Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Le blog d'Yves Daoudal - Page 1552

  • Le nouveau drapeau britannique

    Il flotte sur l’ambassade du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord à Paris :

    ambassade.jpg

    (C’est pour fêter la « gay pride » de demain, avec l’aval de la Reine.)

  • Le gouvernement Hollande-Valls montré du doigt au Conseil de l’Europe

    L’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe a adopté hier une résolution par laquelle elle dénonce le recours excessif à la force contre des manifestants pacifiques au cours des manifestations contre la loi Taubira.

    En fait le projet de résolution concernait… la Turquie. Mais l’infatigable Luca Volontè, président du groupe PPE, a réussi à faire passer un amendement ajoutant la France, avec ce paragraphe :

    « Plusieurs manifestations contre le mariage entre personnes de même sexe, organisées à Paris entre le 24 mars et le 27 mai 2013 (“Manif pour tous”) et impliquant plus de 2 millions de personnes, ont déclenché l’intervention des forces de l’ordre; celles-ci ont, notamment, eu recours aux gaz lacrymogènes à l’encontre de manifestants pacifiques. Quatre personnes ont été blessées et plusieurs centaines ont été arrêtées. »

    La veille, Luca Volontè et le Centre européen pour le droit et la justice de Grégor Puppinck avaient fait auditionner Ludovine de la Rochère (la Manif pour Tous), Béatrice Bourges (le Printemps français) ainsi que des Veilleurs.

    Naturellement, le gouvernement français est furieux de se voir dénoncé comme un gouvernement de répression policière par la représentation parlementaire de toute l’Europe, mais plus encore de se retrouver en compagnie du gouvernement turc qu’il avait lui-même dénoncé.

    Et Najat Vallaud-Belkacem, qui avait eu le culot d’exiger le huis-clos pendant son intervention au cours du débat, a déclaré que le vote de cette résolution résultait d'un « jeu politique » visant à «  mettre sur le même plan un pays comme la France et un pays comme la Turquie ».

    Pas sûr que ce genre de déclaration soit de la meilleure diplomatie…

    Quoi qu’il en soit, le combat continue au Conseil de l’Europe : le même 26 juin, 24 députés de l’Assemblée parlementaire ont signé un nouveau projet de résolution, demandant qu’une procédure de suivi soit entamée pour la France. Autrement dit que l’organisme ad hoc enquête sur le respect des droits de l’homme en France…

  • Arcangues, c’est fini…

    Un adjoint « a fini par se porter volontaire pour célébrer le mariage Taubira », a déclaré le maire, sans autre précision.

  • Attentat antichrétien à Damas

    Un homme s’est fait sauter hier alors qu’il s’était mêlé aux gens qui faisaient la queue pour recevoir des vivres ou des médicaments devant la cathédrale patriarcale grecque-orthodoxe de Damas, dans le quartier chrétien de la capitale syrienne. Il y a eu quatre morts et huit blessés.

    (Asianews)

    Addendum

    L'attentat ne visait pas la cathédrale mais l'organisme de bienfaisance musulman qui se trouve à côté, et devant lequel il a eu lieu. Il n'a pas été revendiqué.

  • A l'asile !

    Communiqué de l’AGRIF

    La procureure qui a demandé la condamnation du Dr Dor à une forte amende et à une peine de prison avec sursis a ajouté son souhait de voir celui-ci vivre une thérapie*.

    Cela n’est pas de la simple ironie de mauvais goût. C’est bien évidemment l’affirmation d’une volonté de rétablissement en France des hôpitaux psychiatriques qui fonctionnaient jadis en Union Soviétique. Devant la formulation d’une pareille abomination, nous sommes évidemment totalement solidaires de l’héroïque Dr Dor, intraitable militant pacifique du respect de la vie.

    Bernard Antony

    * « Elle requiert 8 000 euros d'amende et un mois de prison avec sursis. Avant d'ajouter : "et une petite thérapie ça pourrait vous être utile". » (Métronews)

     

  • Vigile des saints Pierre et Paul

    Demain, tous les échos des cieux se renverront la parole que Césarée de Philippe entendit la première : Vous êtes le Christ, fils du Dieu vivant ; et Simon fils de Jean, pour avoir prononcé l’oracle, sera établi la base qui porte l’Église. Demain même il mourra, scellant dans le sang sa déclaration glorieuse ; mais il se survivra dans les Pontifes romains pour garder le précieux témoignage en son intégrité, jusqu’au jour où la foi fera place à l’éternelle vision. Associé aux travaux de Pierre, le Docteur des gentils partagera son triomphe ; et Rome, plus redevable à ses deux princes qu’aux guerriers fameux qui abattirent le monde à ses pieds, verra leur double victoire affermir pour jamais sur sa tête auguste le diadème de la royauté des âmes.

    Recueillons-nous, et avec l’Église, préparons nos cœurs.

    (L'Année liturgique)

  • Le petit marché de dupe de Barroso

    « Si nous devons aller vers plus d’intégration dans l’union monétaire, je serai le premier à être d’accord pour qu’on en fasse moins dans d’autres domaines. Il ne s’agit pas de lister des secteurs, ce serait contre-productif et facteur de divisions. Mais nous pouvons réduire notre activité de réglementation qui est parfois perçue comme trop intrusive. »

    Le propos est de José Manuel Barroso, dans une interview aux Echos.

    Il faut bien comprendre qu’il dit : plus d’intégration dans l’union monétaire. Car l’union monétaire est entièrement réalisée dans la zone euro depuis qu’il y a l’euro, comme dirait M. de La Palice. Plus d’intégration dans l’union monétaire, c’est-à-dire dans la zone euro, cela veut dire un contrôle toujours plus étroit des finances des pays de la zone par la Commission européenne ; non seulement des finances, mais de toutes les politiques économiques et sociales. C’est d’ailleurs ce qui apparaît dans la phrase précédant la citation, où Barroso se félicite que les Etats aient « accordé » à la Commission « plus de compétences notamment en matière de discipline budgétaire et de sanctions », ajoutant qu’il aurait « aimé également plus de pouvoirs en matière de cohésion et de solidarité ». (On remarquera au passage qu’en bon dictateur il parle à la première personne : « J’aurais aimé avoir plus de pouvoirs… »)

    Tel est le marché que propose Barroso : si vous me donnez le pouvoir de décider de ce que vous êtes autorisé à faire avec votre argent, je vous octroie généreusement le droit d’obéir à ce que j’ai décidé, et je vous promets de ne pas, euh non, de moins vous embêter sur les détails (détails dont je déciderai moi-même, car vous ne devez pas en dresser la liste, comme prétendent le faire les Néerlandais ces jours-ci).

  • En Egypte

    Le président Mohammed Morsi s’inquiète du sort de la démocratie en Egypte. Ce serait amusant de voir un militant des Frères musulmans se préoccuper de démocratie, si le pays n’était dans une situation très périlleuse.

    « La polarisation politique et les conflits ont atteint un stade qui menace notre expérience démocratique naissante et qui menace d'entraîner l'ensemble de la nation dans un état de paralysie et de chaos », a-t-il dit dans un discours télévisé très suivi, y compris place Tahrir sur écrans géants.

    Mohammed Morsi a reconnu avoir « fait des erreurs sur un certain nombre de sujets » (sans dire lesquels), mais il a également accusé des « ennemis de l'Egypte » (sans les nommer) de vouloir saboter le système démocratique issu de la révolution de 2011…

    Dimanche prochain 30 juin, premier anniversaire de l’élection de Mohammed Morsi, l’opposition organise des manifestations dans tout le pays, qui devraient être géantes au Caire ou à Alexandrie (davantage à cause de la dégradation des conditions de vie que pour des raisons politiques). Et les Frères musulmans organisent eux aussi des manifestations, en soutien au président. On craint que ce soit le prélude d’un conflit durable dans la rue. Il y a eu 2 morts et 90 blessés dans des affrontements entre les deux camps à Mansoura, quelques heures avant le discours du président.

    L’armée a déjà investi les artères de la capitale et a prévenu qu’elle ne tolérerait pas le chaos.

  • Un catholique ministre au Pendjab

    Le Premier ministre du Pendjab, Shahbaz Sharif, qui est le frère du nouveau Premier ministre fédéral du Pakistan Nawaz Sharif, a nommé un avocat catholique, Khalil Tahir Sindhu, ministre des Droits de l’homme et des minorités, et ministre de la Santé. (Le Pendjab est la plus importante province du Pakistan, sur tous les plans.)

    Khalil Tahir Sindhu, membre de la Ligue musulmane de Nawaz Sharif, est connu pour sa défense des chrétiens accusés de blasphème. Il dit avoir obtenu « 37 acquittements de victimes de blasphème, toutes chrétiennes ». Mais il ne s’en vante pas vraiment, parce qu’il souligne que ces personnes restent toujours marquées par l’accusation de blasphème : « il s’agit de 37 familles détruites, d’innocents qui ont passé des années en prison, de personnes contraintes à se déraciner et à changer de travail et de ville ».

  • Les Femen s’écrasent devant l’islam

    Condamnées en première instance à quatre mois de prison ferme, les Femen qui avaient manifesté à Tunis, deux Françaises et une Allemande, ont exprimé leurs regrets et ont assuré qu’elles ne recommenceraient plus une telle action dans un pays musulman, puisque l’islam ne le permet pas.

    Elles ont été condamnées à quatre mois avec sursis, et libérées.