Dans le calendrier romain de 1962 c’est aujourd’hui une férie, avec mémoire de sainte Christine. Dans mon bréviaire monastique d’avant 1955 c’est la vigile de saint Jacques.
Il y a deux sainte Christine martyres vénérées ce jour. A l’origine c’est celle de Tyr, qui a fini par être confondue avec celle de Bolsène. (Voir ici et là.)
Voici l’apolytikion de la mégalomartyre de Tyr, par Georges Fanaras, protopsalte de l’église Saint Georges de Thessalonique.
Τοῦ πατρός σου τὴν πλάνην λιποῦσα ένδοξε, τῆς εὐσεβείας ἐδέξω τὴν θείαν ἔλλαμψιν, καὶ νενύμφευσαι Χριστῷ ὡς καλλιπάρθενος. ὅθεν ἠγώνισαι στερρῶς, καὶ καθεῖλες τὸν ἐχθρόν, Χριστίνα Μεγαλομάρτυς. Καὶ νῦν ἀπαύστως δυσώπει, ἐλεηθήναι τᾶς ψυχᾶς ἠμῶν.
Tu as abandonné l’erreur de ton père et tu as reçu l’illumination divine comme vierge glorieuse fiancée au Christ. Tu as combattu courageusement et tu as détruit l’ennemi, ô grande martyre Christine. Et maintenant importune sans cesse pour qu’à nos âmes soit fait miséricorde.