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  • Saint Jérôme

    Saint Jérôme est (notamment) l’auteur, pour l’essentiel, de la traduction latine de la Bible appelée Vulgate, et qui a été jusqu’à la « nouvelle Vulgate » la version officielle de la Bible dans l’Eglise catholique. C’est l’occasion de rappeler que la version la plus ancienne de l’Ancien Testament que nous ayons est le texte grec des Septante. Ensuite, c’est la Vulgate, qui n’est pas une traduction des Septante, mais l’établissement d’un texte authentique à partir de plusieurs manuscrits hébraïques dont saint Jérôme disposait, et qu’il pouvait comparer à la version des Septante. Les prétendus « textes originaux hébraïques » dont nous disposons aujourd’hui, à partir desquels sont traduites les Bibles modernes, sont tous nettement postérieurs à la Vulgate, en dehors des fragments retrouvés à Qumran. Ils ne remontent pas au-delà des VIIIe-IXe siècles.

    Il est à noter que saint Jérôme n’a pas réussi à imposer sa version des psaumes, bien qu’il tempêtât, avec toute son énergie de virulent polémiste, contre ceux qui préfèrent l’eau boueuse à l’eau claire. C’est que l’ancienne version latine des psaumes était déjà devenue la version « traditionnelle », adoptée par tous dans le cadre de la liturgie.

    Après le concile Vatican II a été réalisée une « nouvelle Vulgate », qui ne sert à personne, puisque la plupart des clercs et des fidèles ont abandonné le latin, et que ceux qui lisent encore la Sainte Ecriture en latin sont restés fidèles à l’ancienne Vulgate. On remarquera que dans les monastères où l’on a continué à chanter l’office en latin tout en adoptant la nouvelle liturgie (en tout cas dans un monastère que je connais), on a essayé d’utiliser les psaumes selon la nouvelle Vulgate, puis on y a renoncé, car cette version n’était tout simplement pas chantable. Les doctes scientifiques qui ont élaboré le texte ont tout simplement oublié que les psaumes ont vocation à être psalmodiés…

     

  • Salaire parental ?

    Le Bundestag a approuvé le projet de loi instituant un « salaire parental », afin d’enrayer la chute de la natalité (qui en est au point que la population allemande diminue). C’est la première loi sociale votée par la « grande coalition », et ce vote est « un moment historique », selon Ursula van der Leyen, ministre de la Famille et mère de sept enfants.

    Qu’en est-il ? Le père ou la mère qui s’arrêtera de travailler pour élever son bébé recevra 67 % de son salaire (jusqu’à un plafond de 1 800 euros) pendant un an, indemnité augmentée de 10 % pour chaque enfant supplémentaire âgé de moins de six ans et vivant au foyer.

    Quel que soit l’intérêt, évident, de cette mesure, il est quelque peu exagéré de parler de « salaire parental », à moins de considérer que désormais tout le monde est en CDD et que l’éducation d’un enfant est un CDD d’un an.

    On comprend bien qu’il s’agit d’échapper à l’accusation qui tue de vouloir renvoyer les femmes à la maison, mais la limitation à un an de ce « salaire » montre aussi la limite des effets qu’on en peut attendre.

    En France, l’idée de salaire parental est essentiellement portée par le Front national. Non pas d’ailleurs sous ce nom, mais sous celui, plus précis, de « revenu parental ». Mais le Front national ne considère pas qu’élever un enfant soit un CDD d’un an. Voici la proposition telle qu’elle figure dans le programme du mouvement :

    « Il convient d’offrir aux mères ou aux pères de famille la possibilité de choisir librement, sans contraintes financières, entre l’exercice d’une activité professionnelle et l’éducation de leurs enfants à laquelle ils souhaiteraient se consacrer à plein temps. C’est le but de la création du Revenu parental d’éducation. Ce revenu, équivalant à une fois et demi le SMIC, serait indexé sur lui et versé de la façon suivante :
    - pendant trois ans pour le premier et le second enfant ;
    - pour les familles de trois enfants et plus, jusqu’aux dix-huit ans révolus du dernier enfant. Le père ou la mère de famille pourront y renoncer s’ils reprennent un emploi et en bénéficier à nouveau s’ils cessent leur activité professionnelle. »

    L’idée est qu’il faut soutenir les familles de trois enfants, puisque c’est à partir du troisième enfant que la natalité progresse. Et celles-là bénéficient du revenu parental d’éducation jusqu’à la majorité des enfants. On note que cela se produit dès le premier enfant s’il est suivi d’un deuxième dans les trois ans, puis d’un troisième dans les trois ans suivants.

  • L’explication foireuse

    Le nombre de demandeurs d’emploi à l’ANPE est resté stable au mois d’août. Ainsi, nous disent les médias, la baisse du chômage marque une « pause » pour la première fois depuis le début de l’année, et le taux de chômage calculé selon les modalités du BIT remonte à 9 %.

    « Ce n’est pas brillant », a reconnu Dominique de Villepin, donnant toutefois aussitôt aux Français une explication à cette contre-performance, qui contredit l’annonce maintes fois répétée que le chômage n’allait pas s’arrêter de baisser. Ce sont des « raisons conjoncturelles » qui expliquent la « pause », affirme-t-il. Au premier rang desquelles l’arrivée de jeunes sur le marché du travail à la fin de l’été. Le ministre Borloo avait lui aussi avancé cette explication, dès la publication des chiffres.

    Mais, comme le souligne Jean-Marie Le Pen dans un communiqué, « c’est du pipeau ».

    En effet, les chiffres qui sont communiqués par le gouvernement, ces chiffres dont on parle, sont « corrigés des variations saisonnières ». Les « sautes d’humeur » du marché de l’emploi, quand elles se produisent chaque année au même moment, ne sont pas visibles dans les statistiques : elles sont « corrigées », de façon à obtenir une courbe lisse et non en dents de scie. C’est ce que remarque Jean-Marie Le Pen : « Les “raisons conjoncturelles“ qui se reproduisent chaque année, comme l’arrivée de jeunes sur le marché du travail à la fin de l’été, sont déjà prises en compte dans la courbe statistique, elles ne peuvent pas influer sur le résultat d’un mois donné. »

    Ainsi, « les combines permettant de faire baisser statistiquement le chômage ont marqué le pas au mois d’août », et l’explication officielle de la « pause » ne tient pas la route. Il va falloir s’activer, au ministère de M. Borloo, pour trouver autre chose.

  • Le Pen et le budget

    Le communiqué de Jean-Marie Le Pen sur le projet de budget 2007

     

    Ce que le projet de budget 2007 a de « vertueux », pour reprendre le mot du ministre Breton, vient des contraintes européennes, et non d’une volonté politique française. C’est Bruxelles qui impose une limitation du déficit public et de la dette, sous peine de sanctions. Cela s’appelle : faire de nécessité vertu.

    La gravité de la situation des finances publiques en exigerait une tout autre, qui permette de redresser la barre et mettre fin à une dérive mortelle.

    Quant à la baisse d’impôt immédiatement et uniquement électoraliste, elle ne mérite même pas qu’on s’y arrête, puisque tous les Français ont éclaté de rire devant cette misérable combine.

  • Saint Michel ?

    Le 29 septembre est traditionnellement la « Saint-Michel ». Jadis, et même naguère, c’était un jour important dans les campagnes, car c’était celui de la fin et du début du bail. Ce jour-là on voyait ainsi sur les routes un chassé-croisé de charrettes de paysans allant d’une ferme à l’autre.

    Dans le nouveau calendrier, c’est la fête des saints archanges Michel, Gabriel et Raphaël. Dans l’ancien calendrier, c’est en réalité la commémoration de la dédicace, au Ve siècle, d’une église de Rome dédiée à saint Michel. Cette messe de dédicace est devenue celle du 18e dimanche après la Pentecôte, et on lui a substitué une liturgie dédiée non seulement à saint Michel, mais à tous les anges, comme l’indique la collecte, et notamment aux anges gardiens, comme on le voit par l’évangile de la messe, qui est la péricope où Jésus évoque les anges des enfants qui dans les cieux voient toujours la face du Père. L’accent sur saint Michel s’est renforcé lorsque d’autres fêtes d’archanges, et des anges gardiens, ont été créées. Et le nouveau calendrier est revenu en arrière en supprimant les fêtes de saint Gabriel et de saint Raphaël pour adjoindre ces archanges à celui de l’Apocalypse (de Daniel et de saint Jean).

  • Jospin amer

    Alors qu’il avait très savamment organisé son retour sur le devant de la scène politique, avec comme inéluctable conclusion qu’il allait se présenter, Lionel Jospin jette l’éponge, non sans faire savoir qu’il ne se prononcera pas en faveur de Ségolène Royal. C’est toujours le phénomène Ségolène qu’il a en ligne de mire dans sa Lettre aux militants socialistes. Il dit à ses « chers camarades » qu’il est « inquiet de l’idée que certains semblent se faire de l’élection présidentielle, de la distance qu’ils prennent avec les exigences de la gauche et de la façon dont ils entendent capter les suffrages des militants socialistes », et il exprime « le sentiment que le nombre de candidats, la force des pressions exercées sur le parti et dans le parti au nom de l’opinion et l’édulcoration probable du débat interne empêcheront une authentique confrontation des visions de la France, des conceptions de la politique et des personnalités ». Le plus drôle, c’est qu’il a l’air de croire à ce qu’il dit. Mon pauvre garçon, comme disait ma grand-mère.

  • Israël au Sud Liban (suite)

    Toujours à Marouahine, cet après-midi, quatre chars Leclerc du bataillon français de la Finul se sont retrouvés nez à nez avec deux chars israéliens. Le face à face a duré 20 minutes. Et après ? Eh bien les chars français se sont retirés, après l’arrivée d’observateurs de l’ONU. Et les Israéliens ont confisqué les papiers et le matériel des photographes de presse qui étaient présents…

  • National Hebdo

    Dans le numéro 1158 de National Hebdo qui paraît aujourd’hui, Topoline raconte la visite et analyse le discours de Jean-Marie Le Pen à Valmy.

    On retrouvera aussi mon analyse du rapport Machelon sur la construction de mosquées.

    Jean Roberto fait état d’un témoignage troublant, d’un ingénieur de l’aéronautique, sur le crash du Concorde en juillet 2000 : selon lui, la fameuse lamelle métallique ne peut pas expliquer l’avarie du premier moteur, et seule une action malveillante a pu provoquer la catastrophe.

    Michel Limier se penche sur un personnage de l’ombre (de Chirac) : Patrick Maugein.

    Dans la rubrique La vie du front est publiée la lettre envoyée par Bruno Gollnisch à la réunion publique de soutien à Michel Lajoye, emprisonné depuis 19 ans.

    Dans les pages culture, Jean Bourdier raconte Jean Boizeau, et Topoline parle de Dupontel en président de la République.

    Et ce n’est là qu’un aperçu, bien sûr.

  • Sodome et Gomorrhe

    Une femme canadienne demande à la justice de lui reconnaître le statut de troisième parent d’un petit garçon de cinq ans qu’elle élève avec sa « compagne ».Car la naissance a été planifiée avec celle-ci, qui a porté l’enfant après insémination artificielle. Le père biologique ayant reconnu l’enfant, celui-ci a donc trois parents, fait valoir la Canadienne. En première instance, un tribunal familial  de l’Ontario a rejeté cette requête au motif que la législation de la province ne reconnaît qu’une seule mère. Mais la « deuxième mère » a fait appel. Une audience a eu lieu cette semaine. La défense a argumenté que la loi canadienne reconnaît désormais le « mariage » homosexuel. Or comme les homosexuelles doivent avoir recours à la procréation assistée, l’enfant a forcément trois parents si le père biologique le reconnaît…

  • Irak : ça s’arrange…

    « Le nombre d’attentats suicides au cours de la dernière semaine a été le plus élevé (depuis l’invasion de l’Irak en mars 2003), et la moitié d’entre eux ont visé les services de sécurité », a déclaré le général William Caldwell, porte-parole de la « force multinationale ».