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Chrétiens à Qara, en Syrie

Le 16 novembre, plus de 3.000 jihadistes sont arrivés du village sunnite d’Arsal, plateforme des groupes armés provenant du Liban, et ont envahi le village, le transformant en champ de bataille. Les miliciens de l’armée libre syrienne, en minorité, se sont retirés. La population a commencé à fuir. Environ 6.000 personnes ont fui immédiatement en direction des villes et villages voisins ». Mais la communauté chrétienne de Qara, rassemblée au centre ville, ne voulait pas bouger. Le curé grec-catholique de Saint-Michel  raconte à Fides : « Des tirs de roquette ont commencé contre les maisons et dans les rues. Avec environ 35 familles chrétiennes, nous nous sommes réfugiés dans l’église pour prier. La grille de l’église a été touchée et a sauté. Des combattants armés au visage masqué sont entrés. Ils avaient les cheveux longs, n’étaient pas syriens même si on n’arrivait pas à comprendre quelle était leur nationalité. Ils ont déclaré vouloir nous tuer tous, car nous étions des chiens chrétiens. Ils ont également menacé de brûler ce « lieu idolâtre ». A ce moment-là, l’un des paroissiens, Emile, parlant en arabe, a commencé avec courage à parlementer avec le chef du groupe en citant des versets du coran, disant que l’islam respecte les chrétiens et les autres minorités. « L’homme a répondu qu’il aurait demandé à son chef afin de décider de notre sort et a conduit ses hommes hors de l’édifice » poursuit le Père Louis. Entre temps, le prêtre et les fidèles sont sortis de l’église par une porte secondaire et tous se sont enfuis dans les ruelles du centre ville. Ils se sont dirigés vers l’autoroute et se sont unis à d’autres évacués, atteignant le village de Der Atieh... qui venait lui-même d'être pris par les jihadistes...

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