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Le blog d'Yves Daoudal - Page 1571

  • Messe pour la France…

    Le cardinal Jean-Pierre Ricard a célébré hier la traditionnelle messe pour la France, en la chapelle Sainte-Pétronille de la basilique Saint-Pierre.

    Il a fait l’éloge de la fidélité, notamment « aux valeurs de la République », à laquelle il faut former les jeunes. Sic.

  • Fête Dieu

    Au moment de l’adoration, nous sommes tous sur le même plan, agenouillés devant le Sacrement de l’Amour. Le sacerdoce commun et le sacerdoce ministériel se trouvent réunis dans le culte eucharistique. C’est une expérience très belle et très significative que nous avons vécue à différentes reprises dans la basilique Saint-Pierre, ainsi que lors des inoubliables veillées avec les jeunes — je me souviens par exemple de celles de Cologne, de Londres, de Zagreb, de Madrid. Il est évident pour tous que ces moments de veillée eucharistique préparent la célébration de la Messe, préparent les cœurs à la rencontre, si bien qu’elle en devient elle aussi plus féconde. Etre tous en silence de façon prolongée devant le Seigneur présent dans son Sacrement, est l’une des expériences les plus authentiques de notre être Eglise, qui est accompagnée de façon complémentaire par celle de célébrer l’Eucharistie, en écoutant la Parole de Dieu, en chantant, en s’approchant ensemble de la table du Pain de vie. Communion et contemplation ne peuvent pas être séparées, elles vont de pair. Pour communier vraiment avec une autre personne, je dois la connaître, savoir rester auprès d’elle en silence, l’écouter, la regarder avec amour. Le vrai amour et la vraie amitié vivent toujours de cette réciprocité de regards, de silences intenses, éloquents, pleins de respect, et de vénération, afin que la rencontre soit vécue en profondeur, de façon personnelle et non pas superficielle. Et hélas, s’il manque cette dimension, même la communion sacramentelle peut devenir, de notre part, un geste superficiel. En revanche, dans la vraie communion, préparée par l’entretien de la prière et de la vie, nous pouvons dire au Seigneur des paroles de confiance, comme celles qui viennent de résonner dans le psaume responsorial : « Je suis ton serviteur fils de ta servante, / tu as défait mes liens. / Je t'offrirai le sacrifice d'action de grâces, / j'appellerai le nom du Seigneur ».

    Benoît XVI, jeudi 7 juin 2012, basilique Saint-Jean de Latran

  • L’homme qui veut effacer son baptême

    La cour d’appel de Caen a examiné hier le jugement du tribunal de Coutances qui obligeait l’évêché à effacer un baptême de ses registres, au nom du droit au respect de la vie privée.

    L’avocat du diocèse a souligné que le baptême est un acte public, et non privé, et qu’il est impossible de supprimer la trace de cet acte public. Lequel figure dans un registre sous clé auquel n’ont accès que le curé et l’évêque. En outre, la loi de 1905 stipule que chaque culte est libre de s’organiser comme il l’entend.

    L’avocat de l’homme qui veut effacer son baptême a mis en avant un précédent : selon lui, le nom d’un baptisé a été effacé d’un registre paroissial de Tulles l’an dernier. L’avocat du diocèse a rétorqué qu’il s’agissait d’un montage destiné à se débarrasser d’un demandeur tenace, et que le vrai registre était intact…

    Le parquet a clairement demandé que la cour infirme le jugement de première instance, au motif que « la seule mention d’un nom sur un registre ne saurait constituer une atteinte à la vie privée ».

    On remarquera que l’homme qui veut effacer son baptême est un fieffé menteur. Il dit et répète à qui veut l’entendre qu’il n’a « aucune animosité à l'égard de la religion » mais que simplement il n’en « fait plus partie » et que l’Eglise doit donc en prendre acte.

    Mais ce n’est pas vrai. Il est un militant de la « Libre Pensée », si peu libre qu’elle déclare dans ses statuts que les religions sont « les pires obstacles à l’émancipation de la pensée ».

    C’était la Libre Pensée qui avait crié victoire en publiant le jugement de première instance passé inaperçu, et le vice-président de l’organisation était présent à l’audience d’appel.

    La cour rendra sa décision le 10 septembre.

  • Le Saint-Siège dénonce les persécutions des chrétiens

    Environ 100.000 chrétiens sont tués chaque année à cause de leur foi, a souligné Mgr Tomasi, observateur permanent du Saint-Siège près les Nations Unies, à Genève lors de la 23e session du dialogue interactif entre le Conseil des droits de l’Homme et le Haut-Commissaire.

    A ce nombre de morts s’ajoute bien d’autres plaies. Les chrétiens, dénonce Mgr Tomasi, sont contraints de tout quitter, de supporter la destruction de leurs lieux de prière ; ils subissent les viols et les enlèvements de leurs chefs comme récemment en Syrie avec les deux évêques orthodoxes. Le Proche-Orient, l’Afrique et l’Asie sont les régions ou les continents où se sont déroulées le plus de violations contre la liberté religieuse. Elles sont le « fruit du sectarisme, de l’intolérance, du terrorisme et de lois d’exclusion » a expliqué le représentant du Saint-Siège.

    L’Europe, territoire où la présence chrétienne « fait partie intégrante de la société », n’est pas épargnée. « Une tendance émerge qui tend à marginaliser le christianisme dans la vie publique, à en ignorer l’apport historique et social et même à restreindre les capacités des communautés de foi à mener leurs œuvres sociales. »

    Lundi, Mgr Toso, secrétaire du Conseil pontifical Justice et Paix, traitait de la même question à la conférence sur la tolérance et la non-discrimination de l’OSCE, à Tirana en Albanie.

    Dix-sept siècles après la promulgation par l’empereur Constantin de l’édit de Milan (avril 313) qui mettait un terme aux persécutions visant les chrétiens dans l’empire romain, force est de constater, a-t-il souligné, que les « épisodes d’intolérance et de discrimination envers les chrétiens non seulement n’ont pas diminué mais ont augmenté » : les premières victimes des atteintes à la liberté religieuse sont les chrétiens.

    « Il est souvent rappelé aux chrétiens, dans le débat public, (et de plus en plus dans les tribunaux), qu’ils peuvent croire tout ce qu’ils veulent dans leur maison ou dans leur tête, et qu’ils peuvent rendre leur culte comme ils le désirent dans leurs églises privées, mais qu’ils ne peuvent pas agir sur la base de ces croyances en public ». Il s’agit « d’une distorsion délibérée et d’une limitation de ce que signifie vraiment la liberté religieuse ». Ces limitations agissent dans deux domaines bien précis. Le premier est « l’intolérance envers le discours chrétien ». Le second concerne celui de la « conscience chrétienne », principalement dans le domaine professionnel. « Dans toute l’Europe, il existe de nombreux cas de chrétiens éloignés de leur lieu de travail seulement parce qu’ils ont cherché d’agir selon leur conscience. » Mgr Toso a également mentionné les profanations de lieux de culte.

    Le Saint-Siège demande donc à l’OSCE que les discriminations envers les chrétiens, même là où ils représentent la majorité, « soient considérées comme une grave menace envers la société entière et qu’elles soient combattues de la même manière que le sont l’antisémitisme ou l’islamophobie ».

  • « En croyant, qu'ils aient la vie »

    Cet intitulé est celui de la « Journée Evangelium Vitae » organisée à Rome les 15 et 16 juin prochains. Il y aura notamment une procession aux flambeaux le samedi soir (avec des groupes venant du monde entier), et le pape présidera la messe du dimanche matin pour « le peuple de la vie ».

  • Fête Dieu : une adoration eucharistique planétaire

    Dans le cadre de l'Année de la foi, ainsi que cela avait été programmé par Benoît XVI, une adoration eucharistique solennelle sera célébrée en la Basilique vaticane dimanche 2 juin (solennité de la Fête Dieu) de 17h à 18h, et simultanément dans un grand nombre de cathédrales, d’églises et de communautés religieuses du monde entier (bon courage aux Néo-Zélandais : il sera 3h du matin – et ce sera lundi).

    Les adorateurs prieront aux intentions (un peu bavardes) du pape :

    1 - Pour l'Eglise répandue de par le monde et unie aujourd'hui dans l'adoration eucharistique : Que le Seigneur la rende toujours plus obéissante à sa parole, afin qu'elle se montre au monde plus belle, sans tache ni ride, sainte et immaculée. Que par le biais d'une annonce fidèle, la Parole puisse résonner comme présage de miséricorde, et provoquer un renouveau d'amour qui donne du sens à la souffrance, rende joie et sérénité.

    2 - Pour tous ceux qui souffrent de par le monde, victimes de nouveaux esclavages, de la guerre, de la traite, du narcotrafic. Pour les enfants et les femmes victimes de violences, afin que leur cri silencieux soit entendu par l'Eglise et qu'ils demeurent confiants dans le Crucifié, que l'on n’oublie pas nos frères et sœurs soumis à la violence. Pour tous ceux qui sont en état de précarité matérielle, les chômeurs, les personnes âgées et les émigrés, les sans abri et les détenus, tous les marginaux. Que la prière et la solidarité de l'Eglise les soutiennent dans l'espérance, leur donne la force de défendre leur dignité.

  • Sainte Marie-Madeleine de Pazzi

    « Ou souffrir, ou mourir », disait sainte Thérèse dans son carmel espagnol. Gagne petit, pour Marie-Madeleine de Pazzi, qui lança : « Souffrir, ne pas mourir. » Où l’on voit que la furia italiana peut aller plus loin que la furia española… mais en approchant dangereusement les limites de la psychiatrie. Car si Marie-Madeleine de Pazzi croyait pouvoir faire plus fort que sainte Thérèse, il n’en demeure pas moins qu’elle est morte… Et même qu’elle est morte jeune… Et qu’une fois morte elle ne souffrait plus…

    Bref tout cela est assez dérisoire. Et l’on aura compris que sainte Marie-Madeleine de Pazzi n’est pas vraiment de ma paroisse. Pire encore est la révérence qu’on lui fait parce qu’elle fit vœu de chasteté à l’âge de 10 ans, ce qui est tout simplement idiot.

    Il n’en demeure pas moins qu’elle est une véritable sainte, parce que l’Eglise le dit, et parce qu’elle souffrit vraiment pendant cinq ans d’une nuit mystique, avant de souffrir physiquement pendant trois ans de la tuberculose qui allait l’emporter.

    Son corps resté intact repose dans son couvent de Florence qui est devenu le séminaire.

  • En Lituanie, l’avortement va revenir devant le Parlement

    Les députés lituaniens de la minorité polonaise avaient déposé une proposition de loi interdisant l’avortement sur le modèle de la loi polonaise. Le Parlement, par 46 voix contre 19 et 25 abstentions, a décidé de renvoyer la proposition en commission. Il a donc accepté d’en débattre.

    Actuellement la loi sur l’avortement en Lituanie est similaire à la loi française.

    Comme quoi on peut très bien chercher à revenir sur une loi votée, promulguée et appliquée.

  • La Papouasie Nouvelle-Guinée étend la peine de mort

    La peine de mort existait théoriquement en Papouasie Nouvelle-Guinée, mais elle n’avait jamais été prononcée. Le Parlement, sous pression de l’opinion publique, la met pleinement en vigueur et étend les crimes qui en sont passibles. Jusqu’au viol aggravé et au vol avec violence.

    Une preuve parmi d’autres qu’on peut « revenir » sur une loi, y compris sur un sujet « sensible » selon la pensée unique.

  • "Le Figaro" en est là…

    « Venezuela : après le papier toilette, les hosties touchées par les pénuries »

    Le pire est que le journaliste doit être fier de son titre et le trouver amusant…

    (En outre il ne correspond que très partiellement à l’article, qui évoque les pénuries en général.)