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Le blog d'Yves Daoudal - Page 1551

  • La CNCDH fait dans le genre

    Dans un avis, la Commission consultative des droits de l’homme, pour « rétablir la dignité des trans » (sic), demande que l’expression « identité sexuelle » soit remplacée par « identité de genre », et reprend complètement à son compte l’idéologie du genre :

    « Consciente de la situation extrêmement précaire et des discriminations notoires dont font l'objet les personnes transidentitaires, la CNCDH s'inquiète tout d'abord de la grande vulnérabilité sociale de cette catégorie de la population, trop souvent stigmatisée.

    « Afin de remédier à cette situation hautement discriminatoire et de redonner aux personnes trans leur dignité, la CNCDH estime nécessaire une refonte de la législation française concernant l'identité de genre, comme le préconisent les institutions internationales européennes. La CNCDH,  qui ne se prononce pas ici sur le plan anthropologique mais au nom de la lutte contre toutes les formes de discrimination, demande la rectification des termes "identité sexuelle" présents dans la loi, jugeant qu'ils entraînent une confusion entre genre et détermination sexuelle et biologique. Elle propose de les remplacer par les termes d'"identité de genre". La CNCDH rappelle que s'affirmer homme ou femme n'est pas une question de choix ni de volonté, et ne relève pas d'une décision arbitraire, conjoncturelle ou fantasmatique : cette affirmation est au contraire liée à une conviction profonde, souvent ressentie depuis l'enfance, ne relevant pas d'une identification passagère mais bien de l'identité même du sujet. »

     

  • En Californie

    Une cour d’appel de Californie a levé vendredi dernier la « suspension » du « mariage » homosexuel, en vertu de la décision de la Cour suprême.

    Les zélés défenseurs de la démocratie s’en réjouissent, alors que le peuple californien avait dit clairement non, par référendum, à cette mascarade.

    Dès samedi a été remise à la Cour suprême une pétition demandant la suspension avec effet immédiat des parodies de mariage dans l’Etat.

  • Russie: les lois promulguées

    Le président russe Vladimir Poutine a promulgué dimanche la loi interdisant toute propagande homosexuelle devant des mineurs, et la loi réprimant les offenses aux sentiments religieux.

  • Elle s’appelait Mariam

    Elle avait 15 ans. Elle était chrétienne. Elle a été enlevée par la milice al-Nousra. Le chef d’al-Nousra à Qousseir a « épousé » Mariam, l’a violée, et l’a répudiée. Le lendemain, elle a été contrainte d’ « épouser » un autre milicien, qui l’a violée et l’a répudiée. Elle a subi cela 15 fois de suite. Elle est devenue folle. Elle s’est suicidée. On l’a appris depuis que l’armée syrienne a repris Qousseir.

    « Ces atrocités ne sont racontées par aucune commission internationale » déclarent à Fides les Pères Issam et Elias, prêtres grecs-catholiques depuis peu revenus en ville. Ils recueillent actuellement les pleurs et les plaintes de nombreuses familles.

  • Jean-Paul II bientôt canonisé

    La congrégation pour la cause des saints a reconnu un deuxième miracle attribué à Jean-Paul II : une guérison qui s’est produite le soir même de sa béatification.

    Jean-Paul II pourrait donc être canonisé d’ici la fin de cette année. (En même temps que Jean XXIII, croient savoir des vaticanistes.)

  • La Visitation

    Notre fête est l’anniversaire de la composition du Magnificat, le cantique d’action de grâces de la Sainte Vierge si vénéré dans l’Église.

    Le Magnificat est le chant d’action de grâces de la Sainte Vierge pour l’honneur de la maternité divine qu’elle a reçu et pour la rédemption de l’humanité. Pour bien comprendre aujourd’hui cette prière, nous devons nous reporter au grand moment où elle a pris naissance ; Marie reçoit de l’ange la nouvelle qu’elle est fut appelée à devenir la mère du Fils de Dieu ; elle ne peut encore concevoir la grande grâce qui lui est faite et il n’y a personne à côté d’elle en qui elle puisse épancher l’émotion de son cœur ; alors, elle se rend dans les montagnes de Juda, chez sa cousine Élisabeth qui avait été honorée d’une grâce du même genre. Celle-ci, éclairée par Dieu, salue et reçoit Marie comme la Mère de son Dieu. Alors Marie ne peut plus contenir les sentiments de son âme, elle laisse parler son cœur débordant de reconnaissance ; le Magnificat s’échappe comme un chant et une prière pour remercier Dieu de l’honneur de la maternité divine et de la rédemption du genre humain. (...)

    Comme toute la poésie de l’Ancien Testament et des premiers temps du christianisme, notre cantique révèle un art très simple. Le rythme des pensées et le parallélisme bien connu des phrases y sont évidents. Peut-être le cœur de Marie a-t-il trouvé, pendant le séjour de trois mois qu’elle fit dans la maison sacerdotale, la dernière forme poétique de son inspiration. — Notre cantique prit place de bonne heure dans la liturgie ; dès le IVe siècle on le récitait à l’office, et il fut sans doute introduit dans les vêpres par saint Benoît.

    Dom Pius Parsch

  • Fête du Très Précieux Sang de Notre Seigneur Jésus-Christ

    Hier, ouvrant la fête, l’Église chantait : « Quel est celui-ci qui vient de Bosra en Édom, avec sa robe richement teinte ? Il est beau dans ce vêtement ! — C’est moi, était-il répondu, dont la parole est toute de justice, moi qui viens défendre et sauver ». Celui qui parlait ainsi était vêtu d’une robe teinte de sang, et le nom qu’on lui donne, c’est le Verbe de Dieu. « Pourquoi donc, reprenait l’Église, votre robe est-elle rouge, et vos vêtements comme les habits de ceux qui foulent le vin dans le pressoir ? — J’ai été seul à fouler le vin, et nul d’entre les hommes ne m’a prêté aide ». Ainsi apparaissait, par la vertu du Sang divin, celui auquel le Psalmiste avait dit : « Levez-vous dans votre gloire et votre beauté, et marchez au triomphe ! » Après l’Époux, un autre dialogue nous montrait ce matin l’Épouse, puisant elle-même dans ce Sang précieux la surhumaine beauté qui convient au banquet des noces de l’Agneau. Car les Antiennes des Laudes mettaient en scène, ainsi qu’il suit, les membres de l’Église, spécialement les Martyrs, en qui sa gloire rayonne davantage : « Ceux-ci que l’on voit revêtus de robes blanches, qui sont-ils, et d’où sont-ils venus ? — Ceux-là sont venus de la grande tribulation, et ont lavé leurs robes dans le Sang de l’Agneau, C’est pourquoi ils sont devant le trône de Dieu et le servent jour et nuit. Ils ont vaincu le dragon par le Sang de l’Agneau et la parole du Testament. — Bienheureux ceux qui lavent leurs robes dans le Sang de l’Agneau ! »

    L’Église ce soir revient à son Seigneur, en reprenant aux secondes Vêpres les Antiennes des premières.

    Si cette fête doit passer comme toute fête ici-bas, son objet reste et fait le trésor du monde. Qu’elle soit pour chacun de nous, comme elle l’est pour l’Église, un monument des plus sublimes faveurs du ciel. Puisse chaque année, en ramenant son passage sur le Cycle, trouver en nos cœurs de nouveaux fruits d’amour éclos sous la rosée féconde du Précieux Sang.

    L’Année liturgique

  • 6e dimanche après la Pentecôte

    Le récit évangélique de la miraculeuse multiplication des pains (Marc., VIII, 1-9) met en évidence le contraste qui existe entre la Providence de Dieu et celle des hommes. Ceux-ci ne font que mettre des entraves et susciter des difficultés à la faveur que Jésus veut faire aux foules ; la divine Providence au contraire surmonte tout obstacle et répand largement ses grâces. Combien donc est-il mieux de mettre dans le Seigneur cette confiance que, trop déraisonnablement, on place parfois dans les pauvres créatures.

    La multiplication des pains symbolise la Très Sainte Eucharistie ; aussi, dans l’art antique des catacombes, voyons-nous souvent rapprochées du banquet eucharistique, les sept corbeilles contenant chacune autant de pains marqués d’une croix, ceux précisément que Jésus bénit et multiplia dans le désert. De fait, le lien entre les deux miracles est intime et profond. Les sept pains bénits par le Christ dans le désert et qui suffisent à rassasier quatre mille personnes environ, symbolisent le Christ Lui-même, qui, dans l’Eucharistie, avec un même pain, nourrit pour la vie éternelle l’humanité tout entière.

    Le même symbole se cache sous la figure du poisson, si populaire durant les premiers siècles de l’Église. L’ΙΧΘΥΣ (1) céleste auquel participent les fidèles, est le Sauveur des Saints, lequel, selon l’épitaphe célèbre de Pectorius (2), se met entre les mains de ses amis, afin de les nourrir d’un aliment immortel tandis qu’ils sont encore ici-bas.

    (…)

    Le miracle de la multiplication des pains symbolise aussi la divine Eucharistie en ce que la distribution du pain miraculeux ne fut pas accomplie directement par le Sauveur, mais fut confiée aux Apôtres, tout comme après l’Ascension fut confiée à eux-mêmes et à leurs successeurs la distribution du Pain Eucharistique. Dans les deux cas, le Christ est l’agent principal, et les Apôtres sont seulement ses instruments. Lors de la distribution du pain miraculeux, celui-ci se multiplie entre leurs mains à mesure qu’ils le rompent et le donnent aux foules affamées ; dans la distribution de l’Eucharistie, ainsi que le chante si bien saint Thomas :

    « Sumit unus, sumunt mille ;
    Tantum isti quantum ille,
    Nec sumptus consumitur. » (3)

    Bienheureux cardinal Schuster

    (1) Ichtys, en grec le poisson. Les lettres sont les lettres initiales de Iessous Christos Theou, hYios Soter : Jésus-Christ Fils de Dieu Sauveur. D’où le poisson comme symbole du christianisme, et signe de reconnaissance sous la persécution.

    (2) Ô race divine du Poisson céleste,
    Garde une âme pure parmi les mortels
    Parce que tu as reçu la source immortelle,
    Rajeunis ton âme, ami, dans les eaux divines,
    Par les flots éternels de la sagesse qui donne les trésors.
    Reçois l'aliment doux comme le miel du Sauveur des Saints,
    Mange à ta faim, bois à ta soif,
    Tu tiens le Poisson dans les paumes de tes mains.
    Nourris-nous donc, Maître et Sauveur, avec le Poisson.
    Qu'elle repose en paix, ma mère
    Ainsi je te prie, (toi) Lumière des morts.
    Aschandius, mon père, aimé de mon cœur,
    Avec ma douce mère et mes frères,
    Dans la paix du Poisson, souvenez-vous de votre Pectorius.

    (3) Un seul le reçoit, mille le reçoivent : celui-là autant que ceux-ci : on s’en nourrit sans le consumer.

  • Saints Pierre et Paul

    Aurea luce et decore roseo,
    Lux lucis, omne perfudisti sæculum,
    Decorans cælos inclyto martyrio
    Hac sacra die, quæ dat reis veniam.

    Janitor cæli, doctor orbis pariter,
    Judices sæcli, vera mundi lumina,
    Per crucem alter, alter ense triumphans,
    Vitæ senatum laureati possident.

    O felix Roma, quæ tantorum principum
    Es purpurata pretioso sanguine,
    Non laude tua, sed ipsorum meritis
    Excellis omnem mundi pulchritudinem.

    Sit Trinitati sempiterna gloria,
    Honor, potestas atque jubilatio,
    In unitate, cui manet imperium
    Ex tunc et modo per æterna sæcula.

    Que de clartés, ô Dieu, tu versas dans nos cœurs !
    Quels ornements tu mis en ton céleste empire,
    Quand de Pierre et de Paul le glorieux martyre
    Par un trépas injuste obtint grâce aux pécheurs !

    Juges de l’univers par tous deux éclairé,
    L’un meurt la tête en bas, et l’autre l’a coupée ;
    L’un sur la croix triomphe, et l’autre sous l’épée,
    Et tous deux vont remplir un trône préparé.

    Quel que soit ton bonheur, c’est de là qu’il te vient,
    Rome, que d’un tel sang empourpre la teinture :
    Leur mérite pour toi fait plus que ta structure,
    Et dans ce haut pouvoir c’est lui qui te maintient.

    Louange, gloire, honneur à votre immensité,
    Père, Fils, Esprit Saint, qui n’êtes qu’une essence,
    Et qui gardez tous trois une égale puissance,
    Et durant tous les temps et dans l’éternité !

    (Hymne des vêpres dans sa version originale, traduction très libre – un peu trop - de Pierre Corneille)

  • Pakistan : des « groupes de protection » des chrétiens

    La commission Justice et Paix de la conférence de supérieurs majeurs des ordres religieux présents au Pakistan a décidé de créer des « groupes de protection » destinés à venir en aide sur tous les plans aux membres des minorités, notamment aux chrétiens, confrontés aux discriminations et à la violence. Quinze groupes viennent d’être créés ; ils sont formés de chrétiens de différentes confessions, pasteurs, avocats, médecins ou autres professions libérales. L’objectif est d’en former quinze autres pour couvrir tout le territoire.

    (Fides)