Suscépimus, Deus, misericórdiam tuam in médio templi tui : secúndum nomen tuum, Deus, ita et laus tua in fines terræ : justítia plena est déxtera tua.
Magnus Dóminus, et laudábilis nimis : in civitáte Dei nostri, in monte sancto ejus.
Nous avons reçu, ô Dieu, votre miséricorde au milieu de votre temple : comme votre nom, ô Dieu, ainsi votre louange s’étend jusqu’aux extrémités de la terre : votre droite est pleine de justice.
Le Seigneur est grand et digne de toute louange, dans la cité de notre Dieu, sur sa sainte montagne.
A priori on pourrait croire que l’introït de ce dimanche a été repris de la messe de la Purification de la Sainte Vierge. En réalité c’est le contraire. Cette messe du 8e dimanche après la Pentecôte existait avant que Rome n’adopte la fête orientale de l’Hypapante : la Rencontre (du Seigneur avec son peuple représenté par Siméon). C’est nous, désormais, le peuple, qui recevons le Seigneur de miséricorde au milieu de son temple.
Ce verset du psaume 47 est utilisé en de multiples occasions. Saint Benoît prescrit aux moines de le dire après que l’Abbé a lavé les mains et les pieds des hôtes. C’est aussi ce que les assistants répondent après que l’évêque a imposé la mitre au nouvel Abbé.
Il était dit aussi dans certaines communautés religieuses lors de la réception des novices, en réponse à celui (du psaume 118) que le ou la novice venait de dire (comme l’évêque ci-dessus, et comme les novices continuent de le dire en prononçant leurs vœux) : « Suscipe me, Domine, secundum eloquium tuum, et vivam ; et non confundas me ab exspectatione mea. » (Reçois–moi, Seigneur, selon ta parole, et je vivrai ; et tu ne me frustreras pas de mon attente. »
8th Sunday after Pentecost: Introit from Corpus Christi Watershed on Vimeo.
Sur l'évangile de ce dimanche, voir ici.
Sur l'antienne de communion, voir ici.