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Le blog d'Yves Daoudal - Page 354

  • L’aveu

    Dans un entretien à plusieurs médias dont Radio Svoboda, filiale de Radio Free Europe, l’ancien président ukrainien Petro Porochenko reconnaît ouvertement que les accords de Minsk étaient une ruse et que le gouvernement ukrainien n’avait aucune intention des appliquer : c’était un stratagème pour gagner du temps afin de constituer une puissante armée ukrainienne capable de se battre contre l’armée russe le moment venu : quand l’Ukraine déciderait de reprendre le Donbass :

    « Notre tâche était, tout d'abord, d'écarter la menace ou au moins de reporter la guerre. De nous assurer huit années pour pouvoir rétablir la croissance économique et renforcer les forces armées. C'était la première tâche, et elle a été accomplie. »

    Huit années, à partir de 2014…

  • Les "mercenaires étrangers"

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  • Ursule se surpasse

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    "Les Ukrainiens sont prêts à mourir pour la perspective européenne. Nous voulons qu'ils vivent avec nous le rêve européen."

    Et non, ce n'est pas une blague...

  • Seule la Floride

    L’excellent médecin général de Floride Joseph Lapado embauché par l’excellent gouverneur DeSantis avait annoncé en mars que le département de la Santé de l’Etat se prononçait contre les injections anti-covid sur les enfants en bonne santé et ne participerait donc pas au déploiement prévu du soi-disant vaccin pour les enfants de moins de cinq ans.

    La date butoir pour la précommande des injections était mardi. La Floride a été le seul Etat à ne pas les précommander. Le Miami Herald a titré que la Floride allait devoir commander par elle-même les vaccins pour les enfants puisqu’elle a raté la date butoir et que les parents risquaient d’être pénalisés par le retard…

    Mais le département de la Santé a publié une déclaration soulignant que c’est parfaitement volontaire : « Les États n'ont pas à être impliqués dans le processus alambiqué de distribution des vaccins, en particulier lorsque le gouvernement fédéral a un historique de développement de politiques COVID-19 incohérentes et insoutenables. Il n'est pas non plus surprenant que nous ayons choisi de ne pas participer à la distribution du vaccin COVID-19 alors que le ministère ne le recommande pas pour tous les enfants. »

    Et le gouverneur DeSantis a assumé ce choix : « Des parents ont réellement peur du covid pour leurs enfants… C’est à cause de l’hystérie médiatique, c’est à cause de beaucoup de désinformation. »

    Addendum. Ce jour, la FDA a autorisé l'injection de ce produit "à partir de 6 mois". Jobidon a déclaré: "C'est un grand soulagement pour les parents et familles à travers l'Amérique." La superstition covid règne en plein.

  • Una golondrina ?

    Stupéfaction au Texas et dans tous les Etats-Unis : une candidate républicaine a été élue député du 34e district (capitale Brownsville, à la frontière mexicaine) lors d’une élection partielle.

    Il n’y avait pas eu de député républicain de la vallée du Rio Grande depuis… 1870. Joe Biden y a réalisé un score de 13 points supérieur à celui de Donald Trump.

    Et c’est la première fois qu’est élue au Congrès une femme née au Mexique.

    Elle s’appelle Mayra Flores, et elle est pro-vie.

    Elon Musk fait savoir qu’il a voté républicain pour la première fois de sa vie, et il prédit une vague républicaine à l’automne.

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  • D'une info l'autre

    Souvent Vat' varie...

    Le 13 juin:

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    Le 17 juin:

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  • Saint Grégoire Barbarigo

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    Portrait anonyme de 1687 (et non de 1697 comme le laisse entendre l’inscription).

    Traduction d’un extrait de l’article de l’encyclopédie Treccani.

    Pour « rendre le peuple bon », il faut un excellent clergé. Et c'est ce que le séminaire produit. Grégoire trouve peu de choses lorsqu'il s'installe : un bâtiment minable avec un maigre groupe de seulement 12 étudiants, objet d'un enseignement minable et peu convaincant. Grégoire entreprit de refonder le séminaire, pour qu’il devienne une force d’impulsion de renouveau religieux et culturel à la fois.

    Le séminaire fut transféré dans un ancien monastère réaménagé à cet effet ; il fut inauguré le 4 novembre 1670, et le nombre d'étudiants dépassa progressivement 80, 90 et 100. L'éventail des matières s'élargit : théologie, hébreu, logique, grammaire, humanité, géographie, grec, latin, physique, philosophie, histoire ecclésiastique, métaphysique, jurisprudence, écriture sainte, rhétorique, calligraphie. Mais comme la formation du personnel missionnaire était également dans ses plans, fut ajouté l'enseignement des langues orientales telles que l'arabe, le turc et le persan. Le séminaire était un lieu de recherche et pas seulement d’enseignement, doté d'une remarquable bibliothèque et d'un observatoire astronomique. Et, à partir de 1684, lorsqu’il commença à imprimer avec sa propre imprimerie, il devint un centre d'édition. Et - suscitant les protestations des imprimeurs vénitiens menacés dans leur monopole lucratif d'impression des "livres rouge et noir" - il imprima des textes liturgiques. L'imprimerie n'est pas non plus une entreprise parmi d'autres. Forte des poinçons et des matrices donnés par le grand-duc Cosme, le président de l'Ambrosiana, le duc Borromée et le cardinal Casanate, elle avait des caractères grecs, arabes et hébreux. Et, peut-être, son mérite le plus significatif est l'édition - dirigée par l'arabisant Ludovico Marracci - en 1698, en deux volumes, du Coran, où le texte, tiré "ex correctioribus [...] exemplaribus" de l'arabe, est d'une part traduit en latin, et d'autre part attaqué dans l'introduction et le commentaire par une constante "refutatio".

    Il fut toujours et avant tout un évêque, ne ménageant pas ses forces, et non sans amertume : les "épines" furent nombreuses, parmi lesquelles la longue querelle avec les chanoines sur le "gouvernement épiscopal" ; la satisfaction la plus authentique lui vint du séminaire, sa créature préférée, qu'il éleva avec l'affection d'un père, son "seul plaisir", confia-t-il au grand-duc Cosme.

    Cardinal, il fut à Rome pour les conclaves du 2 au 20 juin 1667, du 20 décembre 1669 au 29 avril 1670, du 23 août au 6 octobre 1689, du 12 février au 12 juillet 1691 et, par conséquent, absent de Padoue. Il est également présent au conclave de 1676, qui élit Innocent XI, mais cette fois il arrive à Rome le 27 juillet et est contraint d'y rester jusqu'en février 1680, non sans tourments - de "ius divinum" est selon lui l'obligation de résidence - et même remords. L'absence de Padoue pendant trois ans et demi était justifiée parce que c’était la volonté d'Innocent XI, mais il s'agissait tout de même de la lacération d'une action épiscopale qui ne pouvait être exercée in loco qu'avec une continuité systématique. Il en était ainsi, du moins, dans la perception angoissée de Grégoire, qui ne se sentait pas à sa place à Rome, un étranger de passage toujours prêt à partir. Si à Padoue - comme il le dit à son vieux père le 29 mai 1677 - "je travaille sans rendre de comptes à personne", ici, à Rome, "je travaille comme un ministre subordonné" ; visiteur actif de couvents et de monastères, membre de plusieurs congrégations, il s'efforce également d'apaiser les relations troubles entre la Vénétie et le Pontife. De toute façon, il ne pouvait pas décider de façon autonome ; cela lui pesait ; il se sentait diminué de moitié. Ne serait-ce que pour cette raison, son séjour à Rome était fatigant : il lui semble, confie-t-il à son père, "devoir travailler plus qu'à Padoue". En réalité, dans son évêché, son activité est fébrile. Seulement, il est animé d'un tel enthousiasme et d'une telle conviction qu'il ne ressent aucune fatigue. Mais de cette façon, il abuse de son physique déjà éprouvé, il surestime sa propre force. Après avoir visité, entre le 29 mai et le 5 juin 1697, les neuf paroisses du vicariat de Veggiano, le 6, jour de la Fête-Dieu, il tient l'ostensoir de la procession solennelle du matin vers Padoue ; puis, dans l'après-midi, il visite les cinq paroisses de Balduina et celles de Montegalda. Ayant achevé la visite le 11, le 12, il visita le Collège des Nobles, et, une fois à Padoue, il se précipita à l'imprimerie du séminaire pour vérifier où en était la composition de la Somme de saint Thomas et du Coran. Le lendemain, en la fête de saint Antoine, il célèbre la messe pontificale dans la basilique du même nom. Le 14, il avoue qu'il ne se sent pas bien ; le 15, il tombe malade. Et à ceux qui, à commencer par le médecin, en profitent pour lui recommander d'éviter tant d'efforts à l'avenir, de ne pas se dépenser de la sorte, il répond en citant saint Charles Borromée, selon lequel "l'évêque [...] doit mourir pour son église". Ce fut son cas car, son état s'aggravant progressivement, il mourut le 18 juin 1697 ; "il s'est envolé au ciel", écrivirent les recteurs au Sénat le même jour.

  • Les Néandertaliens

    Kathy Hochul, gouverneur de New York, a signé lundi dernier six (6!) nouvelles lois pour « protéger l’accès à l’avortement et les droits reproductifs ».

    Elle a déclaré : « Ici ce sont les Etats-Unis d’Amérique, où la liberté est censée signifier quelque chose. C’est le roc sur lequel nous avons été fondés. C’est censé signifier quelque chose, sauf aux yeux de quelques Néandertaliens qui pensent que les femmes n’ont pas droit à ces droits. »

    Les nouvelles lois visent notamment à permettre aux femmes d’autres Etats de venir se faire avorter à New York sans aucune entrave administrative ou judiciaire, et aux avorteurs d’autres Etats de venir y pratiquer leurs crimes favoris. (C’est toujours dans la perspective de l’abolition prochaine de Roe contre Wade.)

    Kathy Hochul a souligné que « Dame Liberté » de New York est prête à « accueillir à bras ouverts » les femmes du Texas qui souhaitent avorter. Ce qui est hélas cohérent avec le fait que la statue de la Liberté est une œuvre ouvertement maçonnique.

  • A Malte

    Les députés de Malte ont adopté à l’unanimité une loi qui autorise le diagnostic préimplantatoire (DPI) lors du processus de procréation médicalement assistée. Afin de supprimer les embryons qui seraient porteurs de maladies (neuf sont précisées).

    Les députés y étaient tous hostiles au début du débat. Et ils ont tous voté pour…

    Parce que la Commission des personnes handicapées a donné un avis positif…

    On notera que 11 membres de la commission sur 15 se sont désolidarisés de l’avis, pour lequel on ne leur avait pas demandé leur avis… Et ils ont publié une déclaration : « En choisissant de jeter les embryons avec des déficiences génétiques, nous supposons que la vie d’une personne avec une déficience ne vaut pas la peine d’être vécue. Cette loi sape sérieusement tous les efforts en faveur des personnes handicapées à Malte au cours des dernières décennies. Elle augmentera directement l’intolérance envers les personnes atteintes de maladies génétiques qui sont déjà nées, entretenant l’idée qu’elles auraient dû être éliminées plus tôt. »

    La DPI ne peut exister que si l’on a préalablement légalisé la PMA. Or l’Eglise a condamné la PMA. Les députés maltais avaient déjà légalisé la PMA. La légalisation à l’unanimité du DPI montre de façon spectaculaire que dans ce « pays catholique » il n’y a pas un seul député catholique. Et aussi qu’on peut retourner tous les députés comme une crêpe avec un avis émanant d’une commission bidonnée…

  • Cancel partout

    Parmi les imposteurs de la nouvelle « liturgie », le dominicain André Gouzes était une sorte de pape musical, notamment avec ses plagiats aplatis de la musique byzantine. Compositeur de plus de 1.700 chants dont ceux de l'omniprésente « Liturgie chorale du peuple de Dieu » (peuple dont les fidèles de la liturgie latine immémoriale sont donc exclus), voilà qu’il est rattrapé, avec un retard ecclésiastique certain, par la vague « me too ».

    André Gouzes est visé par une plainte de « viol sur mineur », une fellation qui aurait eu lieu il y a une quinzaine d’années.

    « Peut-on continuer de chanter André Gouzes à la messe ? » se demande Le Pèlerin.

    La réponse a déjà été donnée : c’est non. Par exemple le pèlerinage du Rosaire à Lourdes a exclu ses chants, et le centre liturgique dominicain de Pologne « recommande fortement de s’abstenir d’interpréter la musique de l’auteur incriminé jusqu’à ce qu’une décision judiciaire soit prise ».

    Voilà donc tombée la statue Gouzes. A cause d’une procédure judiciaire. La musique de Gouzes, qui était portée aux nues, est subitement condamnée. Pour des raisons qui n’ont rien à voir avec la musique et avec la liturgie.

    Il y avait déjà eu (pour ne parler que de la France), l’affaire Ribes. Ce prêtre qui aurait abusé d’enfants dans les années 70-80 était l’auteur de diverses œuvres pour le culte, et de vitraux. Les vitraux qui appartenaient à l’Eglise ont déjà été démontés. Pour les œuvres qui appartiennent à des municipalités, les évêques ont demandé aux maires de les enlever. La question de savoir si les vitraux sont beaux ou laids n’entre pas en ligne de compte, alors même que ceux qui les voient ne savent pas de qui ils sont…

    C’est l’idéologie de la cancel culture en action dans l’Eglise romaine. On ne nous aura rien épargné.