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Le blog d'Yves Daoudal - Page 304

  • Bien fait !

    Vu sur Fdesouche:

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  • Première britannique

    Dans un article de la Nuova Bussola Quotidiana (traduit par Benoît et moi), Stefano Magni brosse le triste portrait du nouveau Premier ministre britannique, (qu'on appelle le « maharaja du Yorkshire »), et il termine ainsi :

    Mais nous ne lisons presque jamais qu’il est le premier ministre non chrétien de toute l’histoire britannique. Quatre premiers ministres du vingtième siècle ont perdu la foi : David Lloyd George, Neville Chamberlain, Clement Attlee, James Callaghan. Mais ils ont tous été élevés dans un environnement chrétien. Un seul premier ministre est né juif et a été baptisé à l’âge de 13 ans : Benjamin Disraeli, ministre de la reine Victoria, l’architecte de la plus grande expansion de l’Empire britannique. Personne avant Rishi Sunak n’avait jamais été, de naissance, étranger au christianisme. Sunak est hindou, il a remporté la compétition le jour de Diwali, la fête des lumières. Nous saurons bientôt ce que cela signifie pour le Royaume-Uni, mais en attendant, cela marque la fin d’une époque.

    Fin d’une époque, aussi par le fait que l’Indien devient Premier ministre du Royaume-Uni au moment où l’Inde prend au Royaume-Uni la 5e place dans le palmarès des plus grandes économies.

    Mondialiste patenté (Stanford, Goldman Sachs), Rishi Sunak entend continuer de ruiner son pays pour les beaux yeux de Zelensky…

  • "Illustres assassins de notre sainte liturgie"

    Le blog New Liturgical Movement me fait découvrir un texte que j’ignorais, écrit par Mgr Domenico Celada et publié en novembre 1971 dans le bimensuel Vigilia Romana. Mgr Celada enseignait la musique et l’histoire du plain chant à l’Université pontificale du Latran. Naturellement il fut viré… Voici une traduction du texte original italien.

    Depuis longtemps je souhaitais vous écrire, illustres assassins de notre sainte liturgie. Non pas parce que j'espère que mes paroles auront un quelconque effet sur vous, qui êtes depuis trop longtemps tombés dans les griffes de Satan et êtes devenus ses serviteurs les plus obéissants, mais pour que tous ceux qui souffrent des innombrables crimes que vous avez commis puissent y retrouver leur voix.

    Ne vous faites pas d'illusions, messieurs. Les plaies atroces que vous avez ouvertes dans le corps de l'Église crient vengeance à la face de Dieu, le juste vengeur.

    Votre plan de subversion de l'Eglise par la liturgie est très ancien. Beaucoup de vos prédécesseurs, bien plus intelligents que vous, que le Père des Ténèbres a déjà accueillis dans son royaume, ont tenté de le réaliser. Et je me souviens de votre haine, de votre ricanement, lorsque vous avez souhaité la mort, il y a une quinzaine d'années, de ce grand Pontife, le serviteur de Dieu Eugenio Pacelli, parce qu'il avait compris vos desseins et s'y était opposé avec l'autorité de la Tiare. Après cette fameuse conférence sur la "liturgie pastorale"*, sur laquelle les paroles très claires du pape Pie XII étaient tombées comme une épée, vous aviez quitté Assise la mystique en écumant de colère et de venin.

    Maintenant, vous avez réussi. Pour l'instant, du moins. Vous avez créé votre "chef-d'œuvre" : la nouvelle liturgie.

    Le fait que ce n'est pas l'œuvre de Dieu est démontré avant tout (en laissant de côté les implications dogmatiques) par un fait très simple : c'est épouvantablement laid. C'est le culte de l'ambiguïté et de l'équivoque, souvent le culte de l'indécence. Cela suffit pour comprendre que votre "chef-d'œuvre" ne vient pas de Dieu, source de toute beauté, mais de l'ancien profanateur des œuvres de Dieu.

    Oui, vous avez privé les fidèles catholiques des émotions les plus pures, tirées des choses sublimes dont la liturgie est faite depuis des millénaires : la beauté des mots, des gestes, de la musique. Que nous avez-vous donné en retour ? Un échantillonnage de laideur, de "traductions" grotesques (on le sait, votre père d’en-bas n'a pas d'humour), d'émotions viscérales suscitées par le miaulement des guitares électriques, de gestes et d'attitudes pour le moins équivoques.

    Mais, si cela ne suffisait pas, il existe un autre signe indiquant que votre "chef-d'œuvre" ne vient pas de Dieu. Et ce sont les outils que vous avez utilisés pour y parvenir : la fraude et le mensonge. Vous avez réussi à faire croire qu'un Concile avait décrété la disparition de la langue latine, la mise au rancart du patrimoine de la musique sacrée, l'abolition du tabernacle, le renversement des autels, l'interdiction de fléchir les genoux devant Notre Seigneur présent dans l'Eucharistie, et toutes vos autres étapes progressives, toutes faisant partie (diraient les juristes) d'un "unique dessein criminel".

    Vous saviez très bien que la "lex orandi" est aussi la "lex credendi", et que par conséquent, en changeant l'une, vous changeriez l'autre.

    Vous saviez qu'en pointant vos lances empoisonnées sur le langage vivant de l'Église, vous tueriez pratiquement l'unité de la foi.

    Vous saviez qu'en décrétant la mort du chant grégorien, de la polyphonie sacrée, vous pourriez introduire à volonté toutes les indécences pseudo-musicales qui profanent le culte divin et jettent une ombre équivoque sur les célébrations liturgiques.

    Vous saviez qu'en détruisant les tabernacles, en remplaçant les autels par des "tables pour la réfection eucharistique", en refusant aux fidèles de plier les genoux devant le Fils de Dieu, vous éteindriez en somme la foi en la présence divine réelle.

    Vous avez travaillé les yeux ouverts. Vous vous êtes déchaînés contre un monument, sur lequel le ciel et la terre avaient posé leurs mains, parce que vous saviez que vous détruiriez l'Église avec lui. Vous êtes allés jusqu'à supprimer la Sainte Messe, arrachant même le cœur de la liturgie catholique. (Cette Sainte Messe en vue de laquelle nous avons été ordonnés prêtres, et que personne au monde ne pourra jamais nous interdire, car personne ne peut fouler aux pieds la loi naturelle).

    Je sais, maintenant vous allez peut-être rire de ce que je vais dire. Et riez donc. Vous êtes allés jusqu'à supprimer de la litanie des saints l'invocation "a flagello terremotus, libera nos Domine", et jamais comme avant la terre n'a tremblé sous toutes les latitudes. Vous avez supprimé l'invocation "a spiritu fornicationis, libera nos Domine", et jamais comme auparavant nous n'avons été couverts de la fange de l'immoralité et de la pornographie dans ses formes les plus répugnantes et dégradantes. Vous avez aboli l'invocation "ut inimicos sanctae Ecclesiae humiliare digneris", et jamais comme auparavant les ennemis de l'Église n'ont prospéré dans toutes les institutions ecclésiastiques, à tous les niveaux.

    Riez, riez. Votre rire est grossier et sans joie. Il est certain qu'aucun d'entre vous ne connaît, comme nous, les larmes de joie et de douleur. Vous n'êtes même pas capables de pleurer. Vos yeux bovins, qu'ils soient de verre ou de métal, regardent les choses sans les voir. Vous êtes semblables aux vaches qui regardent le train. A vous, je préfère le voleur qui arrache la chaîne d'or de l'enfant, je préfère l'agresseur, je préfère le voleur armes au poing, je préfère même la brute et le pilleur de tombe. Des gens bien moins salauds que vous, qui avez dépouillé le peuple de Dieu de tous ses trésors.

    En attendant que votre père, qui est en-bas, vous accueille vous aussi dans son royaume, "où sont des pleurs et des grincements de dents", je veux que vous sachiez que nous avons la certitude inébranlable que ces trésors nous seront rendus. Et ce sera une restitutio in integrum. Vous avez oublié que Satan est l'éternel vaincu.

    * Congrès international de liturgie pastorale, Assise, septembre 1956 : discours de Pie XII.

  • Saints Chrysanthe et Darie

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    Miniature française, XIVe siècle.

    Chrysanthe était fils d’un homme illustre d’Alexandrie, le sénateur Polémios, qui alla s’installer avec lui à Rome au temps de l’empereur Numérien (283-284). Ayant achevé ses études élémentaires Chrysanthe commença à étudier la philosophie ; mais, restant insatisfait de ce qu’il y trouvait, il découvrit avec émerveillement l’Évangile, le livre de la Sagesse personnifiée. Guidé par la Providence, il trouva bientôt le guide qu’il cherchait en la personne du prêtre Carpophore qui se cachait dans une caverne, à cause de la persécution. Il fut initié par lui aux mystères de la Foi et reçut la nouvelle naissance par le saint baptême. De retour en ville sept jours après, il commença à prêcher le Christ au grand dam de ses parents. Polémios essaya d’abord de lui faire changer d’avis par les promesses des plaisirs et des richesses ; puis, ayant échoué, il l’enferma dans un sombre cachot, en espérant vaincre sa volonté par la faim.

    Comme il voyait son fils renforcé par le jeûne et la retraite, sur le conseil d’un ami, il l’installa dans une salle magnifiquement ornée et envoya des jeunes filles, pour le vaincre par leurs baisers et leurs cajoleries. Mais, Chrysanthe restait insensible à leurs charmes, en invoquant Dieu à son secours et en se rappelant l’exemple de la chasteté du patriarche Joseph (cf. Gn 39). Et, chaque fois que les impudiques jeunes filles approchaient, elles étaient accablées d’un lourd sommeil. On recommanda alors à Polémios une jeune et belle vierge, originaire d’Athènes et habile dans la philosophie, nommée Daria. On la présenta à Chrysanthe parée de magnifiques atours, et elle tenta de le prendre au filet de ses discours enjôleurs. Chrysanthe lui répondit en lui présentant la perspective de la mort et du Jugement dernier ; puis, comme elle essayait de lui rappeler l’honneur dû aux dieux, le vrai philosophe réfuta sans difficulté ses arguments en lui montrant qu’il n’y a rien de plus contraire à la raison que d’adorer les éléments, la terre, l’eau et le feu, en leur donnant des formes humaines. À l’audition de ces paroles, Daria s’éprit, elle aussi, de la vraie sagesse, et ils décidèrent de simuler un mariage, afin de pouvoir vivre dans la virginité jusqu’à la mort et de se préparer à de chastes noces dans le Ciel. Puis ils se mirent à prêcher avec ferveur à la jeunesse de Rome, entraînant nombre de jeunes gens et de jeunes filles à garder pour Dieu la virginité.

    Les païens s’en alarmèrent et les dénoncèrent au préfet Célerinus qui ordonna leur arrestation et livra Chrysanthe au tribun Claude. Conduit devant le temple de Jupiter, il refusa de sacrifier et fut lié avec des nerfs de bœufs trempés dans l’eau, de sorte qu’en séchant ils pénètrent lentement jusqu’aux os. Mais Dieu le délivra et le fit miraculeusement échapper à d’autres supplices imaginés par ses oppresseurs. On le jeta dans un cachot, et celui-ci resplendit de lumière divine. On le soumit aux verges, et elles devinrent douces comme des plumes qui le caressaient. Claude reconnut alors la puissance de Dieu avec toute sa famille : son épouse Hilaria, et ses fils Jason et Maur, ainsi que les soldats qui étaient sous ses ordres, et il demanda au saint de les instruire. Ils se préparèrent au baptême en rendant grâces à Dieu et se déclarèrent prêts à souffrir toutes sortes de tourments pour son Nom.

    En apprenant cette nouvelle, Numérien furieux ordonna de jeter Claude à la mer avec une pierre au cou, et de décapiter ses fils et ses soldats. Des chrétiens déposèrent les corps des saints martyrs dans un endroit souterrain près de la voie Salaria, où Hilaria s’installa pour entretenir des veilleuses et prier devant leurs tombeaux. Des soldats étant venus pour l’arrêter, elle leur demanda d’aller prier une dernière fois devant les tombes des saints martyrs et elle y rendit son âme au Seigneur. Ses servantes l’ensevelirent en ce lieu et y construisirent par la suite une petite église.

    Craignant que les conversions ne se multiplient, l’empereur fit enfermer Chrysanthe dans la terrible prison Mamertine, infecte et pleine d’immondices, et envoya Daria dans une maison de débauche. Mais le Seigneur visita une fois de plus ses saints, Il entoura Chrysanthe d’une lumière et d’un parfum indicibles, et envoya un lion pour protéger Daria des assauts des hommes dépravés. La sainte empêcha la bête de dévorer le premier d’entre eux et, faisant appel à sa raison avec douceur, elle réussit à le convertir au Christ, pendant que le lion montait la garde à la porte. D’autres hommes furent amenés par le lion, et ils se convertirent eux aussi en entendant les paroles de Daria. Après cela, comme Célerinus avait fait mettre le feu à l’entrée, Daria renvoya l’animal dans la nature et se tint prête pour son ultime combat.

    Chrysanthe et Daria furent soumis à de nouveaux supplices, mais sans aucun résultat. On les jeta finalement dans une fosse qu’on recouvrit de pierres et de terre. C’est ainsi qu’ils accomplirent leur martyre et rejoignirent le Royaume des cieux. L’année suivante, comme des chrétiens se réunissaient sur les lieux pour célébrer la mémoire de leur naissance au ciel, Numérien ordonna de boucher l’entrée de la grotte dans laquelle ils s’étaient réunis pour assister à la Divine Liturgie célébrée par le prêtre Diodore et le diacre Marien. Ils reçurent tous la sainte Communion pendant que les soldats remplissaient d’en haut l’endroit de terre, et ils rejoignirent ainsi dans la joie Chrysanthe, Daria et leurs compagnons.
    (Tiré du Synaxaire du hiéromoine Macaire de Simonos Petras)

    Darie est la sainte patronne de la fille d’Alexandre Douguine assassinée le 20 août dernier par les autorités ukrainiennes (de l’aveu même des Renseignements américains, furieux de ne pas avoir été prévenus).

  • Leur Europe

    Le site européiste Euractiv, qui dit jour après jour ce qu’il faut penser de tout ce qui concerne l’actualité européenne, publie un texte de Sébastien Boussois, docteur en sciences politiques, « chercheur en relations euro-arabes/terrorisme et radicalisation », etc., sur l’Azerbaïdjan « meilleur allié de l’Ukraine dans le Caucase-sud, contrairement à l’Arménie ».

    En bref, c’est un panégyrique de l’Azerbaïdjan musulman du dictateur Aliyev, qui est le premier partenaire de l’Ukraine dans la région, et qui l’aide par conséquent et contribue au soutien occidental à Zelensky.

    En revanche, l’Arménie c’est un pays de méchants collabos, qui a toujours soutenu Poutine, et qui aide depuis longtemps les séparatistes du Donbass. C’est le seul pays du Conseil de l’Europe qui a voté contre la condamnation de la Russie. Non seulement le gouvernement arménien suscite des manifestations pro-russes dans le pays, mais il organise même des manifestations pro-russes « dans les territoires azerbaïdjanais temporairement sous contrôle des Casques bleus russes »…

    Sic. Pas un mot sur les atrocités que les soldats azerbaïdjanais font subir aux soldats arméniens, qui ne sont pas des allégations mais des vidéos dont ils sont fiers.

  • Honneur à Rioufol

    Ivan Rioufol consacre son billet d’aujourd’hui, sur son blog, à la victoire du Professeur Perronne devant ses pairs, et au fait que les médias qui l’avaient si bruyamment calomnié ne font pas écho aux conclusions de la chambre disciplinaire de l’Ordre des médecins qui lui donnent complètement raison.

  • Orbán

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    Nos gazettes reproduisent à l’envi la phrase de Viktor Orbán, hier, lors de l’anniversaire du soulèvement de 1956 :

    « Ne nous préoccupons pas de ceux qui tirent sur la Hongrie cachés dans l'ombre, ou quelque part depuis les miradors de Bruxelles. Ils finiront là où leurs prédécesseurs ont fini. »

    Et l’on s’indigne de cette nouvelle attaque contre la si vertueuse UE, ignoblement assimilée à l’Union soviétique…

    Le propos est fort, et digne d’être reproduit. Il ne doit pas faire oublier que l’essentiel du discours du Premier ministre hongrois était ailleurs. Il consistait certes en une évocation des patriotes hongrois de 1956 et une exaltation de la Hongrie libre, mais il avait choisi pour le faire la ville de Zalaegerszeg, tout à l’ouest du pays, au lieu de rester dans la capitale. Et cela parce qu’il venait inaugurer le Centre Mindszenty.

    Viktor Orbán fit donc l’éloge du cardinal Mindszenty, qui a assumé la tâche de direction spirituelle du pays, à côté des dirigeants politiques et s’il le fallait, et il le fallut, à leur place :

    « Tout en servant Dieu, Mindszenty a toujours accompli son devoir pour son pays, il n'était pas n'importe quel dirigeant parmi nous, il a ouvert la voie avec la résistance imparable d'une colonne de feu. En 1956, il nous a montré la voie, et nous, Hongrois, n'oublierons jamais le service qu’il nous a rendu ; même dans un vent contraire, il s'est accroché à la vérité du peuple hongrois. »

    Ajoutant que les Hongrois veulent être dignes de l’héritage de l’archevêque Mindszenty, Orbán a alors évoqué les autres héros de 1956. Il a souligné avec force que la Hongrie pouvait cette année-là retrouver sa liberté, mais que l’Occident a « trahi les Hongrois pour la deuxième fois depuis 1945 » en ne leur apportant aucun soutien. « À l'époque, ils nous ont mis en couverture du magazine Time, puis nous ont laissés sous la coupe des Soviétiques pendant quarante ans, pensant que les Soviétiques auraient au moins à se préoccuper de quelque chose en plus. » La leçon est que seuls les Hongrois peuvent montrer au monde la vérité des Hongrois, et que seuls les Hongrois peuvent défendre leur vérité face aux menaces.

    « Nous nous soumettons quand il le faut, et nous nous défendons quand nous le pouvons. Si vous êtes hongrois, vous devez avoir le courage du lion, la ruse du serpent et le caractère pacifique de la colombe. Cela sera particulièrement vrai l'année prochaine : une invasion migratoire au sud, une guerre à l'est et une crise économique à l'ouest. » Mais le gouvernement est fort, et « nous sommes capables de défendre les intérêts de la Hongrie tant à l’intérieur qu’à l’extérieur » C’est alors que vient la fameuse phrase : nous ne devons pas avoir peur de ceux qui tirent sur la Hongrie par les sanctions contre le pays, ou les sanctions contre la Russie qui sont des « bombes sur notre économie », car l’empire de l’UE finira comme l’empire soviétique.

  • Saint-Ephrem de Mardin

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    Le patriarche syriaque catholique Ignace Joseph III Younan a reconsacré le 13 octobre l’église du monastère Saint-Ephrem de Mardin, en Turquie, en présence du nonce apostolique, du vicaire apostolique d’Istanbul et de représentants de l’Eglise syriaque orthodoxe.

    Le monastère, terminé et consacré en 1884, fut réquisitionné par l’armée turque en 1916 pendant le génocide des chrétiens de la région. Il fut restitué aux syriaques en 1918, mais dès 1922, lorsque la Turquie reprend Mardin (qui a été donnée à la Syrie au traité de Sèvres), le monastère devient un hôpital militaire et une prison, ce qui a profondément modifié l’état des lieux. Puis il a été abandonné.

    Au début des années 2000, une fondation syriaque a obtenu la propriété des bâtiments. L’église a été restaurée conformément aux plans d’origine.

  • Gommage

    L’épître de la messe d’hier donne trois exemples de la façon dont la soi-disant « Bible de la liturgie » amoindrit, affaiblit, amollit le texte authentique.

    Saint Paul emploie des expressions fortes et qui doivent être conservées, faute de quoi on trahit sa pensée (et surtout le texte sacré).

    Il dit :

    rediméntes tempus

    Et non :

    Tirez parti du temps présent

    Nous devons nous comporter de façon à « racheter le temps ». Or celui qui « rachète », c’est le Christ, sur la Croix. Nous devons donc nous conduire de façon à être des « coopérateurs de Dieu », des « corédempteurs ». C’est tout autre chose que de « tirer parti » du temps présent, d’autant que « tirer parti » laisse entendre que c’est pour mon petit profit personnel.

    Il dit :

    nolíte inebriári vino, in quo est luxúria

    Et non :

    Ne vous enivrez pas de vin, car il porte à l’inconduite

    Saint Paul est précis. Il parle de luxure, parce qu’il sait que l’ivresse porte particulièrement à la luxure, et non à une vague « inconduite ». Et bien sûr il y a une grande différence entre le péché de luxure et une vague « inconduite ». Mais précisément dans la néo-Eglise ne faut plus parler de péché.

    Il dit :

    Subjecti ínvicem in timóre Christi

    Et non :

    Par respect pour le Christ, soyez soumis les uns aux autres

    Saint Paul nous demande d’être soumis les uns aux autres dans la crainte du Christ. Le mot crainte dans la vraie Bible recouvre tous les aspects de la piété, depuis la crainte servile (la peur du châtiment) jusqu’à l’amour parfait « qui chasse la crainte », mais seulement la crainte servile. Car la crainte de Dieu c’est aussi le fait de se conduire en « rachetant le temps », et c’est se prosterner devant Dieu dans la prière, c’est l’adoration, et donc la contemplation. Si l’on s’en tient au « respect », et au respect « pour » le Christ, on se met au niveau du respect que l’on doit avoir pour tout homme, ou à la rigueur pour un patron. Et il n’y a plus rien de religieux dans le propos. Ce n’est évidemment pas ce que dit saint Paul. C’est dans la crainte du Christ que nous devons nous soumettre les uns aux autres. Dans la vertu de religion portée à son sommet. Aucun autre motif ne peut nous y porter.

    La « Bible de la liturgie » n'est pas la Bible de la liturgie latine.

  • Saint Raphaël

    Dixit Ráphael ángelus ad Tobíam : Quando orábas cum lácrimis, et sepeliébas mórtuos, et derelinquébas prándium tuum, et mórtuos abscondébas per diem in domo tua, et nocte sepeliébas eos, ego óbtuli oratiónem tuam Dómino.
    . Benedícite Deum cæli, et coram ómnibus vivéntibus confitémini ei, quia fecit vobíscum misericórdiam suam.
    ℟. Ego óbtuli oratiónem tuam Dómino.

    L’ange Raphaël dit à Tobie : quand tu priais avec larmes, et que tu ensevelissais les morts, que tu quittais ton repas et que tu cachais les morts dans ta maison durant le jour pour les ensevelir pendant la nuit, moi j’ai présenté ta prière au Seigneur.
    Bénissez le Dieu du ciel, et devant tous les vivants confessez-le, parce qu’il a fait avec vous sa miséricorde.
    Moi j’ai présenté ta prière au Seigneur

    Tobie 12, 12 et 6.

    Liturgie ambrosienne, par l'ensemble Dulci Jubilo d'Alberto Turco, soliste Manuela Schenale.