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« Allons-nous être une société basée sur la vérité ou basée sur la tromperie ? Si vous voyez un homme et qu'il s'habille en femme, et que vous me dites que je dois accepter qu'il soit une femme, alors vous me demandez d'être complice d'un mensonge, et je refuse tout simplement de le faire. Nous devons donc dire la vérité, vous savez, je pense que la vérité vous libère, et soyons honnêtes sur ce dont il s’agit. »
Hier soir, Viktoria Kokhanovska, célèbre en Ukraine pour ses nombreuses vidéos de défense de l’Eglise orthodoxe ukrainienne, notamment celles qu’elle tourne devant l’entrée de la laure des Grottes de Kiev, a été violemment agressée précisément en ce lieu, traînée par terre et emmenée dans une voiture. On a appris ce matin qu’il s’agissait d’une interpellation policière et que Viktoria Kokhanovska est « détenue en vertu de l'article 208 du code de procédure pénale ukrainien pour hooliganisme », en compagnie de trois autres défenseurs des moines.
Il faut savoir que Viktoria Kokhanovska a déjà envoyé à la justice plus de 50 rapports faisant état des violations des droits dont se rendent coupables les voyous de la secte du pouvoir qui volent les églises. Ça énerve la police qui en est complice…
Il faut savoir aussi que Viktoria Kokhanovska est de l’ouest de l’Ukraine et qu’on ne peut donc pas la faire passer pour « russe ». Ça énerve encore plus…
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Dans le cadre de la permanente et ignoble propagande des médias ukrainiens contre l’Eglise orthodoxe ukrainienne, le scandale du jour était que les moines avaient miné la laure des Grottes de Kiev. Sic. A l’aube, des véhicules de police et des camions de pompiers ont investi les lieux et interdit l’entrée des églises. Puis les policiers et les démineurs sont repartis. Naturellement il n’y avait rien à trouver, comme d’habitude. Il s’agissait seulement de maintenir la pression médiatique sur l’Eglise orthodoxe ukrainienne accusée d'être un relais du Kremlin sur tous les plans y compris le trafic d’armes. D’où la vague de perquisitions, il y a quelques mois, dans tous les diocèses, qui n’a strictement rien donné. Ça énerve…
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Le conseil municipal de Sambor, dans la région de Lvov, a interdit hier les activités de l’Eglise orthodoxe ukrainienne sur la commune.
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Vitaly Krupenko, maire de Zazymia (2000 habitants, région de Kiev), a été arrêté pour avoir mis en place un système de corruption. Vitaly Krupenko est par ailleurs un des organisateurs des prises d’églises de l’Eglise orthodoxe ukrainienne, dont celle de Zazymia.
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Les policiers et les forces spéciales ont de nouveau pris le bâtiment 39 de la laure des Grottes de Kiev. Ils ont expulsé les fidèles, qui à l'extérieur chantent le tropaire de Pâques. Ils interdisent l'accès à l'avocat du monastère.
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Le maire d’Ivano-Frankivsk Rouslan Martsinkiv a reçu des mains du chef de l’Eglise de Porochenko, Serge Doumenko dit "métropolite Epiphane", la « Médaille du sacrifice et de l'amour pour l'Ukraine », pour avoir envoyé ses sbires encagoulés, le 28 mars dernier, prendre la cathédrale de l’Eglise orthodoxe ukrainienne et en avoir chassé les fidèles à coups de bombes lacrymogènes (un prêtre avait dû être hospitalisé inconscient). Le maire avait qualifié cet acte de « moment historique ». La remise de médaille a été faite dans la cathédrale même volée à l’Eglise orthodoxe ukrainienne.
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Le conseil municipal de Kiev demande au gouvernement et au Conseil de sécurité et de défense nationale de prendre des mesures urgentes pour résilier tous les contrats de location avec l’Eglise orthodoxe ukrainienne et reprendre les bâtiments appartenant à l’Etat. Ce sera « un autre pas vers la victoire et un autre pas vers l’intégration européenne de l’Ukraine ».
Comme toutes les puissantes institutions médiatiques du monde, l’AFP fait la traque aux fake news et aux théories du complot. Avec quelques exceptions spectaculaires. Ainsi, notre agence nationale de presse publie-t-elle une dépêche très sérieuse sur les « sosies de Poutine ». Elle ne conclut certes pas à l’existence avérée des sosies, mais elle prend comme une information digne d’être répercutée le délire de Danilov affirmant que c’était un sosie de Poutine qui est allé dans les régions de Kherson et de Lougansk (« c’est bien connu »). Elle rappelle sérieusement le propos de Zelensky disant ne pas savoir si le vrai Poutine était toujours vivant, et elle conclut sans sourciller que « à chacune de ses sorties, les internautes ["les internautes" sérieux, pas "les complotistes"] analysent en détail vidéos et photos pour tenter d'établir s'il s'agit du président russe ou d'un double », après avoir asséné une énorme contre-vérité : « Depuis le Covid, il apparaît généralement à la télévision, participant, seul dans son bureau, à des visio-conférences. » Alors qu’on a des dizaines de vidéos de Poutine avec des chefs d’Etat et de gouvernement, avec ses ministres, ses généraux, et dans la foule… A moins, bien sûr, que le sosie de Poutine s’entretienne avec les sosies de Xi Jinping, de Macky Sall, de Loukachenko, d’Assad, des dirigeants des nouvelles régions russes… ou de Macron…
Le président portugais Marcelo Rebelo de Sousa a opposé son veto à la loi sur l’euthanasie. C’est la quatrième proposition de loi euthanasique votée par le Parlement qui est retoquée par le « président catholique » ou (et) par la Cour constitutionnelle.
Quelques heures avant d’examiner le nouveau texte, Marcelo de Sousa soulignait lors d’une commémoration qu’il n’avait jamais invoqué « d’arguments religieux, ni de positions philosophiques ou politico-idéologiques » en la matière, et que seuls des problèmes juridiques et techniques sont en cause.
Il s’agit notamment de l’articulation entre la loi sur le « suicide assisté », déjà en vigueur, et celle sur « l’euthanasie », qui vise les « patients » qui ont une « incapacité physique » à faire valoir leur droit au « suicide assisté »…
Le Haut Conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes interpelle le gouvernement et lui demande que « la France retrouve rapidement sa souveraineté en matière de production de la pilule abortive ».
Parce que le risque de pénurie du pesticide humain est une « grave atteinte aux droits sexuels et reproductifs des femmes ».
« Il y a une tension, mais pas de pénurie », répond le ministre de la « Santé ».
Le ministre italien de l'Agriculture Francesco Lollobrigida a "fait scandale", nous apprend l'AFP, parce qu'il a utilisé l'expression "remplacement ethnique".
Alors que la submersion migratoire ne cesse de s'aggraver, il a dit:
"Nous ne pouvons pas nous résigner à l'idée d'un remplacement ethnique : les Italiens ont moins d'enfants, alors remplaçons-les par d'autres. Ce n'est pas la voie à suivre."
Le "remplacement ethnique" est une évidence (et cela fait des années qu'on peut le constater - aussi - dans des quartiers de grandes villes italiennes), mais il est scandaleux de dire ces évidences. A en croire le "parti démocrate", c'est même "répugnant" et ça a "des relents de suprématisme blanc". Sic.
Ce matin, des policiers des forces spéciales, bérets rouges et fusils mitrailleurs, sont entrés dans le monastère des Grottes de Kiev, escortant des fonctionnaires de la « Réserve » qui ont fracturé des serrures et ont posé des scellés sur un bâtiment. Le tout sans fournir aucun document. Le monastère a porté plainte contre ces intrusions et actions illégales.
Des fidèles ont accouru et au cri de « La laure appartient au peuple » ont arraché les scellés et rouvert le bâtiment.
L’ambiance a été longtemps électrique devant l’entrée du monastère, la « police du dialogue » (sic, c’est écrit sur leurs dossards) interdisant l’entrée principale, tandis que les habituels provocateurs venaient faire leur show devant les caméras de télévision.
Au moment où j’écris le calme est revenu. Il n’y a plus guère que la « police du dialogue » devant l’entrée, et, à l’intérieur d’une des églises de la laure, des fidèles assistent aux vêpres.
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A Novovolynsk (Volhynie), le conseil municipal interdit l’activité de l’Eglise orthodoxe ukrainienne et la prive du droit d’utiliser les terrains sur lesquels sont édifiés l’église Saint-Panteleimon, l’église de l’Ascension et le monastère de la Dormition. Le conseil municipal y a été exhorté de vive voix par le recteur de la cathédrale de l’Eglise de Porochenko.
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Un commando de la secte du pouvoir tente de prendre possession de l'église Saint-Nicolas de Guiltcha, dans le diocèse de Rivne, après avoir brisé les serrures.
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Le recteur de l'Académie de théologie et du séminaire de Kiev (qui se trouvent dans la laure des Grottes de Kiev), l'archevêque Silvestre de Bilhorod, a dit avant-hier lors d'une vidéoconférence avec des journalistes grecs:
"Je ne sais pas jusqu'où l'État peut aller, surtout si l'Occident ne réagit pas à ce qui se passe dans la sphère religieuse en Ukraine. Mais je suis absolument convaincu que même si l'Église orthodoxe ukrainienne est complètement interdite et liquidée, nous n'irons nulle part, car les gens restent et nous suivront. Au cours de sa longue histoire, l'Église a survécu à Dioclétien, au joug ottoman, au régime de Staline et à la persécution de Khrouchtchev - d'une manière ou d'une autre, nous survivrons également au ministre Tkachenko."