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Le blog d'Yves Daoudal - Page 1475

  • Mardi de la deuxième semaine de l’Avent

    Dignum et justum est, vere et nobis per omnia expedibile, tuam nos clementiam, omnipotens Pater, quibus possumus semper laudibus praedicare ; qui bonitate nos ingenuitateque condidisti, ac serpentis antiqui fraude decepti, gratuita miseratione a morte velis eripere ; qui Filium tuum, quem pro nobis in carne missurus eras, ad terras venturum nasciturumque de Virgine longe antea praedixisti, ejus nativitatis adventum praetonantibus sanctis praenuntiasti ; ut expectatus diu qui fuerat repromissus, magnum mundo faceret gaudium in plenitudine temporum praesentatus. Unde petimus et rogamus ut qui plasma tuum, sicut vere pius et misericors, perire non passus es ; sed per humilem adventum Filii tui Domini nostri, quod perierat revocasti ; quod iam inventum et reparatum ac revocatum est, sic protegas, sic custodias, sic sanes, sic defendas, sic liberes : ut in illo adventu terribili quo iterato illos venturus est judicare, a quibus est judicatus, tales inveniat quos redemit, ut in aeternum possideat quos pretioso sui sanguinis acquisivit.

    C’est une chose digne et juste, et vraiment avantageuse pour nous, de faire retentir sans relâche vos louanges, ô Père tout-puissant ! vous qui nous avant créés dans un état de sainteté et de noblesse, daignâtes, par une miséricorde insigne, après que nous eûmes été séduits par la fraude de l’ancien serpent, nous arracher à la mort. Vous annonçâtes longtemps d’avance que votre Fils, que vous deviez nous envoyer dans la chair, viendrait sur cette terre et naîtrait d’une Vierge ; et vous chargeâtes vos Saints de proclamer d’une voix éclatante l’Avènement de ce Messie, afin que le monde, préparé par une longue attente , conçût une plus grande joie au jour ou, la plénitude des temps étant accomplie, le Sauveur lui serait enfin donné. Donc, nous vous prions et supplions que, de même que, dans votre clémence et miséricorde, vous n’avez pas voulu souffrir que votre créature pérît entièrement, mais l’avez rappelée à la vie par l’humble Avènement de votre Fils notre Seigneur ; de même, aujourd’hui, vous daigniez protéger, conserver, guérir, défendre et délivrer ce qu’une première fois vous avez retrouvé, réparé, rappelé à la vie ; afin qu’en ce terrible Avènement où il doit reparaître pour juger ceux par lesquels et pour lesquels il a été jugé lui-même, il retrouve ceux qu’il a rachetés en tel état de fidélité, qu’il puisse les posséder éternellement, lui qui les a acquis au prix de son sang.

    Préface du 4e dimanche de l’Avent dans le missel mozarabe, traduction Dom Guéranger

  • Obama avait menti

    Seymour Hersh affirme qu’Obama mentait quand il affirmait que Assad avait utilisé du gaz sarin contre des civils. Ce n’est pas une révélation, mais une confirmation, étayée par des arguments en béton puisées aux meilleures sources du renseignement américain et britannique. Notamment les roquettes étaient des engins artisanaux ne correspondant à aucune arme de l’armée syrienne. Seymour Hersh conclut que l’on était exactement dans la même configuration que pour l’attaque de l’Irak. Ce qui était évident pour quiconque a des yeux pour voir et des oreilles pour entendre. Sauf que cette fois la Russie a fait échouer la manœuvre.

     

  • Il s’appelle Samir

    Un tweet appelait à violer la militante anti-raciste Rokhaya Diallo, en juin dernier.

    Concert de condamnations de cet immonde racisme d’extrême droite. Et bien sûr Rokhaya Diallo portait plainte, et cela allait « calmer les fachos »…

    Manque de chance… L’énergumène s’appelle Samir, et il n’a vraiment rien d’un « facho »…

    (Si racisme il y avait, il serait à chercher d’un autre côté : Samir est un prénom arabe, Rokhaya Diallo est noire. Mais ce racisme-là n’indigne personne, et personne n'ose même l'imaginer…)

  • Bien sûr…

    La nouvelle Miss France est franco-béninoise. Elle se dit « très fière de représenter une France cosmopolite ». Et elle souligne elle-même : « Mon métissage est important. »

    N.B. - Je n'ai rien contre le fait que Miss France soit noire, jaune, arabe, métis ou blanche. Il serait toutefois préférable qu'elle soit... française. Le problème est surtout cette obsession du métissage et du cosmopolitisme, cette dictature de la pensée unique dite "antiraciste", et l'instrumentalisation de Miss France dans ce combat politique et idéologique.

  • La préface de l’Avent

    Aujourd’hui il n’y a pas de messe célébrant un saint, et hier c’était l’Immaculée Conception, donc il est logique de célébrer la messe du 2e dimanche de l’Avent.

    Et peut-être de porter attention à la superbe préface de l’Avent. D’après le peu que je sais, il semble que cette préface était l’apanage du diocèse de Paris. Puis qu’elle fut admise peu à peu « dans certains diocèses », comme disent les livres des années 1950-60. Et dans la « forme extraordinaire » (le missel de 1962), elle est étendue "ad libitum".

    Il y aurait beaucoup à dire sur ce texte, mais je me contente ici d’attirer l’attention sur les oppositions du passage commençant par « cujus veritas » :

    Le Sauveur vient pour que sa vérité instruise les ignares, pour que sa sainteté justifie les impies, pour que sa force aide les infirmes.

    On note que le mot « virtus » veut dire « force », et non « vertu », conformément à l’usage de l’Ecriture, et particulièrement des psaumes. Ce qui vient encore plus clairement de l’Ecriture, et particulièrement des psaumes, est l’affirmation selon laquelle la sainteté du Seigneur justifie les impies. Car le contraire du juste, ce n’est pas tant l’injuste que « l’impie », comme on le voit dès le premier psaume : « Le Seigneur connaît la voie des justes, mais le chemin des impies périra. » Car la « justice » biblique dépasse de très loin ce que le droit, la société, ou même la philosophie, entend par justice. Dans cette préface il s’agit de la justice de Dieu, mais l’homme doit devenir juste à la manière de Dieu. Cette justice (la seule chose que demande l’oraison de prime pour toute la journée) est très proche de la sainteté. C’est pourquoi c’est la sainteté du Seigneur qui justifie les impies : qui rend justes, capables du Royaume, ceux qui étaient impies.

     

    … per Christum Dóminum nostrum.

    Quem pérdito hóminum géneri,
    Salvatórem miséricors et fidélis promisísti :

    cuius véritas instruéret ínscios,
    sánctitas iustificáret ímpios,
    virtus adiuváret infírmos.

    Dum ergo prope est ut véniat quem missúrus es,
    et dies affúlget liberatiónis nostræ,
    in hac promissiónum tuárum fide
    piis gáudiis exsultámus.

    Et ídeo cum Angelis et Archángelis…

     

    … par le Christ notre Seigneur.

    Lui qu’en votre miséricorde et votre fidélité
    vous avez promis comme Sauveur au genre humain en perdition :

    dont la vérité instruirait les ignorants,
    dont la sainteté justifierait les impies,
    dont la force soutiendrait les faibles.

    Maintenant donc qu’approche le moment où doit venir celui que vous allez envoyer
    et que luit déjà le jour de notre délivrance,
    confiants en vos promesses,
    nous exultons de saintes joies.

    C’est pourquoi, avec les Anges et les Archanges…

  • Immaculée Conception

    Immaculée Conception : ces mots sont sortis de la bouche même de l’Immaculée ; donc ils doivent montrer de la façon la plus précise et la plus essentielle qui elle est. (…)

    Qui es-tu, Immaculée Conception ? (…)

    Le Père engendre le Fils, et l’Esprit procède du Père et du Fils. Dans ces quelques mots se trouve le mystère de la vie de la très Sainte Trinité et de toutes les perfections dans les créatures qui ne sont pas autre chose que des échos variés, un hymne de louange, dans des tons multicolores, de ce mystère premier et le plus beau. (…)

    Qui est le Père ? Quelle est sa vie personnelle ? Engendrer, car il engendre le Fils dans les siècles des siècles, toujours.

    Qui est le Fils ? L’Engendré, car toujours et depuis les siècles, il naît du Père.

    Et qui est l’Esprit ? Il est le fruit de l’amour du Père et du Fils. Le fruit de l’amour créé est une conception créée. Mais le fruit de l’Amour, prototype de cet amour créé, est nécessairement lui-même "conception". L’Esprit est donc la Conception incréée, éternelle, le prototype de toutes les conceptions de la vie dans l’univers.

    Le Père engendre, le Fils est engendré, l’Esprit est Conception procédante et c’est là leur vie personnelle, par laquelle ils se distinguent entre eux. Mais ils sont unis par la même nature, l’existence divine.

    L’Esprit est donc cette Conception très sainte, infiniment sainte, Immaculée.

    Saint Maximilien Kolbe

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  • Reconquête N° 303

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  • Beurk

    La Via del Corso, 1,5 km au cœur de Rome, est illuminée, pour « les fêtes », aux couleurs de l’arc-en-ciel.

    « N'importe quel touriste comprendra le sens, car l'arc-en-ciel est le symbole du monde homosexuel », a indiqué la conseillère municipale Imma Battaglia.

    Oui, on avait compris.

    N’empêche que cette immonde provocation (à Rome, à Noël !) est aussi une usurpation.

    Pour les chrétiens (et pour les juifs), l’arc-en-ciel demeure le signe magnifique donné par Dieu à Noé de son « alliance » avec les hommes. Il est pour toujours le témoignage de « l’alliance » : « Testis in cælo fidelis », dit le psaume. Le témoin fidèle dans le ciel.

  • Pakistan : seulement la mort pour le blasphème contre le Prophète

    La Cour fédérale de la charia du Pakistan a pris un arrêt exigeant du gouvernement qu’il amende l’article 295C du code pénal, celui qui prévoit une peine de prison à vie ou la peine de mort pour quiconque diffame le Prophète : la peine de mort est la seule punition possible de ce crime, décrète la Cour, il faut donc enlever la mention « prison à vie ». Le gouvernement a deux mois pour le faire.

    La Cour fédérale de la charia avait en fait pris la même décision en 1990. Mais un prélat anglican avait fait appel devant la Cour suprême. Laquelle examina l’affaire en… 2009, et constata que l’appelant n’apportait aucun argument… pour la bonne raison qu’il était mort. L’appel fut donc rejeté. Mais il ne se passa rien pour autant.

    C’est pourquoi, profitant du changement de gouvernement (le retour au pouvoir de Nawaz Shariff, considéré comme ayant des sympathies pour les islamistes), le juriste islamiste Hashmat Habib, qui est conseiller à la fois de la Cour de la charia et de la Cour suprême, avait introduit devant la Cour de la charia une requête pour outrage à la cour (« contempt of court » : mépris de l’arrêt rendu en 1990).

    Reste à voir maintenant si, face à l’opinion mondiale, Nawaz Shariff va obtempérer…