La municipalité de Dyiarbakir, dans le sud-est de la Turquie, nous dit l’agence Fides, organise des cours de langue arménienne, en collaboration avec une fondation arménienne et une association kurde, pour les personnes de nationalité turque qui découvrent que leurs ancêtres étaient arméniens – ils s’étaient fondus dans la masse turco-musulmane pour échapper au génocide. Quelque 67 diplômes ont déjà été délivrés.
On parle de plus en plus, en Turquie, des « crypto-arméniens », dans des livres, des conférences, des colloques, parce que de plus en plus de Turcs découvrent leurs origines arméniennes et sont de moins en moins « crypto »…
Mais, s’ils découvrent la langue et la culture de leurs ancêtres, ils ne peuvent que découvrir aussi leur foi…
L’agence Fides ne fait pas le rapprochement, mais il se trouve que c’est aussi à Dyiarbakir qu’une grande église arménienne (la plus grande du Proche Orient) a été récemment restaurée, en partie grâce à des fonds municipaux, et confiée à l’Eglise arménienne. Aujourd’hui la cloche sonne et la liturgie y est célébrée. Il est vrai que Dyiarbakir est une ville kurde, et non une ville turque…