Esto mihi in Deum protectórem, et in locum refúgii, ut salvum me fácias. ℣. Deus, in te sperávi : Dómine, non confúndar in ætérnum.
Soyez-moi un Dieu protecteur et une maison de refuge afin que vous me sauviez. ℣. O Dieu, j’ai espéré en vous ; Seigneur : que je ne sois pas à jamais confondu.
Les deux premières incises du corps du graduel se terminent (sur protectorem et refugii) sur la même formule musicale, qu’on rencontre dans d’autres graduels, et la deuxième phrase se termine (sur plus des deux tiers de sa durée) par une ample et magnifique formule bien connue par ailleurs. Le verset est constitué de trois formules qu’on retrouve dans d’autres pièces, dont particulièrement la longue finale sur aeternum qui est celle de pas moins de 24 autres graduels.