa, qu’on ne peut pas soupçonner d’indulgence envers les collaborateurs de la police secrète. Et il juge que les conséquences de ce « péché véniel » sont « disproportionnées, comparées aux mérites d'une longue vie pastorale ».
Et Lech Walesa met en cause les communistes, qui sont « encore redoutables », et les anciens agents des services communistes, qui sont « des spécialistes de la déstabilisation » : « Les communistes en Pologne sont forts, organisés. Le gouvernement menace de priver de leur retraite les anciens agents de la police secrète et de les exclure des emplois publics ? Ils réagissent. Si on les cherche trop, ils peuvent devenir dangereux. »