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Le blog d'Yves Daoudal - Page 78

  • Mardi de la quatrième semaine de carême

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    Graduel

    Exsúrge, Dómine, fer opem nobis : et líbera nos propter nomen tuum. ℣. Deus, áuribus nostris audívimus : et patres nostri annuntiavérunt nobis opus, quod operátus es in diébus eórum et in diébus antíquis.

    Levez-vous, Seigneur, donnez-nous le secours et libérez-nous à cause de votre nom. ℣. O Dieu, nous avons entendu de nos oreilles : nos pères nous ont annoncé l’œuvre que vous avez faite en leurs jours, et aux jours anciens.

    Le graduel de la messe de ce jour est pris du psaume 43. Il commence par le dernier verset de ce psaume, mais dans une version très originale. Le psautier du bréviaire a :

    Exsurge Domine adjuva nos et redime nos propter nomen tuum.

    Le psautier romain est très proche :

    Exsurge Domine adjuva nos et libera nos propter nomen tuum.

    Il y a ici, comme dans le graduel, « libera » au lieu de « redime ». Les deux mots traduisent le grec litrossai : libère contre rançon. Donc « libère », ou « rachète ».

    On voit que dans le premier stique il y a, dans les deux versions du psautier : « adjuva nos ». Aide-nous.

    La formule du graduel : « fer opem nobis », a le même sens : « apporte-nous une aide ». Mais on ne la trouve dans aucun manuscrit des psaumes en latin. Le « psautier pourpré de Saint-Germain » (des Prés, début du VIe siècle) est le seul qui a quelque chose de proche : « fers opem nobis ». Mais le verbe est au présent, au lieu d’être à l’impératif : « Tu nous apportes de l’aide. »

    Enfin, dans son livre sur « l’erreur des religions profanes » (païennes), le très peu connu Juilius Firmicus Maternus, citant les derniers versets de ce psaume, écrit : « opem fer nobis ». C’est presque le graduel, mais avec le verbe et le complément intervertis…

    Voici la fin du psaume dans le « psautier pourpré », où les textes sont en lettres d’argent et les titres, ainsi que les mots Dieu et Seigneur, sont en lettres d’or : Fers opem se trouve juste après dme (Domine) en lettres d’or. Ci-dessus le graduel dans le codex 338 de Saint-Gall (XIe siècle), entre l’introït Exaudi et l’offertoire Exspectant.

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  • Les sanctions, ça marche

    Ce qui reste d'un centre commercial de Moscou après 700 jours de sanctions.

  • Marioupol

    Quelques images de Marioupol (prises hier dimanche, ce qui explique qu’il n’y ait pas beaucoup de monde à pied ou en voiture comme d’habitude).

    Le vidéaste, qui pourtant filme sa ville quasiment tous les jours, s’exclame (à 1’) « Maisons méconnaissables » en voyant comment a été restauré un immeuble qui était en ruine, et il ajoute : « Très beau. »

    Puis à 1’21 il montre que la nouvelle gare est presque terminée (les voiles qui cachaient le chantier ont été enlevés) : « Il ne manque que les horaires ».

    (Les chats sont d’abord à 1’41 et surtout à 2’.)

    *

    Denis Pouchiline, le président de la République de Donetsk, a une fois de plus procédé lui-même à la remise de clefs dans des immeubles nouvellement construits (et ceux-là je ne les connaissais pas encore).

  • Portugal

    Le parti Chega (Ça suffit ! ou Assez !) est passé de 7,8% des voix à 18,1%, et il a quadruplé le nombre de ses députés : il en a désormais 48.

    Ni le centre droit ni le parti socialiste, qui sont à peu près à égalité (79 et 77 sièges) ne peut avoir de majorité absolue en s’alliant à d’autres formations. Sauf si la droite s’allie avec Chega. Mais, avant le scrutin, son chef avait catégoriquement rejeté l’idée d’une alliance avec « l’extrême droite ».

  • La dictature

    Les gazettes ont fait l’impasse sur la proposition de loi adoptée en première lecture mercredi dernier. Seuls les réseaux sociaux en ont un peu parlé. Il faut croire que la dictature de la police de la pensée est tellement admise désormais que ses progrès ne suscitent plus guère de réaction. Pourtant ce texte n’est pas anodin : il vise à « renforcer la réponse pénale contre les infractions à caractère raciste, antisémite ou discriminatoire », en sanctionnant les propos privés. Autrement dit, selon ce texte, vous pouvez être condamné à une lourde amende si quelqu’un de votre entourage vous dénonce pour avoir dit chez vous quelque chose qui n’est pas conforme à l’idéologie obligatoire. Voici l’essentiel du texte, qui a été adopté par 107 députés sur les 148 présents. A noter, et à ce stade du processus parlementaire c’est le plus important, qu’il n’y a eu aucun vote contre. Le texte a été aussitôt transmis au Sénat. (Le soulignés sont de moi, pour lire plus vite cette litanie répétitive.)

    Art. 225-16-4. – La provocation non publique à la discrimination, à la haine ou à la violence à l’égard d’une personne ou d’un groupe de personnes en raison de leur origine ou de leur appartenance ou de leur non-appartenance, vraie ou supposée, à une ethnie, une nation, une prétendue race ou une religion déterminée est punie d’une amende de 3 750 euros

    « Est punie de la même peine la provocation non publique à la haine ou à la violence à l’égard d’une personne ou d’un groupe de personnes en raison de leur sexe, de leur orientation sexuelle, de leur identité de genre, vraie ou supposée, ou de leur handicap ainsi que la provocation non publique, à l’égard de ces mêmes personnes, aux discriminations prévues aux articles 225-2 et 432-7

    La diffamation non publique commise envers une personne ou un groupe de personnes en raison de leur origine ou de leur appartenance ou de leur non-appartenance, vraie ou supposée, à une ethnie, une nation, une prétendue race ou une religion déterminée est punie d’une amende de 3.750 euros.

    « Est punie de la même peine la diffamation non publique commise envers une personne ou un groupe de personnes en raison de leur sexe, de leur orientation sexuelle, de leur identité de genre, vraie ou supposée, ou de leur handicap.

    « Est punie de la même peine la diffamation non publique commise envers une personne ou un groupe de personnes en raison de leur sexe, de leur orientation sexuelle, de leur identité de genre, vraie ou supposée, ou de leur handicap.

    « Art. 225-16-6. – L’injure non publique commise envers une personne ou un groupe de personnes en raison de leur origine ou de leur appartenance ou de leur non-appartenance, vraie ou supposée, à une ethnie, une nation, une prétendue race ou une religion déterminée est punie d’une amende de 3.750 euros.

    « Est punie de la même peine l’injure non publique commise envers une personne ou un groupe de personnes en raison de leur sexe, de leur orientation sexuelle, de leur identité de genre, vraie ou supposée, ou de leur handicap.

  • Menteur

    « Je crois que les plus forts sont ceux qui voient la situation, pensent aux gens et ont le courage de hisser le drapeau blanc et de négocier », a dit François à propos de l’Ukraine.

    Réponse de Dmytro Kouleba, le ministre des Affaires étrangères :

    « Notre drapeau est jaune et bleu. C'est le drapeau pour lequel nous vivons, nous mourons et triomphons. Nous ne hisserons jamais d'autres drapeaux. »

    Or le drapeau de l’UE est omniprésent, notamment au Parlement ukrainien, alors que c’est évidemment illégal puisque l’Ukraine ne fait pas partie de l’UE.

    Au ministère de Koubela:

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    Devant le Parlement :

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    Dans le Parlement :

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    Leur propagande :

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  • Lundi de la quatrième semaine de carême

    Revoici (par saint Jean) Jésus chassant les marchands du Temple. La première fois (par saint Matthieu), c’était au début du carême, le mardi de la première semaine. Pour nous faire comprendre que le carême doit servir à nous débarrasser de tout ce qui est « marchand », et marchandise, en nous, tout ce qui nous encombre et nous attache et nous empêche de courir vers Dieu. Le message est encore celui-là, et plus pressant : il est repris dans l’antienne du Benedictus : Auferte ista hinc : « Enlevez tout cela... »

    Mais il y a un autre message. Cet évangile commence par la mention : « La Pâque des Juifs était proche ». Pâques approche en effet. Et le coup de balai dans le Temple est surtout l’occasion d’un enseignement sur la Passion et la Résurrection. Ce qui est d’ailleurs l’unique véritable enseignement de ce geste prophétique, reconnu comme tel par les juifs (« Quel signe nous montres-tu en faisant cela ? »). Jésus annonce sa mort et sa résurrection : « Détruisez ce temple, et en trois jours je le relèverai… Il parlait du temple de son corps. » (C’est l’antienne du Magnificat.) Le verbe grec, egero, est l’un de ceux qui sont utilisés dans le Nouveau Testament pour évoquer la résurrection d’entre les morts.

    Et donc, après la Résurrection, les disciples se souvinrent de cet épisode « et crurent à l’Ecriture, et à la parole que Jésus avait dite ».

    Déjà, sur le moment, les disciples s’étaient « souvenus qu’il est écrit (dans le psaume 68) : Le zèle de ta maison me dévore ».

    Le souvenir de l’Ecriture, le souvenir de la Parole, est devenu efficace : il réalise la promesse, le Testament, l’Alliance. Telle est la mémoire eucharistique, celle du "Mémorial", si efficace qu'elle transcende le temps : elle rend présent ce dont on fait mémoire, et dans la divine liturgie byzantine, juste après les paroles de la consécration, on fait même mémoire du second avènement du Seigneur.

  • Quatrième dimanche de carême

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    Monastère de Dionysiou, Athos, XVIe siècle.

    Par les cinq pains on entend les cinq livres de Moïse : c’est, à vrai dire, de l’orge, et non du blé ; car ils appartiennent à l’Ancien Testament. Vous le savez : l’orge est conformé de telle manière qu’on parvient difficilement à y trouver la farine ; car elle est renfermée dans une enveloppe de paille épaisse et résistante ; on ne l’en fait sortir qu’avec peine. Ainsi en est-il de la lettre de l’Ancien Testament, car elle est enveloppée dans les ombres de figures charnelles ; si on parvient jusqu’à son sens caché, elle nourrit et rassasie l’âme.

    Un enfant portait ces cinq pains et deux poissons. Si nous voulons avoir quel était cet enfant, nous verrons peut-être qu’il représentait la nation juive ; car elle portait les livres de Moïse avec le peu de réflexion d’un entant, et ne s’en nourrissait pas ; en effet, ces livres dont elle était chargée accablaient de leur poids celui qui n’y voyait qu’une lettre close ; ils nourrissaient, au contraire, ceux qui en pénétraient le sens.

    Pour les deux poissons, ils étaient, ce nous semble, la figure de ces deux personnages distingués entre tous, qui, dans l’Ancien Testament, recevaient l’onction sainte pour exercer ensuite, au milieu du peuple, les fonctions du sacerdoce et de la royauté, pour offrir le sacrifice et gouverner. Il est venu mystérieusement, un jour, dans le monde, Celui que préfiguraient ces deux personnages, Celui que représentait la farine d’orge et que la paille d’orge cachait de son enveloppe, Il est venu, réunissant en lui seul la double dignité de grand prêtre et de roi. De grand prêtre, car il s’est offert lui-même à Dieu pour nous comme une victime ; de roi, puisqu’il nous gouverne ; et ainsi brise-t-il les sceaux du livre fermé que portait le peuple d’Israël.

    Et le Sauveur donna l’ordre de rompre les pains, et, à ce moment-là même, ils se multiplièrent. Rien de plus vrai. En effet, que de livres on a écrits pour expliquer les cinq livres de Moïse ! En les rompant, en quelque sorte, c’est-à-dire en en exposant le sens, n’a-t-on pas travaillé à une multiplication de livres ? L’ignorance du peuple juif, quant au sens de la loi, se trouvait comme protégée par une sorte de paille d’orge ; car, en parlant de ce peuple, l’Apôtre a dit :  « Jusqu’à ce jour, lorsqu’ils lisent Moïse, ils ont un voile sur le cœur ». Ce voile n’était pas encore enlevé, parce que le Christ n’était pas encore venu ; il n’avait pas encore été attaché à la croix, et n’avait, par conséquent, pas non plus déchiré le voile du temple. Ce peuple ignorait donc le sens de la loi : voilà pourquoi le Sauveur interrogea son disciple et manifesta son ignorance.

    Rien ici n’est inutile ; tout a un sens, mais il faut des lecteurs qui le comprennent. En effet, le nombre lui-même des personnes nourries par Notre Seigneur représentait le peuple soumis à la loi. Car, pourquoi se trouvaient-elles au nombre de cinq mille, sinon parce qu’elles étaient les sujets de la loi, qui se compose des cinq livres de Moïse ? Aussi, les paralytiques étaient-ils déposés aux cinq portiques du temple, sans y être néanmoins guéris ; mais celui qui, ici, pourvut avec cinq pains à la subsistance d’une multitude, rendit la santé à un paralytique sous l’un de ces portiques. La foule était assise sur l’herbe ; le peuple juif jugeait de tout dans un sens charnel ; il n’avait que des espérances charnelles, car toute chair n’est que de l’herbe.

    Qu’étaient-ce encore que tous ces restes, sinon ce que le peuple n’avait pu manger ? Sous cet emblème on voit les vérités transcendantes auxquelles ne peut atteindre l’intelligence de la multitude, Pour ces vérités, d’un ordre supérieur aux lumières de la foule, que reste-t-il à faire, quand on ne peut les saisir, sinon de croire ceux qui, à l’instar des Apôtres, peuvent les comprendre et en instruire les autres ? C’est avec ces restes qu’on a rempli douze corbeilles. Prodige admirable en raison de sa grandeur ! Prodige d’une évidente utilité, puisqu’il a été opéré pour le bien des âmes ! Ceux qui en furent les témoins se sentirent saisis d’admiration ; pour nous, nous n’éprouvons aucun étonnement à en écouter le récit. Le Sauveur l’a opéré devant ces cinq mille hommes pour les rendre témoins du fait ; l’Evangéliste en a écrit l’histoire, pour nous l’apprendre. La foi doit nous faire voir ce qu’ils ont eux-mêmes contemplé, car nous apercevons des yeux de l’âme ce que nous n’avons pu apercevoir des yeux du corps ; et, sous ce rapport, nous sommes autrement privilégiés que cette multitude ; car à nous s’appliquent ces paroles de Jésus-Christ : « Bienheureux ceux qui ne voient pas et qui croient ».

    A cet avantage s’en ajoute peut-être encore un autre : c’est que nous avons saisi le sens caché de cet événement qui a échappé à cette foule de peuple ; et ainsi nous avons été nous-mêmes rassasiés, puisque nous avons pu réussir à trouver la farine, malgré l’épaisseur de la paille.

    Saint Augustin, sermon 24 sur saint Jean (§ 5-6).

  • Petit coup d’arrêt

    Le 8 mars, Journée des femmes, il y avait un référendum constitutionnel en Irlande, pour supprimer l’expression « femme au foyer » et le mot « mère », et élargir la notion de « famille » aux « relations durables ».

    Tous les partis étaient pour le oui. Les sondages aussi.

    Mais les Irlandais ont dit non. On ne connait pas encore les chiffres, ni le niveau de l’abstention, semble-t-il très élevé, mais le Premier ministre a reconnu que « les amendements ont été rejetés ».

    Cela dit, le gouvernement irlandais prépare une loi sur l’euthanasie. Or l’avortement a été légalisé en 2018 par une loi « sur la santé ». Et l’Irlande garde le déshonneur d’avoir été le premier pays au monde à légaliser par référendum le « mariage » entre personnes de même sexe.

  • La grande doxologie

    Le chœur russe Axion Estin, qui chante en slavon sur les mélodies grecques, vient de mettre en ligne son enregistrement de la Grande Doxologie (qui conclut les matines), avec vers la fin le Trisagion partiellement en grec, comme ils le font habituellement (et d'autres aussi).

    Gloire à toi qui nous as montré la lumière.

    Gloire à Dieu au plus haut des cieux et paix sur la terre, bienveillance parmi les hommes.

    Nous te louons, nous te bénissons, nous t'adorons, nous te glorifions, nous te rendons grâce pour ta grande gloire .

    Seigneur, Roi, Dieu céleste et Père tout-puissant ;

    Seigneur, Fils unique, Jésus Christ, et Saint-Esprit ;

    Seigneur Dieu, Agneau de Dieu, Fils du Père, toi qui ôtes le péché du monde, aie pitié de nous, ô toi qui ôtes les péchés du monde.

    Reçois notre prière, ô toi qui sièges à la droite du Père, et aie pitié de nous.

    Car tu es le seul Saint, le seul Seigneur, Jésus Christ, dans la gloire de Dieu le Père. Amen.

    Chaque jour je te bénirai et louerai ton Nom dans les siècles des siècles.

    Daigne, Seigneur, nous garder ce jour sans péché.

    Tu es béni, Seigneur, Dieu de nos pères, et ton Nom est loué et glorifié dans les siècles. Amen.

    Que ta miséricorde, Seigneur, soit sur nous, comme nous avons espéré en toi.

    Tu es béni, Seigneur, enseigne-moi tes commandements. (3 fois, la troisième fois en grec)

    Seigneur, tu as été pour nous un refuge d'âge en âge.

    J'ai dit : Seigneur, aie pitié de moi et guéris mon âme, car j'ai péché contre toi.

    Seigneur, je me suis réfugié auprès de toi, enseigne-moi à faire ta volonté, car tu es mon Dieu.

    Car auprès de toi est la source de la vie, et dans ta lumière nous verrons la lumière.

    Étends ta miséricorde sur ceux qui te connaissent.

    Saint Dieu, Saint Fort, Saint Immortel, aie pitié de nous. (3 fois)

    Gloire au Père et au Fils et au Saint-Esprit, maintenant et toujours et dans les siècles des siècles. Amen.

    Saint Immortel, aie pitié de nous.

    Saint Dieu, Saint Fort, Saint Immortel, aie pitié de nous.

    Aujourd’hui le salut est venu dans le monde. Célébrons celui qui s’est levé du tombeau et qui est l’auteur de notre vie ; ayant détruit la mort par la mort, il nous a donné la victoire et la grande miséricorde.