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Le blog d'Yves Daoudal - Page 404

  • Un miracle

    Poutine a vaincu la « pandémie ».

    Même le valeureux « conseil de défense » du maréchal Macron n’en parle plus. D'ailleurs il a été « convoqué en urgence dans le bunker réservé aux situations de crise ». Sic.

    Le maréchal Macron a promis de nous protéger de l’invasion russe. On respire.

  • La différence

    Certains bisounours extrémistes sont allés jusqu’à dire qu’en permettant à la FSSP de continuer à utiliser les livres liturgiques de 1962 François avait mis son motu proprio Traditionis custodes à la poubelle.

    Il est évident qu’il n’en est rien, et c’est même en toutes lettres dans le décret (?) concernant la FFSSP.

    Sans exclure que François profite de son motu proprio pour annihiler tout de suite les instituts ex-ED, il me semblait clair que son diktat ne les concernait pas directement. Il en était d’ailleurs de même de Summorum Pontificum. Ce sont des textes qui concernent les évêques et les prêtres diocésains.

    La seule vraie différence entre la situation actuelle et celle qui résultait non de Summorum Pontificum mais de Ecclesia Dei afflicta, c’est que les instituts qui bénéficiaient de Ecclesia Dei afflicta devaient compter sur la bienveillance de l’évêque pour s’installer dans un diocèse, et que désormais ils devront compter sur des évêques qui osent désobéir au pape. Car Traditionis custodes, qui est bel et bien en vigueur, demande aux évêques de veiller à ce qu’il n’y ait pas de nouveaux groupes de fidèles qui demandent la messe traditionnelle. La réserve d’Indiens ne doit pas s’étendre. C’est en quoi la bonne nouvelle du décret est en fait une mauvaise nouvelle. Même pour la FSSP, qui va vite s’en rendre compte.

  • Saint Matthias

    Θείω Πνεύματι, κεκληρωμένος, συνεπλήρωσας, τῶν Ἀποστόλων, τὴν δωδεκάριθμον φάλαγγα ἔνδοξε, μεθ' ὧν κηρύξας τοῦ Λόγου τὴν κένωσιν, ἐθαυμαστώθης Ματθία Ἀπόστολε. Ἀλλὰ πρέσβευε, δοθήναι τοὶς σὲ γεραίρουσι, πταισμάτων ἱλασμὸν καὶ μέγα ἔλεος.

    Choisi par l’Esprit divin pour compléter la phalange des douze apôtres, ô glorieux, avec eux tu as proclamé la kénose du Verbe et tu as été admirable, apôtre Matthias. Mais intercède pour que soit donné à ceux qui t’honorent le pardon de leurs fautes et la grande miséricorde.

    Par Christodoulos Papastephanou, directeur de l’école de musique byzantine Saint-Basile de Nicosie.

  • Les assassins

    Macron et Véran (et quelques autres) la voulaient absolument. Après un parcours parlementaire de près d’un an et demi, secondés par les frénétiques tricoteuses de l’Assemblée, ils ont réussi à faire adopter l'allongement du délai légal de l’avortement de 12 à 14 semaines.

    La proposition de loi a été adoptée - en quatrième lecture - par 135 voix, contre 47 et 9 abstentions.

    Il y avait donc en séance 191 députés sur 577 : un sur trois. La loi a été votée par moins d’un député sur quatre : une majorité de… 23,5%.

  • Cartes

    Trouvées ici.

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  • Dans l’Iowa

    Les députés de l’Iowa ont adopté par 55 voix contre 39 une loi qui interdit aux garçons « souffrant de dystrophie de genre » de participer aux compétitions féminines scolaires et universitaires.

    Le gouverneur Kim Reynolds avait appelé les élus à se saisir de la question, alors qu’un peu partout aux Etats-Unis des garçons se disent filles et remportent les compétitions féminines scolaires et universitaires.

  • Quand même…

    La Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) a rejeté le 17 février la plainte d’une femme née en Pologne, vivant en France, « devenue homme à l’état civil », qui voulait que son sexe soit modifié sur son acte de naissance. La demande a été rejetée. La Pologne avait fait valoir que « le certificat de naissance est un enregistrement de la naissance telle qu’elle s’est produite », et la CEDH a reconnu que l’Etat est en droit de conserver « des registres de naissance exacts ».

  • Saint Pierre Damien

    Fin de la « Lettre sur la toute-puissance divine ».

    Mais en écrivant ce que vous venez de lire, le cœur nous brûle d'un tel feu que nous ne pouvons garder cela pour nous en silence, sans qu'au moins une étincelle s'en échappe. Ainsi, pour m'adresser maintenant à vous tous ensemble, je ne veux pas vous cacher, mes vénérables frères, que depuis que j'ai repassé le seuil de votre glorieux monastère, je n'ai pas cessé de vous avoir devant les yeux; je vous tiens embrassés au plus secret, au plus profond de mon attachement, et, pour vous l'avouer, en revenant du très saint sanctuaire du Cassin il m'est arrivé la même chose qu'à cette femme qui s'en retournait du temple de Silo: mon regard l ne s'est plus porté nulle part ailleurs. Certes oui, j'habite en personne avec vous, je me tiens toujours auprès de vous. Au reste, si je ne suis pas avec vous pour cette raison que je ne vous vois pas de mes yeux de chair, alors mes yeux non plus ne sont pas dans ma tête, puisqu'ils ne peuvent voir ma tête, ou même mes yeux sont absents pour eux-mêmes, puisque chacun d'eux ne peut se voir, ni les deux se regarder l'un l'autre. Heureux, en tout cas, ceux qui vivent avec vous, heureux ceux qui meurent au milieu de vous et de vos œuvres saintes. Oui, il faut croire fidèlement que cette échelle que l'on voyait autrefois dressée du Mont-Cassin vers le ciel, toujours jonchée de palliums et scintillante de lampes, tout comme elle reçut alors le chef, fait maintenant passer l'armée qui le suit vers le monde céleste, et que les défunts ne peuvent en déviant s'écarter du chemin glorieux de celui dont ils ont suivi les pas pendant qu'ils vivaient en cet exil. C'est là l'incendie de ferveur qui flambe au fond de moi, sans pouvoir s'éteindre en mon cœur ; c'est là le sujet d'entretien perpétuel que j'ai toujours sur les lèvres.

    Mais parmi toutes les fleurs de vertus que j'ai découvertes dans ce champ fertile, béni du Seigneur, j'avoue que cela ne m'a pas fait un médiocre plaisir de ne pas y avoir trouvé d'écoles pour ces enfants qui souvent énervent et relâchent la sainte rigueur ; mais vous tous: les uns âgés, parmi lesquels le noble époux de l'Eglise siégera aux portes ; d'autres dans la joyeuse parure de la jeunesse, qui, en fils des prophètes, sont assurément dignes d'aller chercher Elie au désert ; d'autres encore dans toute la fleur printanière de l'adolescence, qui, comme le dit l'Apôtre saint Jean, ont vaincu le Malin.

    Voici ce qui me vient à l'esprit à présent pour la consolation de mon cher seigneur Pierre, lequel était autrefois citoyen de Capoue, et maintenant est enrôlé dans la milice du Roi éternel.

    Un petit garçon de cinq ans, fils d'Hubald, homme de grande noblesse qui vit avec moi à l'ermitage, était devenu moine dans mon monastère. Une fois, dans le silence de la nuit profonde, comme les frères se reposaient, je ne sais s'il est sorti ou s'il a été enlevé, mais, comme le boulanger était couché dans la boulangerie, et, s'étant réveillé à un certain moment, avait voulu, pour avoir moins froid, mettre sur lui son vêtement qui était à côté de lui, voici donc que, tendant le bras, il trouve l'enfant qui dormait auprès de lui. Aussitôt, stupéfait et fort effrayé, il se lève à la hâte, allume une lampe et, examinant toute la maison avec la plus grande attention, trouve toutes les entrées fermées et verrouillées. Au matin, ce ne fut pas un petit étonnement parmi les frères : comment l'enfant qu'ils avaient vu sans aucun doute possible, la veille au soir, couché dans son lit, avait-il pu entrer, portes fermées, dans la boulangerie ? En fait, des apôtres aussi on lit que, comme ils allaient être libérés de la prison publique, un ange du Seigneur vint à eux dans la nuit, ouvrit les portes du cachot et les fit sortir en disant : Allez, et tenez-vous dans le temple, annonçant au peuple tout ce qui concerne cette vie.

    De saint Pierre encore on lit que, comme l'ange au sortir du cachot marchait devant lui vers la porte de fer, d'elle-même elle s'ouvrit devant eux. De Paul également, que tout à coup il se produisit un si violent tremblement de terre que les fondements de la prison furent ébranlés, et à l'instant toutes les portes s'ouvrirent, et les liens de tous les prisonniers se détachèrent. Mais alors que les anges mêmes ne faisaient sortir de leur prison les bienheureux apôtres qu'après avoir ouvert les portes, il est bien étonnant de voir comment un enfant, peut-être par un effet de la magie des hommes, ou bien des prestiges des esprits impurs, a pu entrer dans une maison fermée de tous côtés sans que les portes aient été ouvertes. Or, l'enfant lui-même, dûment questionné, ajoutait que des hommes l'avaient pris et emmené à un grand festin, où s'offraient à la vue tous les mets les plus délicieux, et le firent manger. Il racontait aussi qu'ils le transportèrent au fort qui domine le monastère et le déposèrent juste sur la petite cloche qui est suspendue tout en haut, contre la basilique.

    Cette histoire, j'ai pensé qu'il fallait en écrire le récit, pour que chacun d'entre nous, considérant que même les enfants qui ne savent pas encore pécher sont exposés aux embûches de l'Ennemi malin, supporte lui aussi sans se troubler l'épreuve qu'il subit. Avec quelle patience, n'est-ce pas, les pécheurs ne doivent-ils pas supporter les peines que leur inflige l'Ennemi malin, voyant les innocents eux-mêmes porter quelquefois le poids de leurs propres fautes ? Ce frère dont je parle, je l'exhorte donc à se réjouir dans ses tribulations et à croire en toute confiance que les coups de marteau de la tentation nettoient la rouille de son âme. Car ce n'est pas un signe de damnation future, comme le diable, lui, le fait faussement craindre, mais plutôt un accroissement du salut éternel.

    Que le Saint-Esprit, qui est la lumière éternelle et la rémission des péchés, vous éclaire et vous absolve tous, et qu'il vous fasse souvenir sans trêve de moi dans vos saintes prières.

  • L’avortement

    En France. Conformément à ce qu’avait annoncé Olivier Véran, un décret « relatif aux conditions de réalisation des interruptions volontaires de grossesse par voie médicamenteuse hors établissements de santé » a été publié au Journal Officiel. Il autorise l’avortement jusqu’à sept semaines en « téléconsultation ». C’est la pérennisation de l’arrêté qui avait été pris « dans le cadre de l’urgence sanitaire ». Sinon « cela nous aurait peut‑être valu des années de débat au Parlement », avait dit le tyranneau de la « Santé ».

    En Colombie. La Cour constitutionnelle de Colombie, par un arrêt pris par cinq voix contre quatre, a dépénalisé l'avortement jusqu'à 24 semaines de grossesse. Pour n’importe quel motif. Une fois de plus on voit des magistrats décider à la place des représentants du peuple. Mais quand c’est dans ce sens-là c’est « démocratique ». Comme les décrets de Véran.

    Addendum. Réaction du président colombien Ivan Duque : « Nous sommes face à une décision qui concerne l'ensemble de la société colombienne et cinq personnes ne peuvent proposer à la nation quelque chose d'aussi atroce que de permettre l'interruption d'une vie jusqu'à six mois de gestation. » Mais il ne peut rien faire contre une "proposition" qui est un diktat.

    A Malte. Dans un rapport publié le 14 février, la commissaire aux droits de l’homme du Conseil de l’Europe, Dunja Mijatovic, a à nouveau reproché à Malte son interdiction de l’avortement et a appelé à modifier la législation. Le gouvernement maltais a répondu notamment : « Aucune femme nécessitant un traitement ne se l’est vu refuser. » « Si la vie de la mère est en danger, tous les efforts sont faits pour sauver les deux vies. » « Aucun décès maternel n’a été enregistré au cours des dix dernières années. » Et de rappeler : « Décider si l’avortement doit faire partie d’une gamme de services de santé sexuelle et reproductive au niveau national » relève de « la compétence des Etats membres ».

  • La Chaire de saint Pierre

    Le trait de la messe.

    Tu es Petrus, et super hanc petram ædificábo Ecclésiam meam. Et portæ ínferi non prævalébunt advérsus eam : et tibi dabo claves regni cælórum. Quodcúmque ligáveris super terram, erit ligátum et in cælis. Et quodcúmque sólveris super terram, erit solútum et in cælis.

    Tu es Pierre et sur cette pierre je bâtirai mon Église. Et les portes de l’enfer ne prévaudront point contre elle. Et je te donnerai les clefs du royaume des cieux. Et tout ce que tu lieras sur la terre sera lié aussi dans les cieux. Et tout ce que tu délieras sur la terre sera délié aussi dans les cieux.

    Chanté par Luca Cipriani, qui comme son nom ne l’indique pas habite à Münster en Allemagne et a entrepris d’enregistrer tout seul le répertoire de plain chant sur sa chaîne YouYube… (Il y a aussi les autres pièces de cette messe. Mais des vidéos sans images, donc toutes noires, c'est bizarre...)

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