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TERRIFIANT

Radio Vatican :

« Le Pape François a célébré la messe de la "Cène du Seigneur" dans la chapelle de la prison pour mineurs de Casal del Marmo, à Rome. Une liturgie accompagnée à la guitare par plusieurs détenus et volontaires de la prison. Le Pape a procédé au rite du lavement des pieds. Dix garçons, dont deux musulmans, et deux filles ont ainsi évoqué les douze apôtres, lorsque le Christ avait pris avec eux son dernier repas avant la Passion. »

Le pape se met à genoux devant des musulmans.

En soi, c’est monstrueux. Mais en outre, quand on connaît la psychologie des musulmans, c’est proprement effroyable. Il ne reste qu’à prier pour que les conséquences ne soient pas selon la logique des choses.

Commentaires

  • Et dans le monde "tradi" c'est le silence...

  • Les tradi se taisent....ils vont recevoir un grand nombre de nouveaux fidèles.

  • C'est la grande fratrie universelle au service du NOM,il fallait s'y attendre et on en verra bien d'autres sous le pontificat de François;mais lui-même se rend-il bien compte de la portée de ses gestes,probablement pas;il paraît un peu fou-fou mais sincère dans son désir de dépouillement;le malheur vient de son entourage qui ne paraît pas en mesure de lui faire des remontrances,un pape largement caractériel,donc.
    J'ai remarqué qu'il ne porte plus l'anneau du pêcheur.

  • Le bienheureux Jean-Paul II a embrassé le coran, notre bien aimé Pape émérite a eu des gestes parfois étranges vis-à-vis de l'islam, c'est maintenant à notre Saint Père de faire de même.

    Je ne crois pas avoir vu les conséquences pourtant logique que l'embrassement du coran aurait pu produire.

  • Le baiser au Coran est peut-être la seule chose que je reproche à Jean-Paul II, mais cela ne pouvait être vu par les musulmans que comme un signe de respect pour leur religion.

    Le geste de François est tout autre: C'EST UN SIGNE DE SOUMISSION.

    Si vous ne voyez pas ce que cela veut dire, et si vous ne voyez pas la différence, je ne peux rien pour vous.

  • «Cum ergo videritis abominationem desolationis quae dicta est a Daniele propheta, stantem in loco sancto (qui legit intellegat)...»
    (Matth. XXIV, 15)

  • Il est clair que le seul rapprochement à faire est en direction des orthodoxes et des anglicans en les incitant d'ailleurs à rejoindre Rome avec des modalités bien sûr.Tout pontife avec un grain de bon sens mettrait en oeuvre cette politique.
    Bon,on constate que François massacre la liturgie délibérément;il est condamnable à ce sujet.
    Pour le reste,on doit juger sur ses actes.
    Souhaitons qu'il n'autorise pas le mariage des prêtres et qu'il ne permette pas aux femmes d'entrer dans les ordre sacrés.
    On ne peut que prier.

  • Je n'ai jamais cru aux prophéties sauf depuis "son" élection.
    Il est bien Pierre le Romain car il ne se veut qu'évêque de Rome.
    Lors de son élection, il ne s'est adressé qu'à Rome.
    Il appelle Benoît XVI "évêque émérite", etc., etc.
    Par son nom, il est l'unique; rien avant, rien après (pas de numéro).
    Il fustige tous ces prédécesseurs qui "manquaient terriblement d'humilité" (c'est en tout cas ce qu'il nous démontre par son attitude)
    Pour être le dernier "pape?" il faudra bien qu'il promulgue "quelque chose" que les parties encore saines de l’Église ne pourront pas admettre.

    Opinion personnelle: les jours des dernières troupes pontificales sont comptés; lisez bien son homélie des rameaux.

  • Mais en prenant la chose par l'autre bout. Ces jeunes musulmans qui acceptent de figurer dans une célébration catholique, dans le rôle symbolique d'un apôtre, sont-ils encore des musulmans "hallal"? Le pape ne s'agenouille pas devant leur origine religieuse, mais un geste de ce genre reste susceptible de bouleverser et de convertir au Christ. c'est de l'Évangélisation... Je suis plus inquiet pour ma part de compter deux filles parmi les Douze...

    et M. Daoudal, faites nous un billet sur l'homélie de la messe Chrismale, il n'y a pas que des choses à critiquer, non?

  • J'avais commencé à écrire quelque chose sur son effarant document du conclave, et j'ai arrêté. Puis je me suis retenu de parler de cette homélie. Je ne vais pas taper sur le pape en permanence.

    En ce qui concerne cette homélie, je constate que l'onction du Christ "est pour les pauvres, pour les prisonniers, pour les opprimés". Et au cas où on n'aurait pas compris: "Le Seigneur le dira clairement [mais où donc???] : son onction est pour les pauvres, pour les prisonniers, pour les malades, pour ceux qui sont tristes et seuls." Les autres n'ont qu'à aller voir ailleurs. Mais je n'irai pas voir ailleurs, parce que ce n'est pas vrai. Je retiens seulement que le pape ne parle pas pour moi. Donc je n'en parle pas.

    Ou bien faut-il parler du jargon sociologique des "périphéries existentielles" ?

    Faut-il parler du mépris pour les prêtres qui "collectionnent les antiquités" ? Mépris qui n'est pas pour ces prêtres, mais pour la tradition?

  • Geste de dimmithude.

  • Pour surenchérir "cum grano salis" sur cette espèce d'obsession à vouloir être avec les pauvres, être pour les pauvres, et à "faire pauvre" :
    Dans "Prêtre rejeté", l'abbé Bryan Houghton, avec son célèbre humour, évoque la figure de l'abbé Francis Burdett (+ 1943) qui "(...) déjeunait habituellement au Ritz. «Tous les prêtres, disait-il, courent après les pauvres. Ils oublient que les riches aussi ont une âme - et qu'elle est souvent en grand danger». Il devint donc l'aumônier du Ritz..." (p.33).
    Ce que nous attendons du Souverain Pontife c'est qu'il soit le Père de tous les fidèles de l'Eglise et qu'il n'en délaisse aucun, et surtout pas en se focalisant sur des critères socio-économiques, mais qu'il travaille au salut de toutes les âmes... autant que possible en n'appauvrissant pas la Sainte Tradition, la richesse et le symbolisme liturgiques, au nom de conceptions personnelles héritées de la décadence théologique et spirituelle des années 60-70 du siècle dernier!

  • Le dernier mot de Jésus, c'est d'aimer l'homme.

    Le sanctuaire de la Divinité, c'est l'homme.

    Le Pape a genoux devant ces jeunes de toute croyance, c'est Jésus à genoux devant toute l'humanité.

  • Et qui nous apprend que parmi les apôtres il y avait deux femmes et deux musulmans.

  • Les musulmans sont les samaritains de notre temps.

    (cf. le bon samaritain, Jésus et la samaritaine)

  • Le bon Samaritain est un étranger qui soigne un homme blessé. C'est Jésus qui soigne l'humanité. Je ne vois pas le rapport.

    Non seulement Jésus ne s'agenouille pas devant la Samaritaine, mais il lui dit ses quatre vérités (en plus de la Vérité sur l'adoration de Dieu).

    De toute façon la question n'est pas là. Le pape peut visiter les prisonniers tous les jours de l'année, sauf le Jeudi Saint. Et il est en outre aberrant d'effectuer un rite liturgique, déjà déplacé, avec des non-baptisés, au terme d'un carême dont toute la liturgie nous montre ce qu'est le parcours catéchuménal.

  • La préférence pour les pauvres, les malades, les prisonniers, les étrangers (dans ce cas précis les musulmans) elle évidente pour qui lit les écritures sainte. Oui, Daoudal, il est TERRIFIANT de savoir que Dieu est bon car nous ne le sommes pas !

    Mt 25:34-46

    Alors le Roi dira à ceux de droite : "Venez, les bénis de mon Père, recevez en héritage le Royaume qui vous a été préparé depuis la fondation du monde.
    Car j'ai eu faim et vous m'avez donné à manger, j'ai eu soif et vous m'avez donné à boire, j'étais un étranger et vous m'avez accueilli, nu et vous m'avez vêtu, malade et vous m'avez visité, prisonnier et vous êtes venus me voir. "
    Alors les justes lui répondront : "Seigneur, quand nous est-il arrivé de te voir affamé et de te nourrir, assoiffé et de te désaltérer, étranger et de t'accueillir, nu et de te vêtir, malade ou prisonnier et de venir te voir ?"
    Et le Roi leur fera cette réponse : "En vérité je vous le dis, dans la mesure où vous l'avez fait à l'un de ces plus petits de mes frères, c'est à moi que vous l'avez fait. "
    Alors il dira encore à ceux de gauche : "Allez loin de moi, maudits, dans le feu éternel qui a été préparé pour le diable et ses anges.
    Car j'ai eu faim et vous ne m'avez pas donné à manger, j'ai eu soif et vous ne m'avez pas donné à boire, j'étais un étranger et vous ne m'avez pas accueilli, nu et vous ne m'avez pas vêtu, malade et prisonnier et vous ne m'avez pas visité. "
    Alors ceux-ci lui demanderont à leur tour : "Seigneur, quand nous est-il arrivé de te voir affamé ou assoiffé, étranger ou nu, malade ou prisonnier, et de ne te point secourir ?"
    Alors il leur répondra : "En vérité je vous le dis, dans la mesure où vous ne l'avez pas fait à l'un de ces plus petits, à moi non plus vous ne l'avez pas fait. "
    Et ils s'en iront, ceux-ci à une peine éternelle, et les justes à une vie éternelle. "

  • Le pape ne parle pas de préférence mais d'exclusivité.

    Vous croyez vraiment que je ne connais pas les évangiles ? Vous me faites rire.

  • Votre post pose plusieurs questions.
    D'abord le lieu : je crois que le cérémonial des évêques de 1984 (n°51 mais je n’ai pas le texte) prescrit la célébration à la cathédrale avec le peuple et les ministres (ordonnés ou non). Cependant le Pape est au-dessus de la loi ecclésiastique en tant que législateur suprême, dont les décrets et sentences ne sont susceptibles ni d’appel ni de recours et qui ne peut être jugé judiciairement par personne. Ceci n'empêche pas de réfléchir au caractère (exceptionnel ou non) de cette "auto dispense", à l'exemple donné en matière de fidélité au rite et surtout de signification induite par cette exécution particulière des rites.

    Ensuite, le droit liturgique (Missel Romain 2002) prévoit que ce sont des hommes qui participent au lavement des pieds opéré par celui qui préside et seulement par lui. Concernant le Pape, voir ci-dessus. Mais, nous concernant, on entre ici dans la discussion de la "coutume contra legem" non explicitement réprouvée par le droit. Les évêques français et autres, d'après mes sources juridiques, ont refusé de traiter ce cas par la dispense pour des raisons "politiques" (ce qui eût été une façon d'affirmer le droit et de se mouiller !). Il reste donc l'interprétation par la coutume, qui est très problématique. Parce que l'on confond sans cesse coutume et usage, et que les conditions légales pour l'établissement d'une coutume consolidée même contre la loi ne sont ni connues ni respectées. [On ne peut s’empêcher de penser ici au statut légal du rite tridentin entre Paul VI et Benoît XVI, dont je pense en gros qu’il était celui d’une « coutume contra legem » immémoriale non explicitement réprouvée par le droit.] De plus, le point de départ du temps et la durée du temps de la coutume restent aléatoires. Quoi qu'il en soit en droit, on est là encore renvoyé à un problème de signification : on déconnecte dans l'exécution du rite l'institution de l'Eucharistie de celle du sacerdoce apostolique en relation avec le mandat du Seigneur de faire l'Eucharistie, prenant en compte l’impossibilité de droit divin de conférer l’ordination sacerdotale aux femmes.
    Tout le problème est donc de savoir si cela fera école, au plan même du sens induit par l’exécution des rites. Au plan de l’espace (cathédrale ou non), au plan des participants (hommes ou non), se profile un risque, non seulement du tourisme liturgique, mais plus profondément de la réduction du rite à un témoignage profane ou humaniste. Le risque réduction de l’Eglise sacramentelle (Lumen Gentium 1 et 8) à une ONG « pietosa » est-il évité dans ce cas précis ? Le risque d’une d’estompement des institutions et des missions fondamentales de l’Eglise est-il évité ? Concernant les répercussions dans les Eglises particulières, on peut se poser explicitement la question.
    Le malaise (en tout cas, le mien) est directement lié à la participation de non-chrétiens à ce rite. Et là, c’est plus grave. Je ne parle pas ici de l’agenouillement devant une personne humaine, et qui plus est non-chrétienne, et qui plus est musulmane (et votre protestation concernant la « soumission » n’est pas totalement prégnante à mon sens), bien que là encore, on n’échappe pas à un double problème : on n’efface pas comme cela le phénomène d’entrainement ou de contagion dans les Eglises particulières, et puis, ce qui est donné étant reçu « ad modum recipientis », se pose la question de la réception de ce geste par des musulmans en relation avec l’interprétation qu’ils en font. De cela aussi, on est responsable, même si l’autre reste autre et si, dans un « quant à soi », on reste formellement chrétien. Se posera alors la question de la clarté des gestes dans une situation et par rapport à la fonction publique pontificale. Celle-ci devant être portée dans le temps et par un homme, et comme le Pape seul est appelé à « faire le Pape », cela le concerne en sachant avec déférence que cela nous concerne.
    Quelle que soit l’interprétation, on est coincé dans une sorte de quadrature du cercle : ou bien ce geste est liturgique, et se pose la question de la participation visible et intérieure (la « participatio actuosa » de Sacrosanctum Concilium) d’un non-baptisé à la liturgie. Ou bien ce geste est humaniste, et se pose la question de la désacralisation en situation liturgique devenue opaque et ambiguë en termes de sacralité (liturgique et finalement ecclésiologique), avec des répercussions déjà tangibles, particulièrement en milieu français. On pourrait même se demander si ce que Jean-Paul II et Benoît XVI ont fait pour chasser le diable par la fenêtre et restituer la limpidité originelle de la réforme de Paul VI (sans contrefaçons) ne va pas inciter le diable à refranchir la porte d’entrée avec 7 autres démons. [Quand on sait, par le Cardinal Virgilio Noè, mort en 2008, que la phrase de Paul VI en 1972 sur les "fumées de Satan" visait principalement les abus liturgiques généralisés, on a de quoi frémir]

    Oserai-je aller plus loin, aller très loin ? Je crois qu’une définition unilatérale de l’Eglise en termes missionnaires, c’est-à-dire en termes de finalité, est une erreur ; qui plus est, une répétition à nouveaux frais, une version évangélique de la théologie de la libération. Tout doit s’effacer devant l’évangélisation (ce qui est faux) en tant que finalité de l’Eglise et de son activité (ce qui est vrai sur cette terre). Une telle vision pèche en termes philosophiques (aucune réalité créée, ni Dieu dans l’unité de son essence, ne se définissent exclusivement par l’être « ad alium », mais seulement les personnes trinitaires en un seul Dieu) et en termes théologiques (la mission s’enracine dans l’être sacral de l’Eglise qui s’augmente en poursuivant une finalité qui lui est ontologiquement homogène sur cette terre). La sacralité de l’Eglise est la principale victime de cet évangélisme qui ne procède plus que de l’Evangile proclamé et non de la sacralité de l’Eglise, inscrite perpétuellement dans son être et protégée en bien public par le droit. Le nouveau progressisme spiritualiste déclare – j’en suis témoin – que ce qui compte désormais, ce n’est pas la liturgie mais l’évangélisation ad extra. D’où une moindre attention à la sacralité, à la sacramentalité, et finalement une réduction insensible de cette dernière à une opérativité essentiellement touchante, dans une action produisant du ressenti. D’où une moindre attention de la hiérarchie à son caractère propre, à son origine sainte et sanctifiante (sens du mot « hiérarchie » selon le Cardinal Ratzinger), l’essentiel étant de caresser et de produire du ressenti, fût-ce au nom du Seigneur. Un certain évangélisme, au moins dans sa répercussion, mène tout droit à la désacralisation de l’Evangile, Evangile proclamé qui n’est pas d’abord un document, mais le Christ en personne prolongé dans Son Eglise qui est Son Corps. Or, s’il ne faut pas faire de procès d’intention ou en hérésie formelle, on peut considérer légitimement avec attention, parfois avec angoisse, l’impact des privautés liturgiques d’où qu’elles viennent sur le retour en force de la religion séculière.
    Je ne cesse de penser à Jean-Paul II qui fulminait y compris juridiquement contre les abus liturgiques, et à Benoît XVI qui situait la crise liturgique au centre de la crise de l’Eglise, de sa compréhension, de sa mission, et de sa destinée céleste.
    Dans ce moment provisoire, que j’appréhende de façon bienveillante, attentive et priante, comme tout chrétien, j’espère la lumière ; s’agit-t-il d’une simple et forcément imparfaite « captatio benevolentiae », ou s’agit-il d’un programme "charismatique" risqué et déterminé ?
    Concernant la liturgie, un prêtre qui voudra vraiment favoriser loyalement le respect extérieur et intérieur de la liturgie pourra-t-il continuer à le faire dans la forme « ordinaire » du rite latin ?

  • A propos du pape au-dessus de la loi, cela ne m'intéresse pas en soi, parce que les impératifs de l'ecclésiologie sont tout autre chose qu'un texte juridique, mais j'ai lu récemment (chez le P. Scalese, peut-être), une précision intéressante, c'est que le pape n'est pas un anarchiste. Qu'il soit au-dessus de la loi veut dire qu'il peut changer la loi sans en référer à quiconque, mais cela n'empêche qu'il doit respecter la loi tant qu'il ne l'a pas changée. la papauté n'est pas le règne de l'arbitraire.

  • Je ne sais si vous allez plus loin ou très loin, mais ce que vous décrivez est bel et bien ce que pense le nouveau pape, et ce qu'il a commencé à dire et à faire. Il s'agit en effet d'évangélisme, d'un prétendu "catholicisme évangélique", qui n'a plus rien de catholique (en dehors peut-être d'une dévotion à la Vierge, et, bien sûr et surtout, de l'obéissance au pape...).

    Vous êtes évidemment conscient de cela. Je le précise seulement pour les lecteurs.

  • A la suite de Jean Paul II et Benoit XVI qui ont prepape le chemin, le Pape Francois, guide par l Esprit saint, va conduire l Eglise catholique a etre davantage encore evangelique et charismatique. C est l oeuvre de Dieu

  • Ce sujet est déprimant. N'avez-vous pas des choses plus intéressante à débattre ? Je sais nous sommes Vendredi saint...

    Aux anti-pharisiens de première ligne et à tous ceux qui citent l'évangile pour accuser et maudire, je fais observer que peut-être monsieur Daoudal est le pauvre sur lequel nos anti-pharisiens de première ligne lancent les pierres.

    "Nicolas" n'est qu'un troll. C'est évident.

    Je signale aux personnes si charitables qu'elles lancent des pierres (morales) sur monsieur Daoudal, qu'à cette heure des enfants sont aux mains des barbares et que vous ne faites rien pour eux, sinon lancer des pierres à monsieur Daoudal (qui n'est certes pas un riche).

  • Merci pour votre message. Rassurez-vous, j'ai banni le troll (après avoir supprimé son dernier message par trop trollesque).

  • À mon avis, personne n'est juge du siège apostolique sauf en matière de droits de l'homme et au moins pour ce que le concerne.

    C'est-à-dire qu'il peut opposer ses droits naturels au Siège apostolique. Les droits de l'homme sont opposable au Siège apostolique. J'écris cela sous réserve, mais cela me semble bien vrai.

    Voici ce qu'écrivait Paul VI

    "Dans le désir de se convertir pleinement à son Seigneur et de mieux accomplir son ministère, l’Eglise entend manifester respect et souci des droits de l’homme à l’intérieur d’elle-même. Et l’Eglise a aussi acquis une conscience renouvelée de la place de la justice dans son ministère. Les progrès déjà réalisés en ce sens nous encouragent à poursuivre notre effort pour nous conformer sans cesse davantage à la volonté du Seigneur.

    L’Eglise sait d’expérience que le ministère de la promotion des droits de l’homme dans le monde l’oblige à un constant examen et à une incessante purification de sa propre vie, de sa législation, de ses institutions, de ses plans d’action. Le Synode de 1971 disait : « Quiconque ose parler aux hommes de justice doit d’abord être juste à leurs yeux ». Conscients de nos propres limitations, de nos déficiences et de nos échecs, nous pouvons mieux comprendre les manques des autres, institutions aussi bien que personnes. Dans l’Eglise comme dans les autres institutions ou groupements, il faut travailler à purifier les modes d’agir, les procédures ; il faut purifier aussi les relations que l’on peut avoir avec des structures et systèmes sociaux fauteurs de violations des droits de l’homme qui doivent être dénoncées."

    http://www.clerus.org/clerus/dati/2002-06/06-6/Ens_P6_74_02.htm

    Dans ce cadre les droits à la culture religieuse des Français est opposable au clergé, ainsi que la liberté religieuse. Le Pape n'est pas propriétaire de l'humanité. Cela dit, je pense que l'on ne peut juger le Pape et qu'il fait ce qu'il veut. J'oserais dire, nous aussi et aussi dans le cadre de nos droits.

  • En Espagne,dans la Tradition,on pense généralement qu'il s'agit d'une éclipse de la foi,de l'Eglise qui vit elle aussi sa Passion.
    Enfin,c'est quand même une épreuve,on avait pas besoin de tout cela,on demandait d'être rassurés par le nouveau pape pour traverser cette vallée de larmes,c'est pas du tout le cas.

  • Mais comment se fait-il que le pape François s'agenouille devant des pécheurs et des infidèles, et pas devant Jésus-Christ dans le Saint Sacrement, car il ne fait pas de génuflexion pendant la messe? Que faut-il en penser?

  • Bien vu !!!!!
    Je n'y avais pas pensé.

    Vous verrez, il va se rendre ultra populaire, ensuite, décréter quelque chose de contraire à la foi ou à la tradition et ceux qui réagiront seront traités comme des parias.

  • AU SECOURS, CA CONTINUE: (lu sur le site Vatican.va):

    L’homélie a été prononcée, comme c’est la tradition, par le prédicateur de la Maison pontificale. Le père Raniero Cantalamessa a implicitement encouragé le pape François à abattre dans l’Eglise toutes les détritus du passé qui entravent l’évangélisation.

    Au terme d’un long exposé, après avoir cité Kafka, Hilaire de Poitiers, Bède le Vénérable et les Ecritures Saintes, le prédicateur de la Maison pontificale a pointé du doigt les murs qui divisent les églises chrétiennes entre elles, la bureaucratie poussée à l’excès, le poids des controverses passées, les lois et l’apparat.
    « C’est comme avec certains vieux édifices », a-t-il dit. « Au fil des siècles, pour s’adapter aux exigences du moment, on les remplit de cloisons, d’escaliers, de salles et de petites salles. Un jour on s’aperçoit que tous ces aménagements ne répondent plus aux exigences actuelles, qu’elles sont même un obstacle. Il faut alors avoir le courage d’abattre tout cela, et de ramener l’édifice à la simplicité de ses origines. C’est la mission que reçut un jour un homme qui priait devant le crucifix de Saint Damien : Va, François, et répare ma maison ».

  • N'est-il pas vrai qu'en lavant les pieds de ses disciples, Jésus entendait laver les pieds de tous les hommes et femmes, aussi vrai qu'Il désirait que tous deviennent ses disciples ? Jésus n'a là institué un rite liturgique réservé à la communauté chrétienne, raison pour laquelle saint Jean ne le mentionne pas dans le récit de l'Eucharistie, mais a donné l'exemple de la charité à laquelle justement conduit le fait d'être son disciple : aimer tous les hommes, jusqu'à se faire leur esclave, jusqu'à donner sa vie pour eux, y compris ses ennemis.

  • La Cène du Seigneur est la fête du sacerdoce catholique, l'institution de la Sainte Eucharistie.
    Pour être prêtre, Jésus n'a choisi que des hommes.
    (Jean-Paul II l'a inscrit dans le dépôt de la foi)
    Pour la Cène, Il n'a choisi que les apôtres (les évêques) et non ses disciples ou les saintes femmes ou Marie-Madeleine ou Sa Mère...

  • Merci, mon Père, pour ce point de vue qui rejoint ce que je pressentais, sans en être sûr. Il me semble même que les musulmans à qui le Pape a lavé les pieds pourraient avoir des ennuis de la part de coreligionnaires fanatiques. Car en acceptant ce lavement de pied, ces musulmans se sont montrés en sympathie avec le catholicisme, ce qui n'est pas anodin de leur part.
    Je pense que M. Daoudal se méprend sur le geste du nouveau Pape car il a perdu confiance en lui et qu'il croit trop à l'image progressiste que les médias ont fabriquée sur François.
    A la place de M. Daoudal et de tous les traditionalistes choqués, plutôt que de critiquer le Pape, je lui écrirais directement, pour demander des éclaircissements, car trop de critiques tuent l'espérance et minent la foi. Et à quoi bon de critiquer quelqu'un si on ne s'adresse jamais à lui ?

  • «... rien de si insidieux, de si perfide que leur tactique: amalgamant en eux le rationaliste et le catholique, ils le font avec un tel raffinement d'habileté qu'ils abusent facilement les esprits mal avertis.»
    St Pie X, encyclique "Pascendi Dominici Gregis"... qu'il est bon de relire dans son intégralité.

  • Autant le refus d'utiliser le ceremonial et les traditions de l'Eglise m'apparait comme une incroyable preuve d'orgueil (d'autant plus qu'on loue cette humilité sur tous les medias), autant ce lavement des pieds me parait le coeur du message évangelique.

    J'espere juste que les marques de respects démontrées par nos Papes vis à vis du mahométisme n'encouragent pas les barbus à se croire légitimés dans leur idéologie. Le lavement n'a pas la même perception chez les masses analphabètes manipulées qui règnent sur les territoire de charia. L'humilité a un goût d'humiliation...

    Enfin, après tant de démonstrations d'ouverture, est-il indécent d'imaginer quelques remontrances? Quand BXVI s'y est risqué, où était les soutiens de l'Eglise?

    J'accorde à Francois le bénéfice de son élection et accepte son message jusqu'à preuve du contraire. J'espère qu'il n'est pas un représentant d'un courant des années 70 qui a trop respiré les fumées protestantes et marxistes et dont l'Eglises souffrent tant.

    Jusqu'à maintenant, n'étant pas romain, je me sens un peu distant de cet évêque de rome qui ne se présente que comme celà.

  • à propos du refus des ornements liturgiques:
    sur le site Vatican.va

    "l'évêque de Rome", sans ornements liturgiques, en manteau, assis...
    à comparer avec Jean-Paul II souffrant mais marchant et portant la croix et les ornements...

  • « aimer tous les hommes, jusqu'à se faire leur esclave, jusqu'à donner sa vie pour eux, y compris ses ennemis. »

    Je vous rappelle toutefois qu'une sainte martyre de la Révolution française a refusé qu'un homme la touche. Elle a dit "jamais un homme ne m'a touchée." Il voulait pourtant "simplement" la préparer à être guillotinée… Prendre chaque pied d'une femme, le laver, puis l'essuyer, moi je trouve cela inconvenant.

    La foi n'abolit pas la raison. Le geste mystérieux et symbolique de Dieu lavant les pieds des hommes n'est pas contre la raison. N'abolissons pas le Concile Vatican II en quelques formules bien tranchantes et bien simplistes (ce qui semble être le but de François).

    Historiquement, Jésus n'a lavé les pieds que des apôtres, tous des hommes, tous des fidèles, tous sélectionnés sur ces critères. Autrefois dans les paroisses le curé lavait symboliquement les pieds de 12 "pauvres" sélectionnés parce que pauvres et paroissiens pour commémorer ce geste. Pardonnez-moi, mais prendre des femmes, surtout avec le risque d'imitation que cela comporte avec des situations scabreuses dans les paroisses... c'est irresponsable. En plus selon une photo il a fait un bisou aux pieds, je ne sais s'il a fait un gros bisou à chacun des pieds des femmes aussi... Je ne dois pas être pur comme lui, qui doit être vierge et chaste, mais c'est pour cela que cela me choque, vous comprenez...

    Ce qui nous arrive est un drame affreux.

  • Le rite du lavement des pieds implique que le prêtre, à genoux, baise les pieds qu'il a lavés.

    Ce que vous ne comprenez pas - pourtant on vous l'a assez répété - est que François est un saint, et un saint ne peut pas être troublé par le pied d'une jeune femme, ni par ce qu'il y a au-dessus.

  • Un baiser symbolique pas un gros bisou bien goulu.

  • Il me semble que si j'étais le mari d'une de ces femmes, je dirais "Non, non, vous ne toucherez pas ma femme !".

  • Lorsqu'on est le pontife romain,on ne lave pas les pieds des musulmans ni des femmes,c'est scandaleux au sens théologique du terme.

  • Le cardinal futur pape Pie X refusait de se promener en carrosse avec sa sœur pour ne pas donner motif à médisance...

  • (Cantalamessa était le compère de Bergoglio lors de la "cérémonie" avec les protestants à Buenos Aires)

    remarquez les termes de ABATTRE, DETRITUS, LOI, APPARAT

    sur Vatican.va 30 mars 2013
    A 17 heures, le pape François a commencé à présider la célébration de la Passion du Seigneur dans la basilique Saint-Pierre.
    L’homélie a été prononcée, comme c’est la tradition, par le prédicateur de la Maison pontificale. Le père Raniero Cantalamessa a implicitement encouragé le pape François à abattre dans l’Eglise toutes les détritus du passé qui entravent l’évangélisation.
    Au terme d’un long exposé, après avoir cité Kafka, Hilaire de Poitiers, Bède le Vénérable et les Ecritures Saintes, le prédicateur de la Maison pontificale a pointé du doigt les murs qui divisent les églises chrétiennes entre elles, la bureaucratie poussée à l’excès, le poids des controverses passées, les lois et l’apparat.
    « C’est comme avec certains vieux édifices », a-t-il dit. « Au fil des siècles, pour s’adapter aux exigences du moment, on les remplit de cloisons, d’escaliers, de salles et de petites salles. Un jour on s’aperçoit que tous ces aménagements ne répondent plus aux exigences actuelles, qu’elles sont même un obstacle. Il faut alors avoir le courage d’abattre tout cela, et de ramener l’édifice à la simplicité de ses origines. C’est la mission que reçut un jour un homme qui priait devant le crucifix de Saint Damien : Va, François, et répare ma maison »

  • Saint François d'Assise est effectivement un saint qui a renouvelé la façon de vivre la foi. Pour la première fois dans l'histoire, il a lu l'évangile en voulant dépasser les lectures des Pères de l'Église que jusque là on croyait indépassable. (Selon ce que j'ai lu d'une instruction de Benoît XVI sur le saint)

    Il ne suffit pas d'invoquer saint François d'Assise, qui de plus a relevé une église et ne l'a pas détruite, pour être saint François.

    Il ne suffit pas de comparer la rénovation d'une maison avec la rénovation de l'Église pour avoir raison.

    Saint François a aussi eu pour disciples les "fraticelli", franciscains extrémistes, et dont la doctrine a été condamnée.

  • Les fraticelli ne respectaient pas les droits de l'homme et faisaient de la spiritualité un absolu absorbant la vie de l'homme, animal raisonnable.

    Vivent les droits de l'homme !

  • "Le pape François a salué ce soir au Colisée "l'amitié de tant de nos frères musulmans" au Moyen-Orient et exhorté les chrétiens à "répondre au mal par le bien". Le pape a remercié les jeunes Libanais qui ont rédigé les méditations." (http://bit.ly/XrLvpJ)

    C'est pas beau, ce pape si humble qu'il encourage les autres au martyr, de loin, en leur laissant tout l'honneur de la palme ?

  • @ Nicolasmx : l'agression des chrétiens sous prétexte de les encourager à la charité est un grand classique, cela se rencontre partout.

  • Mais qu'un pape semble l'encourager, c'est inédit.

  • L'évêque actuel de Rome, figure sans doute sympathique mais provisoire autant que transitoire dans la longue histoire de l'Eglise, est d'une maladresse déconcertante. Il prend le risque de se mettre à dos les seuls sur lesquels il puisse compter, et donne à tous les ennemis du Christ et de son Eglise les armes qui serviront bientôt (déjà) à l'exécuter.

    En particulier, je me demande combien seront les catholiques qui finiront, lassés ou dégoutés d'être menés en bateau depuis près de cinquante ans, par rejoindre les rangs de l'orthodoxie dans les mois ou les années à venir...

  • @ Nicolasmx, tout à fait d'accord.

    Les chrétiens, comme l'universalité des hommes, ont des droits opposables à tous.

    Je suis terrifié aussi par l'absence totale de prédication des droits de l'homme et l'absence totale, pour l'instant, de référence à Vatican II.

  • Hors de toute considération philosophique ou doctrinale,le geste ( lavement des pieds et priéres) de ce Jésuite devenu Pape encourage les muzzs à continuer de martyriser et égorger (coran) les Chrétiens aux 4 coins du monde.

  • Il n'y a aucun arrangement possible avec l'islam et la franc-maçonnerie sous toutes ses formes et elles sont multiples.
    Les positions de François à ce sujet sont déplorables.
    La vérité est catholique et le pape devrait être le premier à le proclamer,tel n'est pas le cas.

  • mais "il" n'est plus catholique
    c'est un évêque chrétien POINT

  • vous êtes dans la Véritée,l'EGLISE EST UNE SAINTE,APOSTOLIQUE et ROMAINE.
    Elle ne sera JAMAIS ,oecuméniste,protestante,islamique ou boudhiste.
    Les fumées de satan sont toujours au vatican.

  • « mais "il" n'est plus catholique
    c'est un évêque chrétien POINT »

    Nous n'avons pas qualité pour décider et encore moins pour imposer notre décision. C'est une des erreurs des lefebvristes et des sédévacantistes. D'ailleurs, si on l'écoute bien, il est parfaitement catholique. Ma critique réside plutôt dans les droits de l'homme et les droits culturels et leurs implications que ces "évangélistes" ne respectent pas, selon moi, dans l'Église. C'est pourquoi nos amis orthodoxes, qui ont bien senti cela, nous pressent de les rejoindre. Il y a évidemment quelque chose de vrai dans leur analyse, et leur existence sert au moins à souligner que la liberté religieuse des croyants est violée, y compris dans l'Église ; mais le Pape est un mystère de foi... Et je veux garder la foi et le culte latin (droit/devoir), même si mes droits ne sont pas respectés. J'ai d'ailleurs la conviction que l'union finira par se faire avec nos frères orthodoxes, mais c'est une autre question.

  • Nous avons le droit à l'obéissance aux règles liturgiques de celui qui se présente lui même comme le simple titulaire de l'évéché de Rome.
    Faute de cette obéissance, impossible de lui accorder quelque crédit que ce soit.

  • Missel romain 2002
    3.3 Le lavement des pieds

    Après l’homélie, on peut procéder au lavement des pieds, là où, pastoralement, il semble opportun de le faire. [104]LES ÉLUS DOIVENT ÊTRE DE SEXE MASCULIN, [105] mais rien d’autre n’est prescrit au regard de leur qualité ou de leur nombre ; à différentes époques on trouve douze clercs ou treize pauvres à cette cérémonie, autrefois distincte de la Messe.

  • Marie-Madeleine est qualifiée "d'apôtre des apôtres". Pourtant, c'est une femme.
    Qu'une femme puisse être apôtre, cela n'est pas le problème.

    Ce qui l'est, c'est ce que sous entend le geste et l'assimilation d'une femme à l'un des douze apôtres du Christ, car ils furent ses premiers "ministres"... ses premiers "prêtres" => en poussant la logique, cela conduit à : pourquoi pas dans ce cas une femme prêtre ?

    Quant à ceux qui se choquent de voir embrasser le pied d'une femme, qu'ils se rappellent qu'une prostituée a embrassé ceux de Jésus. Et que Juda le premier s'en est offusqué: or, la véritable impureté ne résidait pas dans le geste, mais dans l'esprit de celui qui regardait... et qui imaginait !
    L'imagination: mère de tous les vices... !!!

  • Oui, c'est un objet de scandale qu'un prêtre embrasse le pied nu d'une femme.(puisque l’Église ne le permet pas)
    Le cardinal, futur Pie X refusait de se promener en calèche avec sa sœur pour ne pas scandaliser. Mais Pie X était un saint...

    Quant à Marie-Madeleine... Jésus ne lui a pas baisé les pieds et si Judas s'en est offusqué, ce n'est pas au nom de la morale mais parce qu'il jugeait que le prix du parfum aurait pu être donné aux pauvres (tiens, tiens,...) parce qu'il était voleur, dit l’Évangile.

    Je n'imagine rien mais je me réfère à l'écriture sainte et aux lois de l'Eglise (Missel de 2002)

  • Petit cour d'érotisme par le site "doctissimo".
    A sujet des zones susceptibles de tenter les femmes :

    http://www.doctissimo.fr/html/sexualite/mag_2002/mag0104/se_5015_zones_erogenes_10questions.htm

    « La peau dans son ensemble est concernée, mais certaines parties du corps réagissent plus fortement, ce sont de la tête aux pieds : les lèvres, les lobes de l'oreille, la nuque, les aisselles, les seins, les mains, le ventre, les fesses, les organes génitaux, le périnée, l'anus, la face interne des cuisses, le creux des genoux, les pieds. »

    "Les pieds"... mais pas les joues... C'est pourquoi on peut faire un chaste bisou sur la joue et rapidement, à une femme sans crainte pour elle.

    François est donc bien un irresponsable. Il faut qu'il répare. C'est la loi naturelle qui l'exige. Le sexe féminin est un sexe doux et timide, il faut donc qu'un homme parle pour lui. Je me dévoue volontiers car j'aime beaucoup les femmes.

  • Des femmes pourront m'objecter : non mais, moi je ne suis pas tentée. Je répondrais : tant mieux pour vous. Mais si une de vos amie est tentée par monsieur l'abbé, va-t-elle dire "Ah ! non pas moi, vous me tentez trop monsieur l'abbé ! Vos caresses sur mes pieds vont me faire un de ces effets..." Un peu de bon sens, svp.

    Évidemment qu'elle ne pourra le dire la pauvrette ! Un peu de bon sens ne nuit pas.

  • En revanche les pieds ne sont absolument pas une zone érogène chez l'homme.

  • Je précise à toutes fins utiles pour les lecteurs (et non les lectrices) qu'une femme peut être tentée par un homme, mais pas par un autre. Mais ce n'est pas la question, car une femme ne dira pas qu'elle est tentée, comme elle peut l'être lorsqu'un homme lui plaît. Donc il ne faut pas prendre le risque, ni même prendre le risque que cela puisse être soupçonné. C'est la loi naturelle qui demande cela et par respect pour les femmes qui n'oseront même pas refuser (la femme est un être mystérieux et secret, c'est même cela qui plaît aux hommes, qui les attire).

    Voilà ce que l'on risque lorsque, lorsque l'on veut ignorer que l'homme est un animal pour ne considérer en lui que le côté spirituel. Ah les "Exercices spirituels" si chers aux jésuites et dont certains veulent faire l'alpha et l'omega de la science de l'homme !

  • N'osera pas refuser à "Monsieur l'abbé", au saint homme de Dieu, alors qu'elle même n'est qu'une méchante pécheresse (les femmes sont souvent culpabilisées).

  • J'ai entendu parler d'un prêtre violeur qui violait les filles (vierges) par abus du prestige de "l'homme de Dieu". Monsieur l'abbé, ce saint homme que j'ai tenté ! Quel être affreux, suis-je ! C'est la mentalité des femmes, il faut alors leur expliquer qu'elles ont été violées !

    C'est comme cela les femmes, c'est délicat, compliqué et fragile.

    (Ce prêtre a semble-t-il quitté la prêtrise)

  • "soupçonné", même à tort.

  • Bien d'accord avec Mézière.

    Il ne faut pas même que cela puisse être soupçonné. C'est pourquoi saint Pie X ne voulait pas se promener seul avec ses sœurs, car il n'y avait pas écrit "sœurs du pape" sur leurs fronts.

    Je suis d'accord avec vous chez monsieur Daoudal et cher Mézière. Nous vivons une époque apocalyptique. Peut-être pourrons-nous en relever, mais les dégâts seront immenses et je crains, irréparables, à moins d'une grande pénitence.

  • Merci ! En tout cas, ça fait du bien d'en parler; sans doute avons-nous compris trop rapidement ce qui va se passer.
    Personnellement, j'ai tout compris le jour de l'élection lors de son apparition à la loggia et mon intuition se confirme.
    En 1966, à 10 ans, j'avais déjà compris le drame que représentait le retournement de l'autel et l'abandon de la soutane par les prêtres.

    Je lis ça et là qu'"il" pourrait convoquer Vatican III pour liquider la papauté.
    "Son" programme a été dit par Cantalamessa, un autre admirateur des Evangélistes, lors de son homélie du Vendredi-Saint.
    Lisez ce texte et lisez ensuite les encycliques Mortalium Animos de Pie XI et Mediator Dei de Pie XII et vous constaterez le fossé qui sépare ces deux grands pontifes de l'homme qui se fait appeler évêque de Rome, qui au mois d'octobre dernier recevait avec Cantalamessa la bénédiction de pasteurs protestants.

  • @Mézière,

    Le genre de texte que j'écris est particulièrement dangereux, car il est de foi que le pape restera jusqu'à la fin du monde et qu'il aura toujours le pouvoir des clés.

    Nous devons admettre que le Pape (dont nous pouvons avoir besoin pour nous absoudre de péchés très graves, par exemple) tout en étant un irresponsable dans certains aspects de sa vie publique, doit également être considéré comme le détenteur des clés, donc le souverain pontife. Je suis donc beaucoup plus proche de monsieur Daoudal. Tout en étant très respectueux, nous pouvons et nous devons dénoncer les atteintes aux droits de l'homme, à la raison. Le droit enseigne à distinguer la fonction de l'homme et à être respectueux de l'homme pour les responsabilités qu'il prend. C'est compliqué, c'est subtil, mais il faut scruter les signes des temps.

  • Bonjour à tous,

    Benoit XVI a souligné que la question liturgique était au coeur de la crise que traverse l'Eglise. Nous le vérifions par les tensions et les incertitudes qui régnent au sein des communautés sur la question des rites. Sans doute le Saint-Père serait-il avisé d'expliquer une façon de procéder inhabituelle en invoquant une circonstance exceptionnelle et en expliquant sa signification

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