Le livret de la Fondation Jérôme Lejeune est en ligne.
Et l’on rappellera l’intervention (d’autant plus méritoire qu’elle est solitaire) de Mgr Aillet.
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Le livret de la Fondation Jérôme Lejeune est en ligne.
Et l’on rappellera l’intervention (d’autant plus méritoire qu’elle est solitaire) de Mgr Aillet.
Le Comité intergouvernemental pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel de l'Unesco, qui tient à Bakou sa huitième session jusqu'au 7 décembre, a inscrit hier les ostensions limousines dans « la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l'humanité ».
L’Unesco rappelle que « les Ostensions septennales limousines consistent en de grandioses cérémonies et processions organisées tous les sept ans en vue de l'exposition et de la vénération de reliques de saints chrétiens ».
C’est un cinglant désaveu des militants de la prétendue Libre Pensée, qui avaient attaqué en 2009 les municipalités, le conseil général de la Haute Vienne et le conseil régional du Limousin, qui subventionnaient les ostensions, et le tribunal administratif qui leur avait donné raison. Ce tribunal avait considéré « l'intérêt culturel, touristique et économique non négligeable » de ces « cérémonies traditionnelles », mais il avait estimé que « dès lors qu'elles trouvent leur fondement même dans la vénération de saints catholiques et que leur objet est la présentation au public des reliques de saints, elles ne peuvent pas être considérées comme ayant perdu leur caractère de cérémonie de culte de la religion catholique », et donc les subventionner contrevient à la loi de 1905.
On voit que l’Unesco, qui n’est pourtant pas irréprochable par ailleurs, n’a pas la même conception de la laïcité.
Salus æterna, indeficiens mundi vita,
Lux sempiterna et redemptio vera nostra,
Condolens humana perire sæcula per tentantis numina,
Non linquens excelsa, adisti ima propria clementia.
Mox tua spontanea gratia assumens humana,
Que fuerant perdita omnia salvasti terrea,
Ferens mundo gaudia.
Tu animas et corpora nostra Christe, expia
Ut possideas lucida nosmet habitacula.
Adventu primo justifica,
In secundo nosque libera,
Ut cum, facta luce magna, judicabis omnia,
Compti stola incorrupta, nosmet tua subsequamur mox vestigia quocumque visa. Amen.
Salut à jamais durable, inépuisable vie du monde;
Lumière qui ne s'éteint pas, ô Rédempteur vraiment à nous !
Emu de compassion, à la vue des générations qui mouraient aux pieds des idoles du tentateur,
Sans quitter les hauteurs du ciel, vous descendîtes aux profondeurs où vous attirait votre clémence.
Puis, par l'élan de votre amour prenant l'humanité,
Vous avez, sur la terre, sauvé tout ce qui était perdu,
Apportant la joie au monde.
O Christ ! venez purifier et nos corps et nos âmes.
Faites-en, pour y habiter, vos pures et lumineuses demeures.
Au premier Avent, justifiez-nous ;
Au second,délivrez-nous;
Afin qu'au jour de grande lumière, où vous jugerez l'univers,
Ornés de la robe immaculée, nous marchions sur vos traces, partout où s'imprimeront vos pas. Amen.
"Prose pour le temps de l’Avent, composée au XIe siècle et tirée des anciens missels romains-français", dans L’Année liturgique. Traduction de dom Guéranger. Le même chant est indiqué comme « hymne pour toute l’année » dans les livres du rite de Sarum.
Traduction d’une brève de EUobserver :
Le nombre d'Européens de l'Ouest qui combattent aux côtés des rebelles en Syrie aurait doublé, passant d'environ 600-800 avant l'été à environ 1.200-1.700, rapporte l'AP. La plupart des nouvelles recrues viennent de Belgique, de France, d'Allemagne et de Suède et sont issues de familles d'immigrants de deuxième génération décrites « comme laïques et parfaitement intégrées ».
Anugrag Gemethi, dit Anmol, 7 ans, a été torturé et tué dans le village de Gamidi, dans le district de Dungerpur de l’Etat du Rajasthan. Le corps du petit garçon a été retrouvé dans un lac le 18 novembre dernier après une journée d’intenses recherches. Son visage était mutilé, privé de ses yeux, du nez et des oreilles et était méconnaissable. Le cadavre portait des signes de brûlures sur l’abdomen, les orteils étaient coupés et des plaies profondes étaient présentes sur une main et un bras.
Le père de la victime, Harish Gemethi, a expliqué à la police que, « depuis des années, un certain nombre d’extrémistes hindous locaux menacent de me tuer et ont fait du tort à ma famille un nombre incalculable de fois ». L’homme a indiqué les noms des agresseurs, demandant aux enquêteurs de s’intéresser à eux mais jusqu’ici ses suggestions ont été ignorées. Dans le village se trouve une communauté chrétienne de 45 personnes, née en 2003. En septembre dernier, un groupe d’extrémistes hindous avait interrompu une rencontre de prière menaçant de mort les participants.
Plusieurs organisations chrétiennes ont organisé une campagne intitulée « Justice pour le martyr Anmol ». « Il est véritablement choquant qu’un garçon de 7 ans n’ait pas été épargné par les fondamentalistes de l’hindustva. Ce qui est pire est que la police n’est pas en mesure d’identifier les meurtriers et de les présenter à la justice », déclare le Forum catholique laïque.
(Fides)
Au moins sept églises ont été incendiées cette année au Tatarstan, république musulmane de la Fédération de Russie, dont deux les 28 et 29 novembre dernier.
Selon la Komsomolskaya Pravda, les coupables (non identifiés) sont des militants wahhabites soutenus par des imams. Un curé orthodoxe déclare : « Tout le monde sait que c’est l’œuvre des wahhabites. » Il ajoute que « des agitateurs fondamentalistes » parcourent les villages majoritairement chrétiens en faisant pression sur les fidèles pour qu’ils se convertissent à l’islam. Et il dit encore : « Les prêtres gardent le silence par peur d’être accusés d’incitation à la haine religieuse. » Dhimmitude tatarstanaise…
Le président du Tatarstan, Rustam Minnikhanov, a promis un million de roubles à ceux qui donneraient des informations permettant d’arrêter les auteurs des incendies. Les enquêtes pour « vandalisme » sont devenues des enquêtes pour « terrorisme » après la découverte d’un engin explosif qui n’avait pas fonctionné.
Le métropolite et le mufti ont publié un communiqué commun condamnant la destruction d’objets religieux et de lieux de culte, « provocations » destinées à « détruire les bonnes relations interreligieuses développées au cours des siècles dans la région de la Volga »…
Une nouvelle tentative d’incendie dans une chapelle en Bretagne : à Notre-Dame du Guelhouit, à Melrand.
C’est précisément une tentative d’incendie de cette chapelle, au début de l’été, qui avait été le début des nombreux actes de vandalisme contre le patrimoine religieux dans cette région.
Heureusement, un passant, voyant de la fumée s’échapper du toit, a averti les pompiers qui ont rapidement éteint l’incendie. Néanmoins des boiseries ont brûlé, et la charpente est endommagée.
Signe que l'émotion grandit, Le Télégramme, plutôt "laïque", le met à la une:
Je tombe sur cette phrase, dans l’épître aux Romains, ou plutôt dans la traduction qu’en donne la Bible de Jérusalem.
Comme quoi il faut vraiment se méfier de cette Bible. Car ce n’est pas ce que dit saint Paul, et la Bible de Jérusalem abâtardit un texte crucial pour en faire un propos banal.
Saint Paul dit que nous sommes sauvés en espérance.
En grec :
Τῇ γὰρ ἐλπίδι ἐσώθημεν.
En latin :
Spe enim salvi facti sumus.
Le latin insiste : nous sommes sauvés, c’est fait, "facti", c’est un fait. Il traduit ainsi l’aoriste grec, qui indique une action réalisée.
Notre salut n’est donc pas « un objet d’espérance ». Nous sommes sauvés, par la mort et la résurrection du Christ qui nous ont été appliquées au baptême. (Cf. aussi Colossiens 1, 13 : "[Dieu] nous a délivrés de la puissance des ténèbres et nous a transportés dans le royaume du Fils de son amour".) Les effets du salut restent à venir, et viendront si notre vie correspond à ce salut. Là est l’espérance. Mais il ne s’agit pas d’un simple espoir. Car elle est certitude que le salut m’a été donné. Tel est d’ailleurs le thème du début de l’encyclique de Benoît XVI sur l’espérance, dont le titre est précisément l’expression de saint Paul : « Spe salvi ». Une encyclique qui devrait obliger la Bible de Jérusalem a revoir sa traduction.
Le Christ, pour envoyer ses apôtres vers les peuples accablés de souffrances multiples, leur a donné la force de l’esprit, leur a donné un pouvoir céleste, leur a donné la grâce des guérisons; grâce à tout cela, ils parcouraient le monde en rendant la vue aux aveugles, l’usage des jambes aux estropiés, l’ouïe aux sourds, et pour ne pas vous retarder par chacune de ces guérisons, ils rendaient la santé à tous ceux qui étaient atteints d’une maladie; grâce aux dons qu’ils avaient reçus, ils se glorifiaient à leur retour en disant: En ton nom nous avons même soumis les démons (Luc, X, 17). Et le Seigneur de les tempérer par ces paroles: ne vous glorifiez pas parce que vous avez soumis les démons. Réjouissez-vous plutôt parce que vos noms sont écrits aux cieux (Luc, X, 20). Par conséquent, afin qu’ils ne perdent pas par orgueil ce qu’ils avaient acquis par leur peine, et qu’ils ne s’attribuent pas ce qu’ils avaient obtenu par une grâce divine, il les rappelle à l’humilité, qui est la mère de son enseignement, en évoquant cet exemple: qui de vous, s’il a un esclave qui cultive les champs ou qui garde les troupeaux, lui dirait à son retour des champs: entre vite et mets toi à table, et ne lui dit pas plutôt: prépare-moi de quoi dîner, mets ton tablier, sers moi jusqu’à ce que je finisse de manger et de boire puis tu mangeras et boiras à ton tour? Après avoir achevé leur mission et fait montre de grands et nombreux exemples de vertus, les apôtres s’estimaient suffisamment utiles; ils ignoraient qu’ils s’embourbaient dans la fange de la chair, dans la vase de ce corps et qu’ils étaient inutiles; mais ils sont pris en faute lorsque Judas trahit, que Pierre renie, que Jean fuit, que tous abandonnent, si bien qu’il apparaît comme le seul en qui, et le seul par qui existait toute utilité. Mais lorsqu’il dit : et tu mangeras après, il conseille à ses disciples de vivement désirer s’unir au Seigneur après son ascension dans ce bonheur céleste. En tout état de cause, Celui-ci approuve ceux qui auront tout abandonné: il les arme à endurer toute épreuve, les forme aux épreuves de son service. Dès lors, les apôtres ont servi celui qui était à table aussi longtemps qu’ils ont préparé, au milieu des cuisines des pécheurs et des foyers des peuples, en mémoire éternelle, le repas du Seigneur sur les autels de l’Eglise. Celui qui est baptisé connaît ce repas, celui qui ne le connaît pas et désire le connaître, qu’il se fasse baptiser.
Fin du sermon 161 de saint Pierre Chrysologue, traduction de Pierre Sarr. Ce sermon est tout entier un commentaire de « Qui de vous, s’il a un esclave… » et parle de l’esclavage. Il est un important témoignage que l’on doit traduire le grec doulos, le latin servus, par esclave, et non par serviteur.