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  • Immigration : la criminelle hypocrisie européenne

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    A l’occasion de l’inauguration du nouveau siège de la prétendue « agence européenne de contrôle des frontières » (Frontex), son directeur adjoint Gil Arias avertit que l’immigration va s’aggraver et qu’il faut s’attendre à des entrées massives de clandestins.

    Il regrette que les Etats européens se reposent sur Frontex alors, dit-il, que c’est aux Etats concernés de surveiller leurs frontières.

    Telle est l’hypocrisie criminelle de la politique européenne. D’un côté on met en place une politique communautaire, avec Frontex, censé l’appliquer. Mais comme Frontex, avec ses 78 fonctionnaires, est évidemment incapable de surveiller les frontières extérieures de l’Union, on rejette la responsabilité sur les Etats, qu’on a préalablement dépouillés de tout moyen d’action.

    Eh bien prenons au mot M. Arias. Reprenons le contrôle de nos frontières, rétablissons une politique nationale qui puisse faire barrage aux torrents migratoires.

    Avec Jean-Marie Le Pen à la présidence de la République, c’est cette politique-là qui sera suivie avec détermination. La seule qui puisse sauvegarder une France française.

  • Le dossier Jean-Paul II bouclé

    Le tribunal diocésain de Rome a bouclé en un temps record, sans précédent dans l’histoire de l’Eglise, le dossier de canonisation de Jean-Paul II. Il sera solennellement paraphé lundi prochain, deux ans jour pour jour après la mort du pape, en la basilique Saint-Jean-de-Latran, en présence notamment du Président polonais Lech Kaczynski, et transmis à la congrégation pour la cause des saints.

    « Rapidité ne signifie pas manque de sérieux », souligne le secrétaire général du diocèse, précisant que le postulateur et le tribunal ont travaillé « dans l’observance stricte des règles ».

    Celles-ci exigent qu’un miracle, obtenu grâce à l’intercession du candidat aux autels, soit authentifié et documenté. Le miracle retenu est, comme cela avait déjà été indiqué, la guérison inexpliquée de la maladie de Parkinson d’une religieuse française. Mais « nous avons eu l’embarras du choix », remarque le postulateur de la cause, Mgr Slawomir Oder. De nombreux cas de guérisons inexpliquées du cancer, et des « maternités miraculeuses », lui ont été rapportés. Notamment celui d’une Italienne enceinte qui après avoir perdu les eaux les avait « retrouvées » et avait ainsi pu mener sa grossesse à son terme. « Il y a eu beaucoup de belles choses et il reviendra au peuple de Dieu de faire son choix parmi ces miracles », commente-t-il.

    Mgr Oder a également indiqué qu’il avait sélectionné une centaine de témoignages sur la sainteté présumée de Jean-Paul II, et qu’une vingtaine avaient été retenus par le tribunal. Quant aux témoignages défavorables, ceux qu’il a reçus concernaient l’enseignement de Jean-Paul II, il n’en a eu aucun concernant sa personne.

  • Le candidat de l’épiscopat

    Le président de la conférence épiscopale française, inaugurant l’assemblée plénière des évêques, a fixé les principes que les catholiques doivent avoir à l’esprit pour choisir leur candidat à la présidentielle.

    Voici quels sont ces principes, tels qu’ils figurent en caractères gras dans le texte publié sur le site de la conférence épiscopale.

    1 - Nous voulons redire clairement notre oui en faveur de la famille.

    2 - Nous disons oui à tout ce qui est fait pour accompagner les personnes en fin de vie.

    3 - Nous voulons également dire oui à tout ce qui conduit à un plus grand partage du travail et des richesses.

    4 - Nous disons oui à un accueil des immigrés, généreux, responsable et respectueux des droits de l’homme, et nous avons à y prendre notre part.

    5 - Notre vie en société appelle des points de repère nets sur les exigences du bien commun et sur la mise en œuvre effective de la fraternité.

    Le point 4 est quasi ouvertement un appel à ne pas voter Le Pen, d’autant que le texte insiste sur le fait qu’on n’a pas le droit de « barrer la route aux immigrés ou vouloir les renvoyer chez eux ».

    Le point 3 est ouvertement socialo-communiste. Le « partage du travail et des richesses » (qui est le contraire de la création de travail et de richesses), cela oriente vers Besancenot, Laguiller, Buffet, ou Bové (car on parle aussi de « développement solidaire », etc.), à l’extrême rigueur vers Ségolène Royal, les jours où la blairiste prend des couleurs révolutionnaires.

    Mais le point 1 écarte les candidats de gauche, d’autant que le texte précise ensuite que la famille est fondée sur le mariage d’un homme et d’une femme, et dit « non aux unions entre personnes du même sexe ».

    Quant au point 5, il laisse perplexe. Car nulle part dans le texte il n’est question de la nation et de la patrie. Or il ne peut y avoir de bien commun que national. Les « exigences » du bien commun sont donc vides de sens.

    Et cela se vérifie par le point 4 : le bien commun national, n’en déplaise à Mgr Ricard, peut parfaitement conduire à avoir le droit de « barrer la route aux immigrés » (ou plutôt de ne pas les faire venir). C’est même aujourd’hui un devoir, si l’on veut sauvegarder l’identité de notre pays. Mais bien sûr le mot identité ne fait pas non plus partie du vocabulaire épiscopal.

  • Québec : la spectaculaire percée de l’ADQ

    L’ADQ (Action démocratique Québec) est venu troubler le jeu politique québécois, dominé jusqu’ici par le parti libéral et le parti québécois. ADQ crée la surprise en remportant 41 sièges (contre 5 dans le parlement précédent), entre le parti libéral (48 contre 72) et le parti québécois (36 contre 45). Le chef d’ADQ, Mario Dumont, a été contre l’indépendance du Québec quand il était le chef des jeunes libéraux, puis partisan de l’indépendance lors du dernier référendum. Aujourd’hui l’ADQ prône l’autonomie renforcée, avec reconnaissance de la citoyenneté québécoise, mais sans sortir de la fédération. Le parti insiste sur l’identité québécoise et sur la défense de la famille, mais son discours est très politiquement correct et soigneusement lissé (dans le chapitre sur la famille, il n’y a pas un mot sur l’avortement ou sur le mariage, a fortiori homosexuel). Mario Dumont est parfois catalogué de « populiste », mais il a menacé de procès un adversaire qui le comparait à Le Pen...

  • L’« observatoire » de la « laïcité »

    medium_laicite.jpgLe décret créant l’Observatoire de la laïcité est paru ce jour au Journal Officiel. C’était une promesse de Jacques Chirac, formulée dans son célèbre discours sur la laïcité en décembre 2003 (suite à la mission Stasi). Mais l’idée vient d’ailleurs : le Grand Orient de France avait créé dès 1998 un observatoire international (sic) de la laïcité, avec le soutien et le concours du CAEDEL (centre d’action européenne démocratique et laïque), de la Ligue de l'Enseignement, de la Fédération Humaniste Européenne et de « diverses obédiences maçonniques adogmatiques ».

    L’Observatoire de la laïcité est « institué auprès du Premier ministre ». Il « assiste le gouvernement dans son action visant au respect du principe de laïcité dans les services publics », et il est chargé d’« éclairer les pouvoirs publics sur la laïcité ». Il remet chaque année un rapport qui est rendu public.

    Il est composé de 23 personnes, hauts fonctionnaires de divers ministères, deux députés, deux sénateurs, et « dix personnalités désignées en raison de leur compétence et de leur expérience ».

    On constate qu’au premier rang des sept ministres chargés de l’exécution du décret figure le « ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur ». Mais depuis hier il n’y a plus de « ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur »...

    La véritable laïcité est un concept élaboré par l’Eglise catholique explicitant le commandement du Christ de rendre à César ce qui appartient à César et à Dieu ce qui appartient à Dieu. Evoquer la laïcité en dehors de ce contexte, en ignorant l’Eglise, est la preuve même qu’on ne parle pas de laïcité, mais de laïcisme maçonnique. (Cf. le discours du pape sur l’Europe.)

  • La tortue et les lièvres

    Jean-Marie Le Pen sur i-Télé/France Inter : « Je suis la tortue, je suis parti il y a un an avec mes petites pattes, avec ma maison sur le dos, je ne suis pas trop loin de la ligne quand je vois encore gambader dans les champs, se saoulant de serpolet et de thym, un certain nombre de grands lièvres qui croient qu’ils vont arriver à me placer leur pointe de vitesse. »

  • Où est passé Jack Lang ?

    Devant un parterre de cultureux de gauche (pléonasme) venus avec elle à Nantes, pour des « rencontres sur la culture » organisées par Jean-Marc Ayrault, Ségolène Royal a déclaré qu’elle « se tournait rarement vers le passé » (du passé faisons table rase), mais que son « vœu le plus cher était de voir la France retrouver le souffle culturel du 10 mai 1981 ».

    On ne voit pas du tout ce que fut le souffle culturel du 10 mai 1981, en dehors de la l’envolée aussi vaine que maçonnique de Jack Lang sur les Français qui ont « franchi la frontière qui sépare la nuit de la lumière ».

    Mais sans doute est-ce cela qu’il fallait célébrer, puisque Jack Lang, éternel ministre de la Culture , est aussi le « conseiller spécial » de Marie-Ségolène, toujours sur la brèche pour défendre les propos les plus indéfendables de sa candidate.

    Tiens. Jack Lang n’était pas à Nantes... Et cette absence a été l’événement du jour. Marie-Ségolène aurait-elle fait franchir à Jack Lang la frontière qui sépare la lumière de la nuit ?

  • Benoît XVI et l’identité de l’Europe

    Benoît XVI et l’identité de l’Europe

    L’agence Zenit a publié une traduction française du discours de Benoît XVI sur l’Europe. En voici quelques extraits.

    Sous l'aspect démographique, on doit malheureusement constater que l'Europe semble avoir emprunté une voie qui pourrait la conduire à disparaître de l'histoire.

    On ne peut pas penser édifier une authentique « maison commune » européenne en négligeant l'identité propre des peuples de notre continent. Il s'agit en effet d'une identité historique, culturelle et morale, avant même d'être géographique, économique ou politique; une identité constituée par un ensemble de valeurs universelles, que le christianisme a contribué à forger, acquérant ainsi un rôle non seulement historique, mais fondateur à l'égard de l'Europe. Ces valeurs, qui constituent l'âme du continent, doivent demeurer dans l'Europe du troisième millénaire comme un « ferment » de civilisation. Si elles devaient disparaître, comment le « vieux » continent pourrait-il continuer de jouer le rôle de « levain » pour le monde entier ?

    N'est-il pas surprenant que l'Europe d'aujourd'hui, tandis qu'elle vise à se présenter comme une communauté de valeurs, semble toujours plus souvent contester le fait qu'il existe des valeurs universelles et absolues. Cette forme singulière d'« apostasie » d'elle-même, avant même que de Dieu, ne la pousse-t-elle pas à douter de sa propre identité ? De cette façon, on finit par répandre la conviction selon laquelle la « pondération des biens » est l'unique voie pour le discernement moral et que le bien commun est synonyme de compromis. En réalité, si le compromis peut constituer un équilibre légitime d'intérêts particuliers différents, il se transforme en mal commun chaque fois qu'il comporte des accords qui nuisent à la nature de l'homme.

    Une communauté qui se construit sans respecter la dignité authentique de l'être humain, en oubliant que chaque personne est créée à l'image de Dieu, finit par n'accomplir le bien de personne. Voilà pourquoi il apparaît toujours plus indispensable que l'Europe se garde d'adopter un comportement pragmatique, aujourd'hui largement diffusé, qui justifie systématiquement le compromis sur les valeurs humaines essentielles, comme si celui-ci était l'inévitable acceptation d'un prétendu moindre mal. Ce pragmatisme, présenté comme équilibré et réaliste, au fond ne l'est pas, précisément parce qu'il nie la dimension de valeur et d'idéal qui est inhérente à la nature humaine. De plus, lorsque s'ajoutent à ce pragmatisme des tendances et des courants laïcistes et relativistes, on finit par nier aux chrétiens le droit même d'intervenir en tant que tels dans le débat public ou, tout au moins, on dévalorise leur contribution en les accusant de vouloir sauvegarder des privilèges injustifiés. A l'époque historique actuelle, et face aux nombreux défis qui la caractérisent, l'Union européenne, pour être le garant valide de l'Etat de droit et le promoteur efficace de valeurs universelles, ne peut manquer de reconnaître avec clarté l'existence certaine d'une nature humaine stable et permanente, source de droits communs à toutes les personnes, y compris celles-là mêmes qui les nient. Dans ce contexte, il faut sauvegarder le droit à l'objection de conscience, chaque fois que les droits humains fondamentaux sont violés.

  • Tempus meum nondum advenit

    « Or, Jésus leur dit : Mon temps n’est point encore venu; mais votre temps est toujours prêt ». Eh quoi ! le temps du Christ n’était-il pas encore arrivé ? Pourquoi donc le Christ était-il venu, si son temps ne l’était pas encore ? N’avons-nous pas entendu dire à l’Apôtre : « Mais lorsque les temps ont été accomplis, Dieu a envoyé son Fils ? » Si donc le Christ a été envoyé dans la plénitude des temps, il l’a été quand il a dû l’être ; il est venu, quand il a fallu qu’il vînt. Quel est donc le sens de ces paroles : « Mon temps n’est pas encore arrivé ? » Comprenez bien, mes frères, dans quelle intention lui parlaient ces hommes, peu semblaient lui donner des conseils comme à un frère. Ils l’engageaient à acquérir de la gloire ; dominés par je ne sais quel sentiment mondain et terrestre, ils le priaient de ne point rester dans l’obscurité et l’oubli. A des gens qui le conjuraient de penser à la gloire, dire « Mon temps n’est pas encore venu »,  c’était dire : Le temps de ma gloire n’est pas encore arrivé. Voyez combien est profond le sens de ces paroles : on lui parlait d’acquérir de la gloire, pour lui, il a voulu que sa grandeur fût précédée par les humiliations, il a voulu que le chemin pour arriver à l’élévation fût celui de l’humilité. Ceux de ses disciples qui désiraient s’asseoir, l’un à sa droite, l’autre à sa gauche, recherchaient aussi la gloire : ils considéraient le but, mais ils ne considéraient pas la voie à suivre. Afin qu’ils pussent arriver à la céleste patrie selon les règles de la justice, le Sauveur les ramena au chemin qui y conduit. La patrie est élevée ; humble est la voie. La patrie, c’est la vie du Christ : la voie, c’est sa mort. Le séjour du Christ, voilà la patrie ; sa passion, voilà le chemin qui y mène. Pourquoi prétendre entrer dans la patrie, si l’on refuse d’en suivre le chemin ? Enfin, telle fut sa réponse à ceux qui recherchaient la grandeur : « Pouvez-vous boire le calice que je boirai moi-même ? » Voilà par quel chemin on arrive l’élévation que vous désirez. Le calice dont il leur parlait était celui des humiliations et des souffrances.

    (saint Augustin, commentaires sur saint Jean)