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Le blog d'Yves Daoudal - Page 75

  • Samedi de la quatrième semaine de carême

    Fiat, Dómine, quǽsumus, per grátiam tuam fructuósus nostræ devotiónis afféctus : quia tunc nobis próderunt suscépta ieiúnia, si tuæ sint plácita pietáti.

    Nous prions le Seigneur, dans la collecte, de nous accorder le fruit spirituel que se propose notre dévotion ; car le jeûne nous sera alors vraiment profitable, si toute notre existence chrétienne est une vivante expression de la sainteté divine.

    *

    Oblatiónibus nostris, quǽsumus, Dómine, placáre suscéptis : et ad te nostras etiam rebélles compélle propítius voluntátes.

    Dans la prière d’introduction à l’anaphore, nous demandons au Seigneur d’accueillir notre oblation et d’apaiser son courroux — voici le fruit propitiatoire du sacrifice ; et, parce que le plus grand obstacle à la grâce divine peut être mis par notre mauvaise volonté, nous supplions Dieu, par l’efficacité de son pouvoir, de changer ces tendances perverses et rebelles en autant de dispositions favorables pour agir selon la motion de l’Esprit Saint.

    *

    Tua nos, quǽsumus, Dómine, sancta puríficent : et operatióne sua tibi plácitos esse perfíciant.

    Nous supplions Dieu, dans la collecte eucharistique, que son sacrement nous purifie — c’est le fruit satisfactoire de la messe — et que, par son efficacité, il nous orne de vertus pour mériter les divines complaisances. L’école de sainteté la plus accréditée est assurément la communion. Elle commence par nous rendre Dieu propice, par nous purifier, par nous obtenir le don des vertus nécessaires, et enfin, par les liens d’un très suave amour, unitif et transformant, elle nous attache à notre Dieu, en sorte que, nous nourrissant de Lui, de Lui aussi nous vivons. C’est alors que la sainte communion opère en nous la plénitude de ses effets.

    *

    Deus, qui sperántibus in te miseréri pótius éligis quam irasci : da nobis digne flere mala, quæ fécimus ; ut tuæ consolatiónis grátiam inveníre mereámur.

    Dans sa bénédiction finale avant de congédier le peuple, le prêtre prie ainsi : « O Dieu qui, plutôt que de vous irriter, préférez user de miséricorde envers ceux qui se confient en vous, faites-nous la grâce de pleurer convenablement les péchés commis afin de mériter ensuite votre consolation. » En cette vie en effet, les larmes des pénitents éteignent non seulement les flammes de l’enfer, mais aussi le feu de la juste colère de Dieu. Si, au dire de Jésus, la maison terrestre du Père divin n’est pas une maison de négoce, le paradis l’est moins encore. La grâce ne s’achète pas, mais Dieu, dans sa magnificence, la donne généreusement à tous. Donc, pour devenir saint, il suffit de correspondre fidèlement à la vocation divine qui nous a été manifestée dans le saint Baptême, accourant joyeusement, bibite cum laetitia, aux sources de la grâce qui jaillissent de l’Eucharistie. Dans la messe de ce jour, le divin Sauveur insiste sur son invitation.

    Bienheureux cardinal Schuster

  • L'Acathiste à la Mère de Dieu

    Le cinquième samedi de carême est dans la liturgie byzantine le « samedi de l’Acathiste » : le jour où l’Acathiste à la mère de Dieu, est chanté intégralement, alors que les samedis précédents on ne chantait qu’une partie des strophes. L’Acathiste est en fait chanté le vendredi soir, soit parce qu’il est intégré aux complies du vendredi, soit parce qu’il est chanté aux matines qui sont anticipées (selon les Eglises).

    Voici les deux premières strophes, par Simon Karas (1905-1999) et la chorale ecclésiastique de l'Association pour la promotion de la musique nationale. Disque publié en 1974, réédité en CD en 1999.

    γγελος πρωτοστάτης, οὐρανόθεν ἐπέμφθη, εἰπεῖν τῇ Θεοτόκῳ τὸ Χαῖρε· (γ') καὶ σὺν τῇ ἀσωμάτῳ φωνή, σωματούμενόν σε θεωρῶν Κύριε, ἐξίστατο καὶ ἵστατο, κραυγάζων πρὸς αὐτὴν τοιαῦτα.
    Χαῖρε, δι' ἦς ἡ χαρὰ ἐκλάμψει,
      χαῖρε, δι' ἦς ἡ ἀρὰ ἐκλείψει.
    Χαῖρε, τοῦ πεσόντος, Ἀδὰμ ἡ ἀνάκλησις,
      χαῖρε, τῶν δακρύων τῆς Εὔας ἡ λύτρωσις.
    Χαῖρε, ὕψος δυσανάβατον ἀνθρωπίνοις λογισμοῖς,
      χαῖρε, βάθος δυσθεώρητον καὶ Ἀγγέλων ὀφθαλμοῖς.
    Χαῖρε, ὅτι ὑπάρχεις Βασιλέως καθέδρα,
      χαῖρε, ὅτι βαστάζεις τὸν βαστάζοντα πάντα.
    Χαῖρε, ἀστὴρ ἐμφαίνων τὸν Ἥλιον,
      χαῖρε, γαστὴρ ἐνθέου σαρκώσεως.
    Χαῖρε, δι' ἦς νεουργεῖται ἡ κτίσις,
      χαῖρε, δι' ἦς βρεφουργεῖται ὁ Κτίστης.
    Χαῖρε, Νύμφη ἀνύμφευτε.
      Χαῖρε, Νύμφη ἀνύμφευτε.

    Βλέπουσα ἡ Ἁγία, ἑαυτὴν ἐν ἁγνείᾳ, φησὶ τῶ Γαβριὴλ θαρσαλέως. Τὸ παράδοξόν σου τῆς φωνῆς, δυσπαράδεκτόν μου τῇ ψυχῇ φαίνεται, ἀσπόρου γὰρ συλλήψεως τήν κύησιν πῶς λέγεις; κράζων, Ἀλληλούϊα.
      Ἀλληλούϊα.

    Le prince des anges fut envoyé du ciel dire à la Mère de Dieu : « Salut ». Te voyant, Seigneur, assumer un corps à sa parole incorporelle, il resta interdit et se mit à lui crier ainsi :
    Salut, vous par qui la joie se lève ;
    Salut, vous par qui la malédiction se dissipe.
    Salut, renouvellement de la vocation d’Adam déchu.
    Salut, délivrance d’Ève de ses larmes.
    Salut, hauteur inaccessible aux pensées humaines.
    Salut, abîme insondable même aux yeux des anges.
    Salut, car vous êtes le trône du Roi.
    Salut, car vous portez Celui qui porte toutes les créatures.
    Salut, astre qui fait paraître le soleil.
    Salut, sein de la divine incarnation.
    Salut, renouveau de la création.
    Salut, vous par qui le Créateur se fait enfant.
    Salut, ô épouse sans époux !

    La sainte se voyant encore chaste dit hardiment à Gabriel : Votre discours étrange me paraît difficile à accepter. Comment parlez-vous d’un enfantement qui suivrait une conception sans semence, en vous exclamant : Alléluia.

    *

    On trouvera ici toutes les odes du canon (la première partie de l'Acathiste) superbement chantées par Petros Gaïtanos.

    Les stances (ou strophes), par le même Petros Gaïtanos, se trouvent ici, à 12'50, après le tropaire de l'Acathiste, magnifiquement chanté à 10'24.

  • Russophobie coréenne

    Le spectacle Gabrielle Chanel du Bolchoï, avec la « tsarine de la danse » Svetlana Zakaharova dans le rôle de Coco Chanel, qui devait avoir lieu à Séoul, a été déprogrammé.

    Les organisateurs jurent que ce n’est pas parce que le spectacle vient de Russie, mais que c’est pour des raisons de sécurité. Sans dire d’où pourraient bien venir les menaces contre « la sécurité des artistes et du public ».

    Ce que l’on sait en revanche c’est que cette décision vient quelques jours après la demande pressante de l’ambassade d’Ukraine de rompre les liens culturels avec la Russie.

    « Nous sommes convaincus qu’un tel obscurantisme politisé, qui est malheureusement répandu dans de nombreux pays occidentaux, ne devrait pas avoir sa place dans le monde moderne », a réagi l’ambassadeur de Russie, qui exprime sa sympathie au public coréen ainsi privé d’une rencontre avec l’école de ballet russe, mondialement célèbre.

  • Il veut détruire la Russie

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    Le président letton : « Je soutiens pleinement Emanuel Macron : nous ne devons pas tracer des lignes rouges pour nous-mêmes, nous devons tracer des lignes rouges pour la Russie et nous ne devons pas avoir peur de les renforcer. L’Ukraine doit gagner, la Russie doit être vaincue. Russia delenda est ! »

    Commentaire de Maria Zakharova :

    Le président letton Edgars Rinkevitch a décidé de faire preuve d'esprit en terminant un autre de ses messages russophobes par l'expression latine Russia delenda est. Il s'agit évidemment d'une référence à la phrase la plus célèbre, Carthago delenda est (en latin : "Carthage doit être détruite"), par laquelle Caton le Censeur, au deuxième siècle avant J.-C., terminait tous ses discours au Sénat romain.

    Il est impossible d'éliminer l'analphabétisme de Rinkevitch - il est sans espoir. Mais je défendrai Caton.

    Le fougueux orateur Caton l'Ancien était connu dans toute la République pour avoir dénoncé publiquement les vices et la décadence des classes supérieures romaines, les critiquant pour leur luxe et leur volupté. S'adressant à ses concitoyens, il les exhorte à suivre les préceptes de leurs ancêtres et à mener une vie fondée sur la tempérance et la frugalité. Caton consacre un poème entier à la morale, dans lequel il combat la paresse, le gaspillage et le laisser-aller. Il s'oppose aux influences étrangères et s'efforce de préserver chez ses concitoyens le vieil esprit romain. Il dénonce la débauche.

    Edgar Rinkevitch est un activiste du mouvement extrémiste LGBT. Il devrait savoir ce que Caton le Censeur considérait comme l'un des principaux péchés de la société. L'historien Polybe écrit que, selon Caton, "le principal signe de la dégradation de l'État est la situation où l'on paie plus pour de jolis garçons que pour la récolte d'un champ labouré".

    Rinkevitch voulait briller par son intelligence, mais il a brillé par ce qu'il considère comme plus important.

  • Valeurs

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  • Vote bouriate

    L’élection présidentielle russe en Bouriatie. A l'école d'Oulentoui, bureau de vote n° 215 de la république.

    Ouragcha ! (« En avant ! », en bouriate)

    Jésus, mon Seigneur, est le Sauveur de l'Univers
    Jésus, mon Seigneur, nous donne une vie paisible
    Jésus, le Dieu omniscient, sauve les nations
    Jésus, mon Seigneur, me montre le bon chemin

    En ces temps heureux, Jésus, mon Seigneur
    Tu seras loué, Jésus, mon Seigneur
    Relève les nations et conduis-les, Jésus, mon Seigneur
    Brille comme une étoile, Jésus, mon Seigneur

  • Idiots

    Ces trois derniers jours, les Ukrainiens ont lancé une importante offensive pour franchir la frontière russe dans la région de Belgorod. Des milliers de soldats, des dizaines de blindés, des hélicoptères, des vagues de drones, et la mise en vedette du « Corps des volontaires russes ».

    Le but était évidemment de peser sur l’élection présidentielle russe en montrant que la Russie pouvait être vaincue et humiliée sur son propre territoire, et par ses propres citoyens.

    Mais les Ukrainiens ont été repoussés trois jours de suite, subissant d’énormes pertes, tant en hommes qu’en matériel.

    L’opération s’est donc retournée au profit des Russes… Et les Ukrainiens s’étaient donné le ridicule de tourner une vidéo où l’on voit des soldats se féliciter d’avoir pris un village russe, sans se rendre compte qu’il existe des photos de l’endroit précis où ils étaient… dans un village ukrainien.

    *

    Le journaliste ukrainien Yourii Boutousov, rédacteur en chef du portail Censor.net et chroniqueur de guerre, confirme la destruction par des missiles russes de deux lanceurs du système Patriot près de Pskovskoïe, dans la région de Donetsk encore sous contrôle ukrainien.

    Chaque lanceur coûte autour de 500 millions de dollars.

  • Forcément

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    C’est étonnant quand même, tous ces Français qui se font enterrer en Algérie.

  • Une première

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    Kamala Harris a visité un avortoir hier dans le Minnesota, dans le cadre de sa tournée de « combat pour les droits reproductifs ».

    C’est la première fois qu’un vice-président des Etats-Unis se livre à une telle ignominie.

  • François dans le texte

    Dans son autobiographie qui va paraître.

    Sur les LGBTQXYZ :

    « Il est juste que ces personnes qui vivent le don de l'amour puissent bénéficier d'une couverture juridique comme tout le monde. Jésus allait souvent à la rencontre des personnes qui vivaient en marge, et c'est ce que l'Église doit faire aujourd'hui avec les personnes de la communauté LGBTQ+, qui sont souvent marginalisées au sein de l'Église : les faire se sentir chez elles, en particulier celles qui ont reçu le baptême et qui font à tous égards partie du peuple de Dieu. Et quiconque n'a pas reçu le baptême et souhaite le recevoir, ou quiconque souhaite être parrain ou marraine, s’il vous plaît, qu'ils soient accueillis. »

    Vers de nouvelles aventures :

    « Je n'ai pas vraiment de raisons sérieuses de penser à une renonciation. Au fil des ans, quelqu'un a peut-être espéré que tôt ou tard, peut-être à la suite d'une hospitalisation, je ferais une telle annonce, mais ce risque n'existe pas : grâce au Seigneur, je jouis d'une bonne santé et, si Dieu le veut, il me reste encore beaucoup de projets à réaliser. »

    Car il reste encore quelques vestiges catholiques à démolir.