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  • Venez-tous !

    Hier sur RTL/LCI, Ségolène Royal a affirmé que les parents ou grands-parents d’enfants scolarisés, en situation irrégulière, devaient être régularisés. Le journaliste, manifestement interloqué, a répété sa question. Et elle a répété le même propos.

    Autrement dit, le gouvernement de Ségolène Royal régularisera tous les clandestins pour peu qu’ils aient des enfants. Avis à la planète entière : venez clandestinement avec un enfant, on vous donnera automatiquement des papiers.

    Une seule condition : on vous donnera aussi un drapeau tricolore, que vous devrez arborer dans votre foyer, et accrocher à la fenêtre le 14 juillet. Identité nationale oblige.

  • Ils n’ont pas honte

    Sarkozy à propos de la surenchère sur l’identité nationale : « Je suis heureux d’avoir montré le chemin. »

    Villiers : « Je me sens rejoint... mais c’est celui qui le premier a mis au cœur de sa campagne le patriotisme, la fierté d’être français, qui au bout du compte va être considéré comme la référence »... Car les électeurs « préfèreront le modèle à la contrefaçon »...

  • Bécassine au Sénat

    Marie-Ségolène ne veut plus supprimer le Sénat, car elle a changé d’avis après ses « consultations ». Elle précise : « Dans la réforme des institutions, moi, cela ne m’aurait pas gênée de supprimer le Sénat. Je vais lui supprimer le pouvoir de veto. »

    On aimerait savoir dans quel article de la Constitution le Sénat aurait un « pouvoir de veto », et dans quel article de la Constitution le président de la République a le pouvoir de supprimer au Sénat le pouvoir de voter les lois.

    Elle dit vraiment n’importe quoi, avec un autoritarisme de plus en plus inquiétant : « Je veux », « Je ferai », comme si le président de la République avait tous les pouvoirs...

  • Le catastrophique refroidissement de la planète

    En 1975, des scientifiques (climatologues et météorologues) tiraient la sonnette d’alarme sur le refroidissement de la planète. Ils prévoyaient des catastrophes, notamment une gigantesque pénurie alimentaire dans l’hémisphère nord, car la chute des températures allait notamment réduire de façon drastique la production de céréales au Canada et en URSS, tandis que des pays comme le Pakistan, le Bangladesh, l’Indonésie, et toute l’Indochine, allaient être frappés par une terrible sècheresse. Ces scientifiques s’alarmaient de l’indifférence des politiques devant ces effroyables perspectives, qui allaient se concrétiser dans les dix ans. La revue Newsweek s’en faisait l’écho, avec carte et graphique à l’appui : newsweek_coolingworld.pdf

  • La farce de la Déclaration de Berlin

    Angela Merkel, présidente en exercice de l’Union européenne, José Manuel Barroso, président de la Commission européenne, et Hans-Gert Pöttering, président du Parlement européen, ont signé en grandes pompes, dimanche, au Musée d’histoire de l’Allemagne, la Déclaration de Berlin, que les chefs d’Etat et de gouvernement des 27 avaient « adoptée » la veille, mais qu’ils n’ont pas signée, contrairement à ce qui avait été annoncé...

    Pourtant cette Déclaration, comme l’avait remarqué Jean-Marie Le Pen dès vendredi, n’est qu’un « affligeant catalogue des lieux communs de la pensée unique », un « exemple type de ce que peut donner l’alliance de la langue de bois et de l’impuissance politique ».

    Certes, mais elle se termine par l’affirmation que « nous partageons l’objectif d’asseoir l’Union européenne sur des bases communes rénovées d’ici aux élections au Parlement européen de 2009 ». Selon l’exégèse officielle, faite par Angela Merkel qui est l’auteur unique du document, cela veut dire qu’au printemps 2009 un nouveau traité européen (on n’ose plus parler de Constitution, et le texte ne dit même pas « traité ») devra avoir été ratifié.

    Curieuse interprétation, car « partager un objectif » ne veut pas dire qu’on s’engage à le réaliser à la date indiquée. Surtout quand on ne dit même pas de quoi il s’agit concrètement...

    Quoi qu’il en soit, Mme Merkel a forcément raison, puisque c’est elle qui a écrit le texte et que c’est elle qui l’explique...

    Mais les réactions ne se sont pas fait attendre. Le président tchèque Vaclav Klaus a aussitôt prédit qu’il « n’y aura pas de consensus sur la substance » du nouveau traité, et que « ce n’est pas une tragédie ». Il semble que Vaclav Klaus ait refusé de signer la Déclaration , ce qui a fait capoter la signature du document par les 27. Quant au président polonais Lech Kaczynski, il a déclaré : « C’est peut-être un bel objectif, mais il me semble irréaliste »... Il a rappelé que la Pologne voulait une mention des racines chrétiennes de l’Europe dans le préambule, et que ce qui était également important pour la Pologne était le système de vote (celui du traité de Nice est avantageux pour Varsovie), « ainsi que la détermination précise de ce qui relève des Etats nationaux et de ce qui relève des compétences de l’Union européenne ». Car, a-t-il précisé, « le temps des Etats nationaux n’est pas encore passé ».

  • Le Pen à Toulouse

    Alors que les chefs d’Etat et de gouvernement des 27 célébraient par de vaines cérémonies le cinquantenaire des traités de Rome, Jean-Marie Le Pen dressait à Toulouse l’acte d’accusation d’une construction européenne dévoyée.

    L’Europe, a-t-il dit, est « un marché de dupes, dans lequel nous avons reçu en échange de nos sacrifices des coups de massue sur la figure ». « Les Français ont sacrifié pendant vingt ans leur pouvoir de décider au profit de Bruxelles, sans s’apercevoir que les pouvoirs confiés étaient immédiatement dilapidés par la Commission européenne au profit de l’OMC, des Etats-Unis, d’un marché commun planétaire. »

    Il faut, a-t-il souligné, instaurer « une autre Europe, celle de l’association libre, celle de la coopération des peuples souverains », il faut « s’atteler à la mise en place d’une Europe des nations, allant de Brest à Vladivostok, et englobant toutes les nations qui sont européennes par la géographie, l’histoire, la religion, la civilisation ».

    Au moment de chanter la Marseillaise , devant la forêt de drapeaux tricolores, comme il est de coutume à la fin de chacun de ses grands discours, Jean-Marie Le Pen a évoqué ceux qui « copient nos méthodes », comme Ségolène Royal qui se met à faire chanter l’hymne national. Les socialistes « ont perdu les paroles de l’Internationale », a-t-il ironisé, mais il est vrai que « cela ferait rigoler tout le monde » de voir les dirigeants socialistes chanter « Debout les damnés de la terre »...

    Aux journalistes qui, avant le meeting, lui parlaient aussi de ce soudain recours à l’identité nationale par Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal, Jean-Marie Le Pen a noté : « Il y a un peu d’hypocrisie dans tout cela. Un passeport ou une carte d’identité n’ont jamais fait une nationalité, et un drapeau n’a jamais fait un patriote. Le patriotisme, cela se prouve par des actes. » Mais « je suis très content d’assister à cette démarche  qui consiste à dire que Le Pen avait raison », a-t-il poursuivi : « Les Français se disent que tout cela, c’est ce que disait Le Pen il y a quelques années, et donc qu’il avait raison. Ils se disent : On a eu tort de ne pas voter pour lui la dernière fois, cette fois-ci on va rectifier le tir. »

    Et d’ajouter : « Quand j’aurai repris mes billes dans leur sac, mon sac sera plus gros, et le leur sera plus petit... »

  • Le groupe ITS absent de Berlin

    Le groupe ITS (Identité, Tradition, Souveraineté) au Parlement européen n’a pas participé à la mascarade berlinoise. Dans un communiqué, son président Bruno Gollnisch a expliqué :

    « Conclue à l’origine entre des pays de civilisations voisines, de niveaux de développement économique et social comparables, fondée sur le principe de la préférence communautaire et de la garantie pour nos agriculteurs de prix supérieurs aux cours mondiaux, l’Union est à l’heure actuelle totalement dévoyée de ses finalités. Au lieu de rétablir la confiance, de créer des solidarités, l’Union pratique la fuite en avant. Les Eurocrates, sourds à la voix des peuples, veulent relancer la course au super-Etat, avec sa Constitution, ses frontières indéfinies, son idéologie mondialiste, son ivresse de compétences nouvelles. Cette évolution n’est pas conforme au véritable génie de l’Europe. Nous ne la cautionnerons pas. »

  • L’Annonciation

    Cette année, le jour de la fête de l’Annonciation tombe le jour du dimanche de la Passion. Sa célébration doit être transférée au lendemain.

    Prodigieux raccourci : voici que le même jour nous avons l’annonce de l’incarnation et l’annonce du sacrifice. Le premier mystère joyeux et le dernier mystère douloureux. Cela souligne l’unité de l’incarnation rédemptrice. La kénose du Verbe, tout entière réalisée dès la conception du Christ, est rendue visible et explicite lors de la crucifixion. Mais l’ange annonce aussi que celui-là qui va naître règnera pour l’éternité. Car le crucifié est le roi de gloire, le ressuscité, premier né de tous ses frères humains qu’il convie dans son royaume.