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Le blog d'Yves Daoudal - Page 358

  • L’homme n’est pas un médecin comme les autres

    En janvier dernier, Jean-Claude Seknagi est hospitalisé en réanimation à l'hôpital Robert-Ballanger à Aulnay-sous-Bois. Il tombe dans le coma. L’équipe médicale décide une procédure de LAT : limitation ou arrêt des thérapeutiques. L’homme de 70 ans est donné pour mort, et le médecin expert judiciaire déclare à la famille que jamais dans le monde une personne dans son cas n’est sortie vivante de réanimation. Une autre évaluation conduite par « dix professeurs et docteurs spécialistes des troubles de la conscience » conclut dans le même sens. La famille fait néanmoins appel de la décision. Curieusement (vu les ravages de l’idéologie euthanasique et l’état de la justice), le tribunal de Montreuil, début avril, donne raison à la femme et au fils de Jean-Claude Seknagi. Aujourd’hui il est extubé, a pleinement repris connaissance, et devrait bientôt quitter le service de réanimation. Vivant.

  • Leur Eglise (France)

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    Ce sont les nouveaux vitraux de l’église Saint-Genulf de Thoureil, dans le diocèse d’Angers. Ils sont l’œuvre d’un musulman, l’écrivain marocain Tahar Ben Jelloun, qui se croit peintre aussi. Cette commande l’a incité à relire le Coran, dit-il, pour savoir ce qu’il dit de Jésus et de Marie…

    L’idée est venue de Jérôme Clément, fondateur d’Arte et mandarin du monde culturel (qui se proclame athée), « lors d’un dîner parisien ».

    Comme le souligne Riposte catholique, « c’est à Paris que l’on décide que les vitraux d’une église du Maine-et-Loire doivent être dessinés par un musulman qui n’a aucun lien avec l’endroit ».

  • Leur Eglise (Etats-Unis)

    Ceci était la messe de la Pentecôte à la paroisse de la Sainte Famille d’Inverness, dans la banlieue de Chicago. L’homme que l’on voit faire des bulles est un laïc qui vient de prononcer une homélie. A Chicago c’était une Pentecôte sans messe traditionnelle, y compris à Saint-Jean de Kenty, puisque le cardinal archevêque bergoglissime Cupich l’a interdite ce jour (ainsi, de toute façon, que le premier dimanche du mois).

  • Jeudi de Pentecôte

    Les préceptes évangéliques nous enseignent comment doit être celui qui annonce le royaume de Dieu : il faut qu’il soit sans bâton, ni sac, ni chaussure, ni pain, ni argent, c’est-à-dire qu’il ne recherche point les secours et les appuis de ce monde, mais que, fort de sa foi, il pense trouver d’autant mieux ces choses qu’il les recherche moins.

    Ces mêmes paroles de l’Évangile, on peut, si l’on veut, les entendre aussi comme nous enseignant à spiritualiser les affections de notre cœur. Le cœur, en effet, semble se dépouiller comme d’un vêtement matériel, lorsque, non content de rejeter l’ambition et de mépriser les richesses, il renonce encore aux séductions de la chair.

    Aux prédicateurs de l’Évangile, il est donné avant tout le précepte général de porter la paix, de maintenir la constance, de garder les lois qu’impose l’hospitalité ; ce précepte affirme qu’il est malséant pour un prédicateur du royaume céleste de courir de maison en maison et de méconnaître les lois de l’inviolable hospitalité.

    Mais comme la gratitude pour le bienfait de l’hospitalité est prescrite, il est aussi commandé aux disciples, s’ils ne sont point reçus, de secouer la poussière, et de sortir de la ville. Ce qui nous apprend que la récompense de l’hospitalité ne sera pas un bien médiocre, c’est que non seulement nous apportons la paix à nos hôtes, mais que même, s’ils ont sur la conscience les taches de fautes commises par fragilité, elles leur seront enlevées par l’entrée et la réception des prédicateurs apostoliques.

    Ce n’est pas sans raison non plus que, dans l’Évangile de saint Matthieu, il est recommandé aux Apôtres de choisir la maison où ils doivent loger, afin qu’ils ne s’exposent point à l’occasion de violer les liens de l’hospitalité en changeant de demeure. La même précaution n’est pas cependant requise de l’hôte, de crainte qu’en choisissant ceux qu’il reçoit, il n’exerce moins véritablement l’hospitalité.

    Mais si ce précepte sur les devoirs de l’hospitalité, dans son sens littéral, est digne de respect, l’enseignement céleste, dans le sens mystique, est plein de charmes. Lorsqu’on choisit une maison, on recherche un hôte digne. Voyons donc si ce n’est pas l’Église et le Christ qui sont désignés à nos préférences ? En effet, y a-t-il une maison plus digne de recevoir la prédication apostolique que la sainte Église ? Et le Christ ne nous semble-t-il pas devoir être préféré à tous, lui qui a coutume de laver les pieds de ceux qu’il reçoit, et qui ne souffre pas que ceux qu’il a reçus dans sa maison restent dans un chemin souillé, mais qui, les trouvant couverts des taches de leur vie antérieure, daigne néanmoins les purifier pour l’avenir ? Jésus-Christ est donc le seul hôte que personne ne doit abandonner, que personne ne doit quitter pour un autre. C’est à lui qu’on dit avec raison : « Seigneur, à qui irons-nous ? Vous avez les paroles de la vie éternelle ; pour nous, nous croyons. »

    Saint Ambroise, commentaire de saint Luc, lecture des matines.

  • Une plage à Marioupol

    Le déminage d'une plage de Marioupol par un engin ad hoc. Le nombre de mines posées par les Ukrainiens est ahurissant (ce n'est qu'une toute petite partie de la côte). Le but était d'empêcher les Russes de venir par la mer. Alors ils sont venus par la route... Il paraît qu'à Odessa il y en a bien davantage et que les Ukrainiens disent qu'il leur faudra six mois pour les enlever. Mais les Russes vont sans doute aller les aider.

  • Famine

    A propos de l’envolée des cours du blé (ce qui en français s’appelle spéculation) et du risque mondial de famine dont on nous rebat les oreilles, à cause du blé bloqué (provisoirement) en Ukraine, un petit graphique qui met les choses en perspective :

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  • Les imposteurs

    Le CDC, qui est aux Etats-Unis l’équivalent de notre Haut Conseil de la santé publique, a fait passer la semaine dernière le niveau d’avertissement des voyageurs pour la variole du singe de 1 (surveillance) à 2 (alerte). Ce qui implique que les voyageurs prennent des « précautions renforcées ». Parmi lesquelles le port du masque.

    Des médecins ont fait remarquer que c’était absurde, puisque la maladie se transmet par des contacts prolongés, et particulièrement par contact sexuel entre hommes, et jamais par voie respiratoire.

    Le CDC a retiré sa recommandation de port du masque. Pour les voyageurs. Mais elle se trouve toujours dans les recommandations générales : les personnes infectées doivent porter des masques chirurgicaux et observer une quarantaine, et si la personne infectée ne peut pas porter de masque (si c’est un petit enfant par exemple), les autres personnes présentes dans la maison doivent en porter un.

    Au 6 juin il y avait 31 « cas » de variole du singe aux Etats-Unis. Dès le mois dernier Jobidon avait déclaré que « tous les Américains » devaient s’inquiéter de cette nouvelle contagion...

    On en est donc arrivé au point où des autorités de santé font pour quelques « cas » de cette maladie bénigne qui se guérit toute seule des recommandations qu’elles savent absurdes et absolument injustifiables même pour le plus cinglé des épidémiologistes. On passe encore un nouveau cap dans la politique ubuesque. Pour voir sans doute jusqu’où ces abrutis de citoyens sont capables d’obéir. La dictature sanitaire a manifestement de beaux jours devant elle.

  • Leur Provence

    Conforme aux valeurs de l'Europe :

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  • Une réaction

    « Nous, scientifiques et médecins, appelons les radiodiffuseurs du service public à présenter fidèlement les faits biologiques et les découvertes scientifiques. Nous exigeons une rupture avec l’approche idéologique de la transsexualité et une présentation factuelle des faits biologiques selon l’état de la recherche et de la science. »

    Cet appel (in extenso ici) a été signé par 99 personnalités allemandes du monde scientifique.

    « Le point de départ est toujours la fausse affirmation selon laquelle il n’y a pas qu’un seul sexe masculin et un seul sexe féminin, mais une variété de genres ou d’étapes intermédiaires entre l’homme et la femme », soulignent-ils. Les médias se sont approprié « les représentations de l’idéologie transgenre », en « niant les faits scientifiques »., ce qui donne lieu à une « confusion des termes » et un « glissement de sens » utilisés à des fins politiques et à un « battage médiatique » à destination des jeunes. En conséquence, « le nombre d’enfants et de jeunes traités pour dysphorie de genre a été multiplié par vingt-cinq en moins de dix ans ».

    « En tant que scientifiques, nous nous opposons fermement à l’idée que les femmes et les hommes ne sont que des constructions sociales ou des identités ressenties. »

  • Mercredi des quatre temps de Pentecôte

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    L’antienne de communion de la messe de ce jour est plutôt étrange, puisqu’elle affirme une mélodie (en mode de sol ?) avec un si bécarre et passe brusquement, et jusqu’à la fin, à une mélodie (en mode de fa) avec si bémol, ce qui est plus déstabilisant qu’apaisant… Mais la paix que donne le Christ est-elle apaisante ?

    Par le Chœur grégorien du Mans en 1996, avec les deux premiers versets du psaume 121:


    podcast

    Pacem relínquo vobis, allelúia : pacem meam do vobis, allelúia, alleluia.

    Je vous laisse la paix, alléluia ; je vous donne ma paix, alléluia, alléluia.

    Lætatus sum in his quæ dicta sunt mihi : In domum Domini ibimus.
    Stantes erant pedes nostri in atriis tuis, Jerusalem.

    J’ai été dans la joie quand on m’a dit : Nous irons à la maison du Seigneur. Nos pieds se tenaient dans tes parvis, Jérusalem.

    Ce peut être l’occasion de découvrir le répons que chante la liturgie mozarabe à l’occasion du baiser de paix, qui a lieu avant le canon eucharistique.

    Par les moines de Silos :


    podcast

    Pacem meam do vobis, pacem meam comméndo vobis, non sicut mundus dat pacem, do vobis.

    ℣. Novum mandatum do vobis ut diligátis vos ínvicem.

    ℣. Glória et honor Patri et Fílio et Spíritui Sancto, in sæcula sæculórum. Amen.

    Je vous donne ma paix, je vous laisse ma paix, non comme le monde donne la paix, je vous la donne, moi.

    ℣. Je vous donne un commandement nouveau : de vous aimer les uns les autres.

    ℣. Gloire & honneur au Père & au Fils & au Saint-Esprit, dans les siècles des siècles. Amen.