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Le blog d'Yves Daoudal - Page 297

  • Sissoco Embalo

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    Lors du « Forum de Paris pour la paix » (où l’on vit le fils Soros fier de déguster un cognac avec Macron), le président de Guinée-Bissau et actuel président de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cedeao), Umaro Sissoco Embalo, a vertement répondu à Macron qui pontifiait sur l’universalisme.

    Voici ce que lui a dit le pseudo intello Macron :

    «L'intérêt de ce panel pour moi est qu'on se parle très franchement de la manière dont vous approchez cette guerre, dont la communauté internationale doit se tenir face aux prémices et aux conséquences de la guerre, et ce qu'on met derrière ce mot universalisme et dans ce contexte, comment on peut bâtir un universalisme plus efficace, plus tangible et vraiment universel. Et sans doute moins européano-centré. »

    Sissoco Embalo a répondu :

    « On parle beaucoup dans la télévision, dans la presse écrite de la guerre Russie-Ukraine mais dans nos régions il y a aussi des guerres, le Mali, le Burkina Faso et y a des morts tous les jours. »

    Et de préciser :

    « Le problème de la Libye a causé des conséquences graves pour le Mali, le Burkina Faso, le Niger. Kadhafi était un mal nécessaire pour son peuple et Saddam Hussein était aussi un mal nécessaire pour son peuple. Le peuple vivait bien sous leurs régimes. Et aujourd'hui, je me demande s'ils sont heureux sans Saddam, sans Kadhafi, même si c'était des personnes néfastes. Il y avait la paix. Et maintenant, comment va-t-on acheter la paix ?»

    Non sans ajouter :

    « Je pense que nous devons réfléchir tous ensemble. Pour garantir la sécurité de l'Europe, on ne peut pas se passer de la Russie. »

    Il n’est pas inintéressant de constater que Sissoco Embalo répondait à Macron en portugais, alors qu’à Moscou il s’exprimait… en français.

  • Entre soi

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    (C'est le fils de George Soros, actuel directeur de l'empire satanique de papa.)

  • Humour allemand

    "Je ne comprends pas pourquoi nos amis nous vendent le pétrole plus cher que nos ennemis."

    "La différence entre 1942 et 2022 est que les Allemands n'ont pas besoin d'aller jusqu'à Stalingrad pour geler."

  • Soldats polonais en Ukraine

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  • Arroseur arrosé

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  • Schnoufissime à Kherson


  • Une première

    Il est devenu habituel qu’à chaque attentat les gouvernements des grands pays le dénoncent et envoient leurs condoléances au gouvernement du pays visé. Il me semble que c’est la première fois qu’un gouvernement rejette ouvertement les condoléances d’un autre pays. En l’occurrence il s’agit de la Turquie, après l’attentat qui a fait 6 morts et 81 blessés à Istanbul. Le gouvernement turc « n’accepte pas » les condoléances du gouvernement américain et en donne la raison :

    « Nous savons d’où l’attaque terroriste a été coordonnée. Nous avons reçu le message qui nous a été transmis et nous savons de quel genre de message il s'agit. Nous n'acceptons pas les condoléances de l'ambassade américaine... Si nous n'avions pas attrapé l'attaquant, il se serait enfui en Grèce. »

  • Le renouveau des "communautés de base"

    La soi-disant Eglise synodale de François, c’est aussi, comme on pouvait s’en douter, le renouveau de la vieillerie marxiste des « communautés ecclésiales de base » inventées par les théologiens européens dans le tiers monde pour dynamiter l’Eglise, son mystère, sa hiérarchie et ses sacrements. L’agence Fides nous apprend qu’il en est ainsi notamment sur l’île de Mindanao aux Philippines. La 17e Conférence pastorale de Mindanao et Sulu (MSPC) s’est tenue du 7 au 11 novembre sur le thème "Le don de la foi et la nouvelle évangélisation en tant qu'Église synodale" :

    "Les délégués présents - évêques, prêtres, religieux et laïcs de 21 circonscriptions ecclésiastiques, dont des diocèses, prélatures et vicariats du sud des Philippines - ont relancé et valorisé l'expérience des communautés ecclésiales de base qui sont largement répandues sur l'île de Mindanao. En reconnaissant la valeur intrinsèque de cette expérience ecclésiale de style synodal et dans la mesure où elle est marquée par un caractère inclusif et participatif de tous les membres du Peuple de Dieu qui donnent, chacun selon son état de vie et selon le charisme reçu, contribue à la pastorale et à la mission."

  • Saint Josaphat

    Quelques églises grecques-catholiques dédiées au martyr ruthène.

    A Włodzimierz-Wołyński, ville natale de saint Josaphat, aujourd’hui en Ukraine (Volodymyr-Volynsky). Mais c’est sur un site polonais que j’ai trouvé cette photo, et cette explication : il s’agit à l’origine d’une église luthérienne, et le presbytère est devenu un monastère basilien.

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    A Stargard, Pologne (Poméranie occidentale, près de Szczecin).

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    A Cracovie.

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    A Lvov.

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    A Chervonohrad (région de Lvov).

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    A Ternopil.

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  • 23e dimanche après la Pentecôte

    Le commentaire de l’évangile de saint Matthieu par saint Jérôme est toujours lapidaire. Celui qu’il fait de l’évangile de ce dimanche est même tellement elliptique qu’il en est mystérieux, et c’est pourtant celui que l’Eglise a choisi comme lecture des matines.

    Le huitième miracle est celui qu’un chef, qui ne veut pas être exclu du mystère de la vraie circoncision, demande à Jésus pour la résurrection de sa fille. Mais voici qu’une femme, affligée d’une perte de sang, se glisse à travers le cortège et est guérie en huitième lieu, de sorte que la fille du chef, déplacée de ce rang, n’a plus que le neuvième, conformément au mot du Psalmiste : « L’Éthiopie s’empressera de tendre ses mains vers Dieu ». Et à celui de l’Apôtre : lorsque « la plénitude des Gentils sera entrée, alors tout Israël sera sauvé ».

    « Et voilà qu’une femme affligée d’une perte de sang depuis douze ans, s’approcha de lui par derrière, et toucha la frange de son vêtement. » Nous lisons dans l’Évangile selon saint Luc que la fille du prince de la synagogue avait douze ans. Cette femme, je veux dire le peuple gentil, commence donc à être malade au temps même où le peuple juif naissait à la foi. Car un vice ne ressort que par le contraste des vertus.

    Or, ce n’est point à l’intérieur d’une maison, ni dans la ville même (en pareil cas le séjour des villes était interdit par la loi) que cette femme, affligée d’une perte de sang, s’approche du Sauveur, mais pendant qu’il était en marche pour s’y rendre ; de sorte qu’en allant vers une personne, il en guérissait une autre. Les Apôtres ont fait aussi de même, comme ils le déclarent : « C’était à vous qu’il fallait d’abord annoncer la parole de Dieu ; mais puisque vous vous jugez indignes de la vie éternelle, voilà que nous nous tournons vers les Gentils. »

    Le huitième miracle accompli par Jésus selon l’évangile de saint Matthieu devait être la résurrection de la fille du chef de la synagogue. Huitième, parce que le huit est le nombre de la résurrection le huitième jour, le nombre du Royaume, et que le chef de la synagogue ne voulait « pas être exclu du mystère de la vraie circoncision », celle du salut apporté par le Christ comme la circoncision charnelle était effectuée le huitième jour après la naissance. Mais la femme qui souffrait d’un flux de sang lui vole la huitième place, et la résurrection de l’enfant sera le neuvième miracle. Cette femme qui n’avait même pas le droit de séjourner en ville, qui était donc d’une certaine façon exclue du peule de Dieu, figure les païens, qui entrent dans l’Eglise avant les juifs, ainsi qu’il est prophétisé dans le très mystérieux psaume 67 : « L’Éthiopie s’empressera de tendre ses mains vers Dieu ». Dans la Bible, les Ethiopiens sont le type du peuple noir, donc chargé de péchés, le type des peuples païens dans les ténèbres, les plus éloignés de la lumière de Dieu. Mais c’est un Ethiopien que Philippe va rejoindre sur son char pour lui expliquer la prophétie d’Isaïe, et l’Ethiopie sera l’un des tout premiers royaumes chrétiens.

    La fille du chef de la synagogue avait 12 ans, et la femme souffrait depuis 12 ans. Ces 12 ans sont tout le cours de l’histoire humaine. « Le peuple gentil commence donc à être malade au temps même où le peuple juif naissait à la foi. » Le peuple juif naît à la foi avec Abel, qui figure déjà l’Eglise (plusieurs pères, dont saint Augustin et saint Jean Damascène, évoquent « l’Eglise depuis Abel jusqu’au dernier élu »), tandis que Caïn est le premier païen. La fille du chef de la synagogue est ressuscitée à 12 ans parce que les juifs entreront dans l’Eglise à la fin du temps.