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Le blog d'Yves Daoudal - Page 305

  • 20e dimanche après la Pentecôte

    La lecture du Saint Evangile que vous venez d’entendre, mes frères, n’a pas besoin d’explication. Mais pour que je ne paraisse pas l’avoir laissée passer sans rien dire, je vous en parlerai quand même en quelques mots, plutôt pour vous exhorter que pour vous l’expliquer.

    Je ne vois d’ailleurs qu’un point dont il nous faille chercher l’explication, c’est de savoir pourquoi cet homme venu demander la guérison de son fils s’est entendu dire : «Si vous ne voyez des signes et des prodiges, vous ne croyez pas.» N’est-il pas évident qu’il croyait, cet homme qui implorait la guérison de son fils? Aurait-il imploré cette guérison de la part du Seigneur, s’il n’avait pas cru qu’il était le Sauveur? Pourquoi donc Jésus dit-il : «Si vous ne voyez des signes et des prodiges, vous ne croyez pas», à celui qui a cru avant de voir un signe?

    Souvenez-vous pourtant de ce que cet homme a demandé, et vous verrez clairement qu’il a douté dans sa foi. Car il a prié Jésus de descendre pour guérir son fils. Il désirait donc la présence corporelle du Seigneur, alors que celui-ci n’est absent d’aucun lieu par son esprit. L’officier royal ne croyait donc pas assez fermement en Jésus, puisqu’il ne le jugeait pas capable de rendre la santé sans être physiquement présent. Si la foi de cet homme avait été parfaite, il aurait été persuadé qu’il n’y a pas de lieu où Dieu ne soit présent. Il a ainsi considérablement manqué de foi, parce qu’il n’a pas rendu honneur à la Majesté mais à sa seule présence corporelle. Il a donc demandé la guérison de son fils, mais sa foi se mêlait de doute, puisque tout en croyant que celui à qui il s’adressait avait le pouvoir de guérir, il a toutefois pensé qu’il était absent d’auprès de son fils mourant. Mais le Seigneur, qu’il supplie de venir, lui montre qu’il est déjà là où il l’invite : d’un simple commandement, il rend la santé, lui dont la volonté a créé toutes choses.

    Il nous faut ici considérer avec grande attention ce que le témoignage d’un autre évangéliste nous apprend du centurion qui vient au Seigneur et lui dit : «Seigneur, mon serviteur est couché dans ma maison, frappé de paralysie, et il souffre cruellement.» Jésus lui répond aussitôt : «J’irai le guérir.» (Mt 8, 6-7). Pourquoi donc notre Rédempteur refuse-t-il d’aller corporellement auprès du fils de l’officier royal, qui lui avait pourtant demandé de venir, alors qu’il promet d’aller corporellement auprès du serviteur du centurion, sans cependant qu’on l’en ait prié? Il ne consent pas à se rendre par lui-même auprès du fils de l’officier royal; il ne refuse pas d’aller auprès du serviteur du centurion. Pourquoi cette manière d’agir, sinon pour réprimer notre orgueil, qui ne nous inspire de l’estime que pour les honneurs et les richesses des hommes, et non pour leur nature faite à l’image de Dieu? Quand nous jaugeons les biens dont les gens s’entourent, il est clair que nous ne nous soucions pas de leur être intérieur; et lorsque nous considérons leur aspect physique, pourtant bien digne de mépris, nous ne nous intéressons pas à ce qu’ils sont. Mais notre Rédempteur ne voulut pas aller auprès du fils de l’officier royal, et se montra prêt à se rendre auprès du serviteur du centurion, pour bien faire voir que les saints doivent mépriser ce qui est élevé pour les hommes, et ne pas mépriser ce que les hommes jugent digne de mépris. Notre orgueil se trouve ainsi blâmé, lui qui ne sait pas estimer les hommes par ce qui les fait hommes, et qui ne regarde, comme nous l’avons dit, que les choses extérieures qui les environnent, sans considérer leur nature, ni reconnaître l’honneur de Dieu en eux. Voici que le Fils de Dieu ne veut pas se rendre auprès du fils de l’officier royal, et qu’il est prêt pourtant à aller guérir le serviteur. Si le serviteur de tel ou tel nous demandait de nous rendre auprès de lui, aussitôt notre orgueil nous répondrait en secret dans notre pensée : «N’y va pas! Ce serait t’abaisser, te déshonorer, et avilir ta charge.» Celui qui vient du Ciel ne refuse pas d’aller sur terre auprès d’un serviteur, et nous qui venons de la terre, nous n’acceptons cependant pas d’être humiliés sur terre. Quoi de plus vil, quoi de plus méprisable devant Dieu que de rechercher la considération des hommes et de ne pas craindre le regard du témoin intérieur!

    Aussi le Seigneur dit-il aux pharisiens dans le Saint Evangile : «Vous êtes de ceux qui se font passer pour justes devant les hommes; mais Dieu connaît vos cœurs, et ce qui est élevé aux yeux des hommes est abominable aux yeux de Dieu.» (Lc 16, 15). Remarquez, mes frères, remarquez bien ces paroles. Car s’il est vrai que ce qui est élevé aux yeux des hommes est abominable aux yeux de Dieu, alors les pensées de notre cœur sont d’autant plus basses aux yeux de Dieu qu’elles sont plus hautes aux yeux des hommes, et l’humilité de notre cœur est d’autant plus haute aux yeux de Dieu qu’elle est plus basse aux yeux des hommes.

    Saint Grégoire le Grand

  • De la Sainte Vierge le samedi

    Quid dicébas, o Adam ? Múlier quam dedísti mihi, dedit mihi de ligno, et comédi. Verba malítiæ sunt hæc, quibus magis áugeas quam déleas culpam. Verúmtamen Sapiéntia vicit malítiam. Rédditur nempe fémina pro fémina, prudens pro fátua, húmilis pro supérba; quæ pro ligno mortis gustum tibi pórrigat vitæ, et pro venenóso cibo illo amaritúdinis, dulcédinem páriat fructus ætérni. Muta ergo iníquæ excusatiónis verbum in vocem gratiárum actiónis, et dic : Dómine, múlier quam dedísti mihi, dedit mihi de ligno vitæ, et comédi; et dulce factum est super mel ori meo, quia in ipso vivificásti me. Ecce enim ad hoc missus est Angelus ad Vírginem. O admirándam et omni honóre digníssimam Vírginem ! O féminam singuláriter venerándam, super omnes féminas admirábilem, paréntum reparatrícem, posterórum vivificatrícem !

    Adam ! Que disais-tu ? « C’est la femme que tu as mise auprès de moi qui m’a donné de l’arbre, et j’ai mangé ! » Ce sont des paroles perfides. Par elles tu augmentes la faute plus que tu ne l’effaces. Cependant la Sagesse a vaincu la perfidie. Il fut donné femme pour femme ; la sage pour la folle ; l’humble pour l’orgueilleuse. Au lieu du bois de la mort, qu’elle t’offre le goût de la vie, et au lieu de cet aliment empoisonné d’amertume, qu’elle engendre la douceur du fruit éternel. Transforme donc la parole de malhonnête excuse en chant d’action de grâces, et dis : Seigneur, la femme que tu as mise auprès de moi m’a donné de l’arbre de vie, et j’ai mangé, et c’est devenu doux à mon palais plus que le miel, car par lui tu m’as rendu la vie. Voilà pourquoi l’ange fut envoyé à la Vierge ! O Vierge admirable, la plus digne de tout honneur ! O femme singulièrement vénérable, merveilleuse au-delà de toutes les femmes ; pour les parents, réparatrice ; pour les enfants, vivificatrice.

    Saint Bernard, A la louange de la Vierge Mère, 2e homélie, lecture des matines.

    *

    O Vsepetaïa Mati

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    Le 13e et dernier kondakion de l’Acathiste est devenu dans les pays de liturgie slavonne une hymne chantée pour elle-même, et… une icône (O Vsepetaïa), de type hodigitria, avec le texte écrit tout au long de l’ourlet du manteau (maphorion) de la Mère de Dieu.

    Généralement, les trois étoiles sont remplacées par des cercles avec des anges. Et le maphorion est orné de nuages, parce que, dit la liturgie, « De ton sein il a fait un trône, il l'a rendu plus vaste que les cieux. »

    (L’icône est également appelée Arapetskaïa, « arabe », sans qu’on sache pourquoi.)

    О, Всепетая Мати, рождшая всех святых Святейшее Слово,
    нынешнее приемши приношение, от всякия избави напасти всех, и будущия изми муки, Тебе вопиющих: Аллилуиа.

    O Mère digne de toute louange, tu as enfanté le Verbe plus saint que tous les saints ! (3 fois) Reçois maintenant notre offrande ; délivre-nous de tout mal, et préserve du châtiment futur ceux qui te crient : Alléluia ! Alléluia ! Alléluia !

    Ici chanté par les moines de Sviatogorsk, avec une pensée pour eux. Ils sont sur la ligne de front de la guerre en Ukraine depuis presque le début et le monastère a subi des dégâts à plusieurs reprises, et certains sont morts. Alors que leur chaîne Youtube publiait chaque jour une petite vidéo sur le saint du jour, et des vidéos des grandes fêtes, il n’y rien eu depuis deux mois pour les premières, et depuis la semaine de Pâques pour les autres.

  • Russie anti-LGBT

    Vladimir Rozanskij, le pamphlétaire antirusse de l’Institut pontifical des Missions étrangères, a encore frappé sur AsiaNews. Cette fois pour dénoncer la prochaine nouvelle loi russe contre la propagande LGBT, extension de celle qui l’interdit auprès des enfants.

    Titre : « Le Parlement russe contre le “satanisme LGBT” ».

    L’expression satanisme LGBT est entre guillemets, mais on ne la trouvera nulle part dans l’article. Il s’agit seulement de faire croire que les députés russes mélangent la politique et la religion et poussent l’homophobie jusqu’à l’intolérance religieuse (et c’est très mal, comme dirait le pape de l’Eglise LGBT friendly). Ce que l’on trouve, à la fin de l’article, est l’expression « messagers de Satan », peut-être attribuée (mais ce n’est pas clair) à l’archiprêtre Andrei Tkatchev, qualifié de « représentant du patriarcat de Moscou » - mais il n’a aucune fonction au patriarcat. Andrei Tkatchev, qui est… ukrainien, a été prêtre à Lvov sa ville natale, puis à Kiev où il est devenu responsable du département missionnaire du diocèse. Il animait des émissions religieuses de télévision (KRT) et de radio (Era FM). Mais en 2014 il a été contraint de se réfugier en Russie en raison de sa prise de position contre la révolution de Maïdan. Il est aujourd’hui en fonction au lycée Saint-Basile le Grand de Moscou, et animateur d’un programme sur la chaîne de télévision Tsargrad (deux fondations de Konstantin Malofeev). Il est aussi auteur de plusieurs livres. Ce que l’article cite certainement d’Andrei Tkatchev est que « le péché n'est pas une affaire privée » et que les pécheurs « répandent la puanteur de leur avilissement bien au-delà des limites de leur chambre à coucher ». Bien vu, même si Rozanskij cite cela comme ce que le prêtre dit de pire.

    Un débat a donc eu lieu à la Douma pour définir la nouvelle loi contre la propagande pour les relations sexuelles « non traditionnelles ». On croit voir Vladimir Rozanskij s’étrangler quand il doit constater que « personne ne s'est prononcé en faveur des valeurs non traditionnelles », bien au contraire. Et plusieurs intervenants ont réitéré ce qu’avait dit le patriarche Cyrille, à savoir que cette propagande est un « instrument d'invasion de l'Occident dans une guerre hybride contre la Russie ».

    Le projet prévoit notamment d’interdire la propagande LGBT dans tous les médias, et de suspendre les licences d’exploitation cinématographique pour les films ayant un contenu lié à des unions non traditionnelles. Le président de la Douma a souligné qu’il fallait agir parce qu’en 2012 6% des personnes interrogées par l’institut Vtsiom se plaignaient d’être confrontées à de la propagande LGBT et que la proportion a doublé, à 12%.

    Alexandre Khinstein, le président de la commission de la politique de l’information, souligne que l'interdiction de cette propagande « non seulement n'a pas perdu de sa pertinence, mais a pris un sens encore plus évident et décisif » depuis le début du conflit en Ukraine, car « il est clair que notre opposition à l'Occident prend largement le sens d'un choc des civilisations, où la Russie demeure la forteresse de défense et de garde des valeurs traditionnelles ».

    Alexandre Khinstein dénonce une vaste « révolution LGBT » en cours en Occident, où « les gays, les bisexuels et les transsexuels occupent les postes les plus importants du pouvoir et les fonctions dirigeantes des États, tandis que la propagande devient une publicité incessante, et devient la norme même dans les contes de fées pour enfants ». On a vu avec l’affaire de la jeune femme chassée d’une crèche aux Etats-Unis que ce n’est pas un fantasme. Et chacun peut constater que désormais dans presque toutes les nouvelles séries télé il y a un couple de personnes de même sexe (et on vient de voir - Hidden - que si dans la saison précédente l’héroïne vivait avec un homme, cette fois elle vit avec une femme…).

  • Piquez les bébés avec un poison

    L’Agence européenne terroriste des « médicaments » a approuvé l’injection de produits Pfizer et Moderna dès l’âge de six mois. Dans le même temps, aux Etats-Unis, la commission de conseil des CDC (Centres de contrôle et de prévention des maladies) a inclus les mêmes injections dans le « programme d’immunisation des enfants » à partir de six mois. Nul doute que le Dr Rochelle Walensky, directrice des CDC, va avaliser la décision.

    De nombreux Etats utilisent le « programme d’immunisation des enfants » comme s’il s’agissait d’obligations vaccinales, même si ce n’est pas le cas.

    Mais le gouverneur de Floride Ron DeSantis a immédiatement déclaré à une réunion de parents : « Tant que je serai là, tant que je donnerai des coups de pieds et que je crierai, il n’y aura pas d’obligation de vaccination anti-covid pour vos enfants. » Version Twitter : « Tant que je serai gouverneur, en Floride, il n'y aura pas d’obligation de vaccination COVID-19 pour les enfants dans nos écoles. »

    A vrai dire il avait pris les devants : en novembre dernier il avait fait voter une loi qui interdit l’obligation vaccinale dans les écoles.

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    Rochelle Walensky avec son double masque qui « protège à 92,5 % »…

  • Plouf

    L’éditeur des bandes dessinées de Batman et Superman, DC Comics, arrête la publication de Superman : Son of Kal-El, parce que les ventes du tome 1 ont été très décevantes.

    Dans cette nouvelle histoire de Superman, le héros était « bisexuel », il militait pour le climat et pour les migrants.

    Mais ce n’est pas ce que veulent les lecteurs habituels…

    L’affaire renforce un dicton qui devient de plus en plus populaire aux Etats-Unis (pourvu que ça dure) : “Get woke, go broke”. Devenez woke, faites faillite. (Il me paraît impossible de garder la rime.)

  • Maurizio Marrone

    En quelque sorte ministre des affaires sociales du Piémont (« assessore » de la « giunta » régionale), membre éminent de Fratelli d’Italia, Maurizio Marrone annonce le versement de 400.000€ aux associations de défense de la vie. Cette subvention doit permettre d’« organiser le soutien économique, pendant 18 mois », des femmes qui renoncent à avorter. Concrètement, l’argent servira à payer les loyers, les factures ou les produits pour nourrissons.

    La région prévoit aussi l’ouverture de guichets de ces associations au sein des plannings familiaux publics. Elles sont déjà présentes dans certains hôpitaux.

    Maurizio Marrone a fait scandale le 19 septembre dernier, alors qu’on lui reprochait déjà ce projet de subvention, en annonçant un congrès, le 26 avril prochain, sur le thème "Santé des femmes : conséquences physiques, psychologiques et sociales de l'avortement". Parmi les invités, le Dr Silvana De Mari, qui n’est pas seulement contre l’avortement, mais aussi contre les injections de produits anti-covid, et qui en outre a été condamnée pour homophobie parce qu’elle avait dit que « les associations LGBT sont des crimes contre l’humanité »...

    Telle est la « dernière provocation » en date de Maurizio Marrone, tonnait par exemple le quotidien gratuit Metro, qui n'est pas censé être partisan...

    Dernière provocation, parce que Maurizio Marrone n’est pas seulement contre l’avortement et contre les injections, il est aussi… « président de la représentation de la République populaire de Donetsk en Italie ».

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    C’est le grand gaillard qui est à gauche sur la photo, pendant la campagne des législatives. Giorgia Meloni, qui jure tous les jours qu’il n’y a pas de pro-russes dans son parti, ne lui a même pas demandé de ne plus être l’ambassadeur de Donetsk. C’est l’Italie…

  • Saint Hilarion

    Tropaire et kondak du saint moine Hilarion le Grand, par Efim Moltchanov.

    Avec des ruisseaux de tes larmes, tu as cultivé le désert aride, et avec des gémissements des profondeurs le fruit de tes travaux s'est multiplié au centuple, et tu es devenu le luminaire de l'univers, brillant de miracles, Hilarion, notre père, prie le Christ Dieu pour le salut de nos âmes.

    Comme un astre sans couchant du soleil spirituel, après nous être réunis aujourd'hui, nous te glorifierons dans des hymnes de prière, car tu as brillé pour ceux qui sont dans les ténèbres de l'ignorance, élevant tout le monde vers les hauteurs divines, Hilarion. Par conséquent, nous crions : "Réjouis-toi, père, fondement de tous les jeûneurs."

  • Missions étrangères

    J’ai déjà montré que le site de l’Institut pontifical pour les missions étrangères, AsiaNews, est un pamphlet anti-Poutine dès qu’il est question de la Russie.

    Mais voici autre chose. Titre d’un article, hier : « Un prédicateur islamique condamné à 12 ans de prison pour une prière à Sainte-Sophie ».

    Naturellement, s’il y a tout un article sur ce sujet, c’est pour défendre le dit prédicateur injustement condamné par les Saoudiens. Car il s’agit d’un Saoudien, condamné en Arabie saoudite, pour avoir fait irruption en 2014 dans la cour de la basilique Sainte-Sophie de Constantinople, en Turquie, et y avoir « conduit la prière ». En bref, Abdullah Basfar, professeur de charia à l’université de Jeddah, avait enfreint la loi turque en faisant du prosélytisme islamiste dans la cour de Sainte-Sophie qui était alors officiellement un musée.

    Quoi qu’il en soit des dessous éventuels de l’affaire (dont AsiaNews ne sait rien), est-ce vraiment le rôle des Missions étrangères de défendre un Saoudien ayant voulu illégalement faire un acte de militantisme islamiste devant Sainte-Sophie ?

  • Islam

    Vu sur Fdesouche:

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    Une idée: leur offrir un aller simple pour l'Iran.

  • Ça paye…

    Le journaliste canadien Keean Bexte, créateur du site « The Counter Signal », raconte qu’il a été contacté par un certain Volodymyr Kuzma, qui lui offrait 200$ pour chaque message de soutien à l’Ukraine sur son compte Twitter (qui est suivi par 215.000 personnes), et lui conseillait d’en publier plusieurs par semaine.

    Kuzma lui disait représenter l’organisation « Vertus humaines ». Il lui demandait de choisir des textes, tout prêts, parmi ceux qu’il lui enverrait.

    Grâce à la reconnaissance faciale, Bexte a vu que ce Kuzma est un journaliste ukrainien.

    Mais d’où peut-il tirer tout cet argent, s’est-il demandé sur Twitter. « Est-ce l'argent de nos propres impôts qui transite par l'Ukraine pour acheter des gens afin qu'ils soutiennent leur cause ? Je pensais que l'Ukraine était du bon côté - pourquoi achètent-ils des journalistes ? C’est la tactique dont on nous dit que c’est la Russie qui l’utilise. »

    Et d’ajouter (c’était mardi) : « En essayant de soutirer des informations à Volodymyr, il m'a donné la liste des journalistes qu’il paye. Je les révélerai après vérification. »

    Pour ceux qui prétendraient que Keean Bexte est un agent russe, voici ce qu’il dit juste après dans le même fil twitter :

    "Voici mon engagement envers mes lecteurs : ni moi ni The Counter Signal ne prendrons un centime des régimes corrompus, qu'il s'agisse de celui de Zelensky, de celui de Poutine ou de celui de Trudeau. Les seules personnes à qui je dois rendre des comptes, c'est vous. C'est pourquoi vous pouvez nous faire confiance, et pourquoi nous ne pouvons pas être neutralisés."

    L’article précédent, sur le même site, rédigé par Rachel Emmanuel, raconte comment le journaliste Jeremy Loffredo, de « American Rebel News », s’est vu offrir de l’argent en échange de la publication de textes sur les « abus contre les droits de l’homme » perpétrés par les Russes en Ukraine.