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Bâtissez ma maison

Les deux dernières semaines de l’année liturgique, l’Eglise lit aux matines les douze « petits prophètes ». Aujourd’hui c’est le tour d’Aggée, dont voici le premier chapitre (qui est la moitié du livre…) :

La seconde année du roi Darius, le sixième mois, le premier jour du mois, la parole du Seigneur fut adressée, par l'intermédiaire du prophète Aggée, à Zorobabel, fils de Salathiel, chef de Juda, et à Jésus, fils de Josédec, grand prêtre, en ces termes:

Ainsi parle le Seigneur des armées: Ce peuple dit: Le temps de bâtir la maison du Seigneur n'est pas encore venu.

Alors la parole du Seigneur fut adressée, par l'intermédiaire du prophète Aggée, en ces termes:

Est-ce le temps pour vous d'habiter dans des maisons lambrissées, pendant que cette maison est détruite?

Voici donc ce que dit le Seigneur des armées. Appliquez vos cœurs à considérer vos voies.

Vous avez semé beaucoup, et vous avez peu recueilli; vous avez mangé, et vous n'avez pas été rassasiés; vous avez bu, et vous n'avez pas été désaltérés; vous vous êtes vêtus, et vous n'avez pas été réchauffés; et celui qui a amassé de l'argent l'a mis dans un sac percé.

Ainsi parle le Seigneur des armées: Appliquez vos cœurs à considérer vos voies; montez sur la montagne, apportez du bois, bâtissez Ma maison, et elle Me sera agréable, et Je serai glorifié, dit le Seigneur.

Vous avez compté sur beaucoup, et voici, vous avez eu moins; vous l'avez porté chez vous, et J'ai soufflé dessus. Et pourquoi? dit le Seigneur des armées. Parce que Ma maison est déserte, pendant que vous vous empressez chacun vers la sienne.

C'est pour cela que les cieux ont été empêchés de vous donner leur rosée, et la terre a été empêchée de donner ses produits; et J'ai appelé la sécheresse sur la terre, sur les montagnes, sur le blé, sur le vin, sur l'huile, sur tout ce que le sol produit, sur les hommes, sur les bêtes, et sur tout le travail des mains.

Zorobabel, fils de Salathiel, Jésus, fils de Josédec, grand prêtre, et tous les restes du peuple, entendirent la voix du Seigneur leur Dieu, et les paroles du prophète Aggée, que le Seigneur leur Dieu avait envoyé vers eux; et le peuple fut saisi de crainte devant le Seigneur.

Et Aggée, messager du Seigneur, dit au peuple de la part du Seigneur: Je suis avec vous, dit le Seigneur.

Et le Seigneur suscita l'esprit de Zorobabel, fils de Salathiel, chef de Juda, l'esprit de Jésus, fils de Josédec, grand prêtre, et l'esprit de tous les restes du peuple; et ils se mirent à travailler à la maison du Seigneur des armées, leur Dieu.

(Traduction Fillion)

Commentaires

  • Bonjour,

    Quand vous dites "l'Eglise lit", de quel bréviaire s'agit-t-il, SVP ?

  • J'avoue que je ne comprends pas votre question.

    Je parle du bréviaire romain comme du bréviaire monastique: dans l'un et l'autre la lecture du jour est Aggée. Les livres issus de la révolution liturgique ne s'appellent pas "bréviaires".

    Et je dis: "L'Eglise lit", comme on le disait autrefois, et comme on ne doit plus guère le dire aujourd'hui, justement pour souligner que je parle des livres de l'usus antiquior, des... "bréviaires".

  • Ma question n'est pas complètement stupide. Elle ne porte pas sur le bréviaire réformé.

    Les bréviaires ont évolué séparément, me semble-t-il.
    Par exemple, les matines du bréviaire romain de 1960 ont été remaniées.
    Comme je ne connais pas le sujet en détail, je pose la question.

  • Je n'ai pas dit que votre question était stupide, j'ai dit que je ne la comprenais pas.

    Maintenant je la comprends. Mais Aggée est la lecture de mon bréviaire monastique de 1955 et la lecture du bréviaire romain mis en ligne par "Divinum officium" selon les rubriques de 1960. Je ne suis pas allé plus loin. Mais j'ai aussi le souvenir que le cardinal Journet, "justifiant" le fait qu'il allait prendre la nouvelle messe, dans des propos tenus le samedi avant le premier dimanche de l'Avent 1969, s'appuyait sur ce qu'il venait de lire dans Malachie: Malachie est en effet le prophète lu le dernier samedi de novembre, donc ça n'avait pas changé, semble-t-il.

    Je viens de regarder de nouveau "Divinum officium": si on lui demande l'office selon Divino afflatu, il donne pour aujourd'hui le début d'Aggée, de Zacharie et de Malachie.

    Donc le bréviaire romain se serait aligné sur le bréviaire monastique en 1960.

  • J'ai ma réponse, merci.
    Désolé de ne pas avoir été assez explicite dans ma question.

  • Ne soyez pas désolé, ou alors je le suis moi aussi...

    Moi j'ai un autre problème pour aujourd'hui.

    Le site Introibo donnait pour aujourd'hui: "férie". L'ordo de la chapelle où je vais à la messe le disait aussi, et prévoyait une messe votive. Or la messe fut celle de sainte Catherine Labouré. Et de fait dans mon missel j'ai une fête de sainte Catherine Labouré le 28 novembre, au propre de France. Et je me demande pourquoi elle n'était pas prévue et pourquoi elle est absente d'Introibo...

  • La fête de ste Catherine Labouré au 28 novembre n'est propre qu'à certains diocèses de France.

  • Justement, introibo.fr donne aussi certains propres diocésains.

  • Effectivement. C'est peut-être un oubli.

    D'un autre côté, on souvent a la possibilité de fêter un grand nombre de saints chaque jour : peut-être y a-t-il une volonté de ne pas surcharger l'ordo. Est-ce une fête du diocèse de paris, ou de l'Eglise qui est en France ?

  • En recherchant sur Google avec "Catherine Labouré site:www.introibo.fr" on trouve le nom de Catherine Labouré sur cette page, à la quatrième leçon de la fête de l''Immaculée Vierge Marie de la Médaille Miraculeuse (27 novembre) :
    http://www.introibo.fr/L-Immaculee-Vierge-Marie-de-la
    Diocèse de Paris.

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