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Une interprétation véritablement… allegro du Regina Cæli KV 276 (récemment renuméroté 321b) de Mozart, par le « chœur civique » Marino Boni de Viadana et l’orchestre philharmonique de Mantoue, sous la direction de Marino Cavalca, en l’église Saint-Pierre de Viadana, le 9 janvier 2011.
Pater, cum essem cum eis, ego servábam eos, quos dedísti mihi, allelúia : nunc autem ad te vénio : non rogo, ut tollas eos de mundo, sed ut serves eos a malo, allelúia, allelúia.
Père, lorsque j’étais avec eux, je les gardais en votre nom, eux que vous m’avez donnés, alléluia. Mais maintenant je viens à vous ; je ne vous prie point de les ôter du monde, mais de les préserver du mal, alléluia, alléluia.
Il arrive souvent que l’antienne de communion de la messe soit empruntée à l’évangile du jour. Celle de la messe de ce jour, très longue par rapport à beaucoup d’autres, vient de l’évangile (Jean 17), mais pas du jour. Ni d’aucun jour de l’année liturgique. Ici, la prière de Jésus après la Cène devient un propos du Christ ressuscité après son ascension. « Quand j’étais avec eux… » Il dit au Père qu’il a accompli sa mission et il lui demande de garder du mal ceux qu’il lui a donnés comme disciples. Le sommet de la mélodie est sur « Venio », sur un do qui outrepasse largement la gamme du mode 4, et se détend sur le sol comme dans les bras du Père. L’autre accent principal était sur « eis » : les disciples. L’antienne est clairement divisée en deux par un alléluia qui sera aussi l’alléluia final. Le Christ fait deux demandes à son Père, qui sont globalement sur la même mélodie : non pas de les retirer du monde, mais de les garder du mal (ou du Mauvais). Ils sont dans le monde, mais ils ne sont pas du monde (du mal), dit Jésus juste après dans l’évangile : les deux propositions se superposent.
Je crois qu’il est bon que mes lecteurs sachent que les trolls d’Asselineau qui interviennent en commentaires sur mon blog ont une adresse courriel comprenant un prénom étranger, un nom étranger, une adresse étrangère.
J’ai trop longtemps toléré cela. Car il est intolérable que des étrangers viennent nous expliquer pour qui les Français doivent voter.
Si ces prénoms, ces noms et ces adresses sont faux, c’est encore pire.
Ces commentaires seront donc désormais systématiquement supprimés.
P.S. - Et il est évidemment inutile de revenir illico déverser la même soupe avec un prénom, un nom et une adresse français, histoire de prouver que vous êtes des trolls...
Le gouvernement français a déposé hier un pourvoi en cassation contre la décision de la cour d'appel de Paris ordonnant la reprise de l’alimentation de Vincent Lambert.
Lorsque le “Dr” Sanchez avait décidé de tuer Vincent Lambert, Emmanuel Macron avait dit qu’il ne pouvait pas intervenir. Il avait omis de préciser qu’il ne pouvait pas intervenir pour sauver Vincent Lambert, parce qu’il se réservait d'intervenir pour qu’il soit mis à mort.
Portrait de sainte Angèle Merici par Alessandri Bonvicino, dit Le Maure de Brescia, en 1540. Il s’agit sans doute de la sainte sur son lit de mort – et semble-t-il du seul portrait qu’on ait d’elle.
La Poste vaticane s’est inspiré de cette "toile d'un inconnu" (sic) pour un timbre édité en 1950.
A Saint-Louis dans le Missouri, le juge Michael Stelzer a décidé que l’avortoir de Saint-Louis continuerait de fonctionner jusqu’à la nouvelle audience prévue mardi prochain.
Ce qui est vu évidemment comme une défaite du gouverneur et une victoire du Planning familial. Mais le juge a pris cette décision provisoire 24 heures après le moment où l'on attendait sa décision définitive.
Addendum
Selon le juge, le Planning familial « a démontré qu’un préjudice immédiat et irréparable » (sic) résulterait du non-renouvellement de la licence. Cette ordonnance temporaire, ajoute-t-il, est « nécessaire pour préserver le statu quo et éviter des dommages irréparables » (sic).
S’il en est ainsi on ne voit pas trop à quoi peut servir l’audience du 4 juin. Sauf si l'Etat du Missouri "démontre" à son tour que l'avortoir est dans l'illégalité ?
Dans la fameuse interview où François ment ouvertement sur l’affaire Vigano, ou plutôt sur l’affaire McCarrick, il parle aussi de la Chine :
« Mes relations avec la Chine sont bonnes, très bonnes. L’autre jour, deux évêques chinois sont venus me voir, l’un venant de l’Eglise clandestine, l’autre de l’Eglise officielle, se reconnaissant déjà comme frères. C’est un pas important. Ils savent qu’ils doivent être de bons patriotes et qu’ils doivent prendre soin du troupeau catholique. »
Certains catholiques ne se sentent-ils pas marginalisés par l’accord de septembre 2018 ?
« Les catholiques, en général, non. Les catholiques sont heureux d’être unis maintenant. En fait ils ont célébré Pâques tous ensemble, tous ensemble dans toutes les églises. Il n’y a pas eu de problèmes cette année. »
Pas un mot sur les prêtres et les évêques emprisonnés. Il est vrai que ce ne sont pas de bons patriotes… Pas un mot sur les destructions de croix, de sanctuaires, de couvents…
Salve, Regína, Máter misericórdiæ Víta, dulcédo, et spes nóstra, sálve. Ad te clamámus, éxules, fílii Hévæ. Ad te suspirámus, geméntes et flentes in hac lacrimárum válle. Eja ergo, Advocáta nóstra, íllos túos misericórdes óculos ad nos convérte. Et Jesum, benedíctum frúctum véntris túi, nóbis post hoc exsílium osténde. O clémens, O pía, O dúlcis Vírgo María.
Salut, ô Reine, Mère de miséricorde, notre vie, notre consolation, notre espoir, salut ! Enfants d’Ève, de cette terre d’exil nous crions vers vous ; vers vous nous soupirons, gémissant et pleurant dans cette vallée de larmes. Ô vous, notre Avocate, tournez vers nous vos regards compatissants. Et, après cet exil, obtenez-nous de contempler Jésus, le fruit béni de vos entrailles, Ô clémente, ô miséricordieuse, ô douce Vierge Marie !
L’hymne dont voici le texte, la traduction, et le chant par les moines de Solesmes en 1955, est originaire de Milan. C’est l’hymne des vêpres de l’Ascension dans le bréviaire ambrosien édité par saint Charles Borromée. Elle remonte au moins au IXe siècle. Elle s’est répandue en Italie, et dans divers diocèses français. Les moines l’ont mis dans leur Processionnal, ce qui convient parfaitement à son rythme majestueux.
Optatus votis omnium Sacratus illuxit dies Quo Christus, mundi spes, Deus, Conscendit cælos arduos.
Nous l’appelions de tous nos vœux, ce jour rayonnant de lumière, où le Christ, espoir du monde, s’élève jusqu’au sommet des cieux.
Scandens in altum Dominus, Sedem recurrit propriam : Gavisa sunt cæli regna Reditu unigeniti.
Le Seigneur montant dans les hauteurs revient à son propre trône ; le royaume des cieux est plein de joie au retour du Fils unique.
Magni triumphum prælii Mundi perempto principe Patris præsentat vultibus Victricis carnis gloriam.
Comme trophée du grand combat où il terrassa le prince de ce monde, il présente aux regards du Père la gloire de sa chair victorieuse.
Est elevatus nubibus Fecitque spem credentibus : Et paradisum aperit, Quem protoplasti clauserant.
Elevé par la nuée il devient l’espoir des croyants ; il ouvre le paradis que nos premiers parents avaient fermé.
O grande cunctis gaudium, Quod partus almæ Virginis Post sputa, flagra, post crucem, Sedi Paternæ jungitur.
Quelle immense joie pour tous : le Fils que la Vierge enfanta, après les crachats, les fouets, la croix, monte s’asseoir auprès du Père.
Agamus ergo gratias Nostræ salutis vindici, Nostrum corpus quod vexerit Sublimem ad cæli regiam.
Donc rendons grâces au garant de notre salut; notre corps fut porté bien haut jusqu’au palais du roi du ciel.
Sit nobis cum cælestibus Commune manens gaudium, Illis quod semet obtulit, Nobisque se non abstulit.
Avec les habitants des cieux, exultons d’une même joie : il va se montrer à eux, il ne s’éloigne pourtant pas de nous.
Nunc provocatis actibus Christum operiri nos decet, Vitaque tali vivere, Quæ possit cælos scandere.
Maintenant nous devons produire les actes qui nous ferons revêtir le Christ, et vivre de la vie qui puisse monter au ciel.
Gloria tibi Domine, Qui scandis super sidera, Cum Patre et Sancto Spiritu, In sempiterna sæcula. Amen.
Gloire à toi Seigneur, qui es monté au-dessus des étoiles, avec le Père et le Saint-Esprit, dans les siècles éternels. Amen.