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Le blog d'Yves Daoudal - Page 298

  • Saint Martin Ier

    Notice du Liturgicon grec-catholique melkite (au 13 avril).

    Saint Martin naquit en Tyrrhénie, la Toscane actuelle, vers la fin du Vie ou le commencement du VIle siècle. Apocrisiaire du Siège Apostolique à Constantinople, il fut élu évêque de Rome en 649. Dans le mois d’octobre de cette même année, il convoqua un synode local au Latran contre les Monothélites : Théodore évêque de Pharan, Cyrus patriarche d’Alexandrie, et trois archevêques de Constantinople : Sergius (610-638), Pyrrhus (638-641) et Paul son successeur. Là il proclama la foi orthodoxe dans des lettres publiques, définit le dogme chrétien et rejeta l’hérésie, de concert avec le synode réuni par lui. Saint Sophrone de Jérusalem étant mort en 638 et le siège patriarcal de Jérusalem restant longtemps vacant, saint Martin établit Jean évêque de Philadelphie topotéréte des sièges d'Antioche et de Jérusalem troublés par les hérétiques, lui enjoignant « en vertu du pouvoir apostolique à lui confié par le Seigneur, par l’intermédiaire de saint Pierre, de rectifier ce qui était défectueux et d’établir dans chaque ville des évêques, des prêtres et des diacres. » Il déposa Paul, archevêque de Thessalonique, qui avait acquiescé a l’hérésie. Alors l'empereur Constant le manda de Rome en 653, le déposa publiquement et l'emprisonna dans le prétoire, puis l’envoya en exil a Cherson en 655. Là il termina courageusement sa vie et s'endormit dans le Seigneur le 16 septembre 656.

  • Saint Martin

    L’hymne Martine par apostolis par les moniales d’Argentan :


    podcast

    Martíne, par Apóstolis,
    Festum coléntes tu fove:
    Qui vívere discípulis
    Vis, aut mori, nos réspice.

    O Martin, égal des Apôtres,
    Bénis-nous qui célébrons ta fête :
    Toi qui, pour tes disciples,
    Demeures prêt à vivre ou à mourir.

    Fac nunc quod olim gésseras,
    Tu prǽsules clarífica,
    Auge decus Ecclésiæ,
    Fraudes relíde sátanæ.

    Fais maintenant ce que tu fis autrefois,
    Des pontifes fais briller les vertus,
    De l’Eglise augmente la gloire,
    De Satan déjoue les embûches.

    Qui ter chaos evíceras,
    Mersos reátu súscita:
    Divíseras ut chlámydem,
    Nos índue justítiam.

    Toi qui trois fois a dépouillé l’abîme,
    Sauve ceux que leurs fautes ont engloutis ;
    En souvenir du manteau partagé,
    Revêts-nous de justice.

    Ut speciális glóriæ
    Quondam recordéris tuæ,
    Monástico nunc Ordini,
    Jam pene lapso, súbveni.

    En te rappelant cette gloire
    Qui dans le temps fut tienne à titre spécial
    De l’ordre monastique
    Aujourd’hui presque éteint montre-toi le secours.

    Sit Trinitáti glória,
    Martínus ut conféssus est;
    Cujus fidem per ópera
    In nos et ipse róboret. Amen.

    Gloire soit à la Trinité,
    Dont sa vie Martin fut le confesseur,
    Puisse-t-il faire que chez nous aussi
    La foi soit appuyée par les œuvres.

  • Saint André Avellin

    La messe est du commun des confesseurs, mais la collecte est propre et elle est très belle :

    Deus, qui in corde beáti Andréæ Confessóris tui, per árduum cotídie in virtútibus proficiéndi votum, admirábiles ad te ascensiónes disposuísti : concéde nobis, ipsíus méritis et intercessióne, ita eiúsdem grátiæ partícipes fieri ; ut, perfectióra semper exsequéntes, ad glóriæ tuæ fastígium felíciter perducámur.

    O Dieu, qui, par le vœu héroïque de faire chaque jour des progrès dans la vertu, avez disposé dans le cœur de votre Confesseur, le bienheureux André, des degrés admirables pour s’élever à vous ; accordez-nous, par ses mérites et son intercession, de participer à cette même grâce, de sorte que, tendant toujours au plus parfait, nous parvenions heureusement au faîte de votre gloire.

    Elle fait allusion au vœu qu’avait fait le religieux théatin de faire chaque jour un progrès dans la vertu. Vœu qui peut paraître téméraire mais qui a été en quelque sorte canonisé par cette collecte. Il ne s’agit pas seulement de perfection morale mais d’ascension spirituelle, et on remarque l’emprunt au psaume 83 :

    Beatus vir cujus est auxilium abs te : ascensiones in corde suo disposuit.

    Heureux l’homme dont l’aide vient de toi : il a disposé des ascensions dans son cœur.

    Le psaume dit ensuite que celui-là ira de vertu en vertu et verra le Dieu des dieux en Sion.

  • Kherson

    Les Russes annoncent qu’ils se retirent de la rive occidentale du Dniepr, donc de la ville de Kherson, parce que les approvisionnements sont devenus trop difficiles (en raison des dégâts récurrents sur les ponts). Cela va être célébré comme une grande victoire par les Ukrainiens, et de fait c’en est une (du moins de l'OTAN, puisque désormais la quasi totalité des armes et la majorité des combattants sont de l'OTAN). Mais il n’y aura donc pas de « bataille de Kherson pire que Stalingrad », comme annoncé ici ou là. La ville restera intacte, et c’est sans doute aussi ce que veulent les Russes.

  • Pap et Ferry

    Depuis le 4 novembre, le ministre du décervellement national twitte la « Minute Pap », tous les vendredis. Il semble que cette magnifique initiative de communication (combien d’euros, à quel cabinet de conseil ?) n’ait pas eu un grand succès.

    Et pour un début c’est un ratage complet. Naturellement, il commence par Jules Ferry…

    « Je commencerai par Jules Ferry, ministre de l’instruction publique à la fin du 19e siècle, qui aimait sortir sa montre à 11 heures, et puis dire : “Aujourd’hui, à cette heure-là, tous les enfants de 7e sont en train d’écrire le même mot de la même dictée”. C’était une manière de souligner le caractère très centralisé du ministère de l’instruction publique. »

    C’est son prédécesseur Hippolyte Fortoul qui avait édicté un emploi du temps minutieux et qui se vantait alors, en… 1854, de savoir ce qui se passait au quart d’heure près dans les classes… de secondaire.

    Addendum. Fortoul lui-même avait été devancé. Voir les commentaires.

  • 28,8 millions d'euros

    Tel est le coût de la propagande mensongère et du matraquage tyrannique du gouvernement pendant la « pandémie ».

    Un rapport de la Commission des finances note en effet que 28,8 millions d'euros ont été dépensés auprès de six cabinets de conseil par le ministère de la Santé entre 2020 et 2022 pour la « gestion de la crise du Covid-19 ».

    McKinsey s'est fait payer trois prestations environ 6,7 millions d'euros entre mars et août 2021 pour la mise en place de la « politique de vaccination ».

    Accenture a reçu 5,3 millions pour 19 prestations. Notamment pour des missions d'accompagnement « dans la mise en place du "PASS SANITAIRE" ».

  • Anus dégénérés (blancs)

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  • Encore un peu plus bas

    Dans l’avion qui le ramenait de sa petite réunion de relativisme religieux à Bahreïn, François a été interrogé sur la nomination de la militante pro-avortement Mariana Mazzucato à l’Académie pontificale pour la vie. Réponse :

    "Et voilà, j’ai nommé Mariana Mazzucato au Conseil pour la famille. C’est une grande économiste des États-Unis que j’ai engagée pour donner un peu plus d’humanité à la chose. Les femmes apportent leur propre contribution. Elles ne doivent pas devenir comme les hommes. Non, ce sont des femmes, nous avons besoin d’elles."

    On remarque que François confond le Conseil pontifical pour la famille et l’Académie pontificale pour la vie… (C’est à peu près comme si un président de la République confondait le ministère de la Famille et le Conseil économique et social.)

    Mais surtout évidemment François assume personnellement et pleinement la responsabilité de la nomination.

    En précisant, atrocement, qu’il nomme une militante de l’avortement « pour donner un peu plus d’humanité à la chose ».

  • Dédicace de l’Archibasilique du Très Saint Sauveur

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    Lecture du deuxième nocturne des matines.

    Les rites que l’Église observe dans la consécration des temples et des autels, ont été institués par le Pape saint Sylvestre Ier. Bien que, depuis te temps des Apôtres, il existât des lieux dédiés à Dieu et appelés tantôt oratoires, tantôt églises, où, le Dimanche, se tenaient les assemblées et où le peuple chrétien avait coutume de prier, d’entendre la parole de Dieu et de recevoir l’Eucharistie, toutefois ces lieux n’étaient pas consacrés avec tant de solennité, et il ne s’y trouvait pas encore d’autel érigé en titre et oint du saint chrême, pour représenter Jésus-Christ, qui est notre autel, notre hostie et notre Pontife.

    Ce fut quand l’empereur Constantin eut obtenu la santé et le salut par le sacrement du baptême, qu’il fut permis pour la première fois aux Chrétiens, par une loi de ce prince, de bâtir partout des églises ; et il les excita à la construction de ces édifices sacrés, non seulement par son édit, mais encore par son exemple. Il dédia, en effet, dans son palais de Latran, une église au Sauveur, tout près de laquelle il édifia aussi une basilique sous le nom de saint Jean-Baptiste, au lieu même où, baptisé par saint Sylvestre, il avait été guéri de la lèpre de l’infidélité. Ce Pape consacra l’église du Sauveur le cinquième jour des ides de novembre ; et c’est de cette consécration qu’on célèbre aujourd’hui la mémoire, parce que c’est en ce jour que la première dédicace publique d’une église a été faite à Rome et que l’image du Sauveur apparut au peuple romain, peinte sur la muraille.

    Si le bienheureux Sylvestre décréta dans la suite, en consacrant l’autel du prince des Apôtres, que l’on n’édifierait plus désormais d’autels qu’en pierre, et si cependant, celui de la basilique de Latran est en bois, il n’y a pas lieu de s’en étonner ; depuis saint Pierre jusqu’à Sylvestre, les Papes ne pouvaient, à cause des persécutions, résider en un lieu fixe : partout où la nécessité les poussait, soit dans les cryptes, soit dans les cimetières, soit dans les maisons de pieux fidèles, ils offraient le sacrifice sur cet autel de bois, qui était creux et en forme de coffre. Or, la paix ayant été rendue à l’Église, saint Sylvestre le plaça dans la première église, qui fut celle de Latran, et, en l’honneur du prince des Apôtres, que l’on dit avoir offert le Saint Sacrifice sur cet autel, ainsi que des autres Pontifes qui, jusque-là, s’en étaient servis pour la célébration des Mystères, il ordonna qu’aucun autre que le Pape n’y célébrerait jamais la messe.

    La basilique du Saint-Sauveur, successivement endommagée par des incendies, dévastée, renversée par des tremblements de terre, fut restaurée avec grand soin puis reconstruite par les Papes. Le vingt-huit avril mil sept cent vingt-six, le souverain Pontife Benoît XIII, de l’Ordre des Frères Prêcheurs, l’a consacrée solennellement et a décidé qu’on célébrerait en ce jour la mémoire de cette solennelle Dédicace. Selon ce que Pie IX avait projeté d’entreprendre, Léon XIII fit exécuter de grands travaux pour allonger et élargir le chœur du maître-autel, qui allait s’affaissant de vétusté ; il donna l’ordre de restaurer, selon les dessins antiques, les vieilles mosaïques, déjà réparées en beaucoup d’endroits, et de les transporter dans la nouvelle abside, magnifiquement construite et ornée ; il pourvut aussi à l’achèvement de l’ornementation du transept et à la réparation des caissons du plafond ; l’an mil huit cent quatre-vingt-quatre, il ajouta la sacristie, la demeure des chanoines et une galerie contiguë, menant au Baptistère de Constantin.

  • Une dérogation pour ne pas tuer

    Lu sur Gènéthique :

    En Suisse, les maisons de retraite et de soins privées zurichoises ont été autorisées à ne pas pratiquer de suicides assistés si elles le souhaitent Une décision du Grand Conseil du 31 octobre introduit en effet « une exception à la réglementation ». Elle s’applique également aux établissements du canton subventionnés par les pouvoirs publics.

    Ces institutions privées peuvent désormais refuser l’accès aux membres des associations Exit ou Dignitas. Les résidents demandant que l’on mette fin à leurs jours devront quitter l’établissement.

    C’est donc par une dérogation spéciale à la loi que ces établissements pourront ne pas recevoir les propagandistes du suicide et ne pas pratiquer le meurtre.

    Gènéthique rappelle qu’au Canada une institution a été privée de son financement public parce qu’elle refusait de proposer « l’aide médicale à mourir ».