Deux textes à lire :
- le long « communiqué » de Bernard Lugan, qui souligne notamment la descente aux enfers économique, sociale et sécuritaire du pays depuis que les Américains ont mis Mandela au pouvoir : le revenu des noirs les plus pauvres (40% des Sud-Africains) est inférieur de 50% à ce qu’il était avant 1994, et l’Afrique du Sud est un des pays du monde où la criminalité est la plus forte (43 meurtres par jour).
- le discours de Mandela à Cuba, en 1991, dont voici le début :
Premier secrétaire du Parti communiste, président du Conseil d’Etat et du gouvernement de Cuba, Président de la République socialiste de Cuba, commandant en chef, le camarade Fidel Castro ;
Internationalistes cubains, qui ont tant fait pour libérer notre continent ;
Peuple cubain, camarades et amis :
C’est un grand plaisir et un honneur d’être présent ici aujourd’hui, surtout pour un si grand jour dans l’histoire révolutionnaire du peuple cubain. Aujourd’hui Cuba commémore le trente-huitième anniversaire de la prise de la Moncada. Sans Moncada, l’expédition du Granma, la lutte dans la Sierra Maestra, la victoire extraordinaire du 1er Janvier 1959, n’auraient jamais eu lieu.
Aujourd’hui, voici la Cuba révolutionnaire, la Cuba internationaliste, le pays qui a tant fait pour les peuples d’Afrique.
Nous avons longtemps rêvé de visiter votre pays et d’exprimer les nombreux sentiments que nous éprouvons pour la révolution cubaine, sur le rôle de Cuba en Afrique, en Afrique australe et dans le monde.
Soulignons qu’il ne s’agit pas du Mandela créant la branche armée de l’ANC avec les communistes et condamné pour quelque 200 attentats, mais du bon et pacifique Mandela d’après la prison. Or on le voit non seulement chanter les louanges de Castro et du Che, mais faire l’éloge de la mainmise soviétique sur une grande partie de l’Afrique noire, via les armées cubaines y imposant la terreur et la misère, et cela au moment même où, grâce à Dieu, l’empire soviétique s’écroule.
Et ici Mandela et Castro se retrouvant à Durban en 1998 :


