Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Le blog d'Yves Daoudal - Page 1270

  • La décadence du Sinn Fein

    Lors de son congrès annuel qui vient de se tenir à Derry, le Sinn Fein a adopté une motion visant à légaliser l’avortement « dans certains cas » : si le fœtus est atteint d’une maladie, déformation ou handicap qui permette au corps médical de douter de ses chances de survie.

    Il a également voté en faveur de l’annulation du 8e amendement de la Constitution irlandaise qui donne pleins droits constitutionnels à l’embryon humain dès la conception.

  • A Tobrouk…

    Le « Parlement libyen » reconnu par la communauté internationale, qui siège à Tobrouk, dans l’extrême est du pays, et qui ne peut légiférer que pour Tobrouk (et encore), avait nommé, la semaine dernière, le général Khalifa Belgacem Haftar commandant général de l'« armée libyenne ». Le général a « prêté serment » ce matin devant le « Parlement ».

    En fait, le général Haftar était déjà à la tête d’une milice nommée « Armée nationale libyenne », laquelle contrôle Tobrouk…

    Si la situation n’était pas si dramatique, on pourrait croire à une opérette.

    Pendant ce temps-là, le directeur exécutif de Frontex, Fabrice Leggeri, avertit qu’entre 500.000 et un million de migrants sont prêts à quitter les côtes libyennes pour l’Europe. « En 2015 nous devons nous préparer à faire face à une situation beaucoup plus difficile qu’en 2014 », dit-il.

    Kadhafi avait prévenu…

  • Le cardinal Burke crée la « Sainte Ligue »

    Samedi, le cardinal Raymond Burke a créé, au sanctuaire Notre-Dame de Guadalupe de son premier évêché La Crosse (Wisconsin), la « Sainte Ligue ».

    Voici une traduction du texte de présentation, qui n’est encore qu’en anglais :

    Le Pape saint Pie V forma la Sainte Ligue originelle en réponse à la situation désastreuse dans laquelle se trouvait l'Europe chrétienne en 1571. Des petits groupes d'hommes catholiques et des morceaux d’armées de différents pays se réunirent sous la direction spirituelle du saint pape et la direction militaire de Don Juan d'Autriche. Par la prière et le jeûne, ils implorèrent l'aide de la grâce de Dieu, par l'intercession de la Mère de Dieu, et, par la grâce de Dieu Tout-Puissant, le 7 Octobre, 1571, à la bataille de Lépante, la flotte chrétienne remporta une victoire écrasante sur les Turcs ottomans, sauvant la chrétienté et de la civilisation occidentale. En ce moment particulier de notre temps, l'Église se trouve dans une situation similaire à celle de l'Église à la fin du XVIe siècle. Cependant, au lieu d'un ennemi physique à l'horizon, l'Église et la famille (l'Église domestique) sont menacées quotidiennement par le relativisme, la laïcité, l'impureté, et la confusion au sujet de l’enseignement de l'Église. 

    La bataille aujourd'hui « n'est pas contre les forces humaines, mais contre les principautés et les puissances, les princes de ce monde de ténèbres, les mauvais esprits dans les cieux » (Ephésiens 6: 10-12). En réponse, des fidèles catholiques ont le désir de s’unir pour combattre ces forces surnaturelles du mal. Ces hommes ont besoin de quelque chose qui va les réunir afin qu'ils puissent tous travailler vers un but commun. L'objectif est d'être en état de grâce, et c’est pourquoi une nouvelle Sainte Ligue est formée.

    La vision de la Sainte Ligue est de développer un réseau de paroisses basé sur des Heures Saintes mensuelles régulières avec confession et fraternité pour hommes.

    La Sainte Ligue, dans un esprit de chevalerie mariale, sous le patronage de Notre-Dame de Guadalupe et de saint Joseph, vise à offrir la possibilité pour les fidèles de s'unir dans la prière, en particulier par des Heures Saintes eucharistiques mensuelles, pour la purification du péché et de la prédisposition à la grâce surnaturelle pour un exercice plus complet du triple office de Prêtre, Prophète et Roi reçu au Baptême. La prière particulière de la Sainte Ligue est l’Heure Sainte eucharistique mensuelle.

  • Al-Mourabitoun

    L’attentat de Bamako a été revendiqué par le groupe Al-Mourabitoun de Mokhtar Belmokhtar.

    Le chef est bien connu, son groupe l’est moins. Il s’agit en fait de la fusion en 2013 de l’organisation de Belmokhtar « les signataires par le sang » et du « Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest » (Mujao), qui venaient de monter des opérations communes, dont l’attaque du complexe gazier d'In Amenas en Algérie.

    Al-Mourabitoune, mot arabe qui désigne les troupes stationnées, en garnison (sens assez proche de al-Qaida), est le nom d’un mouvement créé au XIe siècle par des tribus berbères islamistes en Mauritanie, qui se rendit maître du Maroc, de l’ouest de l’Algérie et d’une partie de l’Espagne et du Portugal, empire dont l’apogée fut entre le milieu du XIe et le milieu du XIIe siècle : al-mourabitoun, c’est « Almoravides ».

    Or l’annonce de la constitution de al-Mourabitoun, comme la revendication de l’attentat, ont été faites via une agence mauritanienne. Ce n’est évidemment pas un hasard.

    Et le nom de al-Mourabitoun suffit à dire quelles sont les ambitions de Belmokhtar.

    Mais tout le monde met la tête dans le sable plutôt que de voir ce qui se passe.

    L’empire des Almoravides (al-mourabitoun) au XIIe siècle :

    Empire_almoravide.PNG

  • Toujours en avant…

    Propos de François après la messe commémorative du cinquantenaire de la soi-disant « première messe en vernaculaire » célébrée par Paul VI (en réalité le canon avait été en latin) :

    « On ne peut revenir en arrière, nous devons toujours aller de l’avant, toujours en avant, et celui qui revient en arrière se trompe. »

    Comme disait l’autre, nous étions au bord du gouffre et nous avons fait un grand pas en avant…

    Il a dit encore :

    « Ce fut vraiment un geste courageux de l’Eglise de se rapprocher du peuple de Dieu pour qu’il puisse bien comprendre ce qu’elle fait. »

    C’est sûr, avant, les fidèles ne comprenaient rien…

    N.B. – La messe célébrée par Paul VI le 7 mars 1965, celle qui était « obligatoire » à partir de ce jour selon l’instruction Inter oecumenici (dite « messe de 1965 ») n’était pas la première célébration de la « messe de Paul VI » mais, comme l’a dit Klaus Gamber, la dernière forme du rite romain traditionnel réformée selon les dispositions du concile Vatican II. La « messe de Paul VI », la vraie « nouvelle messe », arrivera cinq ans plus tard.

  • Lundi de la troisième semaine de carême

    Jésus déclare que la grâce va être transférée du peuple élu aux païens. Il le fait plusieurs fois au cours de sa prédication, de différentes façons, mais celle-ci est particulièrement originale puisqu’il le fait en rappelant des épisodes du passé : Elie et la veuve de Sarepta de Sidon, Elisée et Naaman le Syrien.

    Deux faits anciens qui annoncent l’avenir et qui sont en même temps des prophéties christiques très claires : le premier est une annonce de l’eucharistie, le second une annonce du baptême.

    On remarque que Jésus parle d’une famine de « trois ans et six mois ». C’est aussi ce que dira saint Jacques à la fin de son épître. Pourtant le livre des Rois dit que c’est pendant la troisième année de sécheresse que Elie y mit fin. Ces « trois ans et six mois », qu’on retrouve dans l’Apocalypse pour évoquer une persécution (détaillés en 42 mois puis en 1260 jours) viennent du livre de Daniel qui indique ainsi le temps qui reste avant la fin du temps : la durée de la vie de l’Eglise militante, qui peut affronter la famine comme la veuve de Sarepta parce qu’elle a un pain qui ne s’épuise jamais : le pain eucharistique, jusqu’à ce qu’Il vienne.

  • 3e dimanche de carême

    Depuis la promulgation de l’Évangile, le pouvoir de Satan sur les corps s’est trouvé restreint par la vertu de la Croix, dans les pays chrétiens ; mais il reprend une nouvelle extension, si la foi et les œuvres de la piété chrétienne diminuent. De là toutes ces horreurs diaboliques qui, sous divers noms plus ou moins scientifiques, se commettent d’abord dans l’ombre, sont ensuite acceptées dans une certaine mesure par les gens honnêtes, et pousseraient au renversement de la société, si Dieu et son Église n’y mettaient enfin une digue. Chrétiens de nos jours, souvenez-vous que vous avez renoncé à Satan, et prenez garde qu’une ignorance coupable ne vous entraîne dans l’apostasie. Ce n’est pas à un être de raison que vous avez renoncé sur les fonts baptismaux : c’est à un être réel, formidable, et dont Jésus-Christ nous dit qu’il a été homicide dès le commencement.

    Mais si nous devons redouter l’affreux pouvoir qu’il peut exercer sur les corps, et éviter tout contact avec lui dans les pratiques auxquelles il préside, et qui sont le culte auquel il aspire, nous devons aussi craindre son influence sur nos âmes. Voyez quelle lutte la grâce divine a dû engager pour l’arracher de votre âme. En ces jours, l’Église nous offre tous ses moyens pour triompher de lui : le jeûne uni à la prière et à l’aumône. Vous arriverez à la paix ; et votre cœur, vos sens purifiés, redeviendront le temple de Dieu. Mais n’allez pas croire que vous ayez anéanti votre ennemi. Il est irrité ; la pénitence l’a expulsé honteusement de son domaine, et il a juré de tout tenter pour y rentrer. Craignez donc la rechute dans le péché mortel ; et pour fortifier en vous cette crainte salutaire, méditez la suite des paroles de notre Évangile.

    Le Sauveur nous y apprend que cet esprit immonde, chassé d’une âme, s’en va errant dans les lieux arides et déserts. C’est là qu’il dévore son humiliation, et qu’il sent davantage les tortures de cet enfer qu’il porte partout avec lui, et dont il voudrait se distraire, s’il le pouvait, par le meurtre des âmes que Jésus-Christ a rachetées. L’Ancien Testament nous montre déjà les démons vaincus, réduits à fuir dans des solitudes éloignées : c’est ainsi que le saint Archange Raphaël relégua dans les déserts de l’Égypte supérieure l’esprit infernal qui avait fait périr les sept maris de Sara. Mais l’ennemi de l’homme ne se résigne pas à rester ainsi toujours éloigné de la proie qu’il convoite. La haine le pousse, comme au commencement du monde, et il se dit : « Il faut que je retourne à ma maison d’où je suis sorti ». Mais il ne viendra pas seul ; il veut triompher, et pour cela il amènera, s’il le faut, avec lui sept autres démons plus pervers encore. Quel choc se prépare pour la pauvre âme, si elle n’est pas vigilante, fortifiée ; si la paix que Dieu lui a rendue n’a pas été une paix armée ! L’ennemi sonde les abords de la place ; dans sa perspicacité, il examine les changements qui se sont opérés pendant son absence. Qu’aperçoit-il dans cette âme où il avait naguère ses habitudes et son séjour ? Notre Seigneur nous le dit : le démon la trouve sans défense, toute disposée à le recevoir encore ; point d’armes dirigées contre lui. Il semble que l’âme attendait cette nouvelle visite. C’est alors que, pour être plus sûr de sa conquête, l’ennemi va chercher ses renforts. L’assaut est donné ; rien ne résiste ; et bientôt, au lieu d’un hôte infernal, la pauvre âme en recèle une troupe ; « et, ajoute le Sauveur, le dernier état de cet homme devient pire que le premier ».

    Comprenons l’avertissement que nous donne la sainte Église, en nous faisant lire aujourd’hui ce terrible passage de l’Évangile. De toutes parts, des retours à Dieu se ménagent ; la réconciliation va s’opérer dans des millions de consciences ; le Seigneur va pardonner sans mesure ; mais tous persévéreront-ils ? Lorsque le Carême reviendra dans un an convoquer les chrétiens à la pénitence, tous ceux qui, dans ces jours, vont se sentir arrachés à la puissance de Satan, auront-ils maintenu leurs âmes franches et libres de son joug ? Une triste expérience ne permet pas à l’Église de l’espérer. Beaucoup retomberont, et peu de temps après leur délivrance, dans les liens du péché. Oh ! S’ils étaient saisis par la justice de Dieu en cet état ! Cependant, tel sera le sort de plusieurs, d’un grand nombre peut-être. Craignons donc la rechute ; et pour assurer notre persévérance, sans laquelle il nous eût peu servi de rentrer pour quelques jours seulement dans la grâce de Dieu, veillons désormais, prions, défendons les abords de notre âme, résignons-nous au combat ; et l’ennemi, déconcerté de notre contenance, ira porter ailleurs sa honte et ses fureurs.

    Dom Guéranger

  • La dictature hindouiste en marche

    Le parti hindouiste du président Narendra Modi poursuit sa transformation du pays en « Terre hindoue ». Le Maharashtra, l’un des plus importants Etats de l’Inde, ayant pour capitale Bombay, vient de faire interdire la viande bovine sur son territoire, une grande première dans le pays.

    Désormais, toute personne « trouvée en possession de viande de boeuf ou essayant de la vendre » encourt une peine de cinq ans de prison ainsi qu’une amende de 10.000 roupies (environ 145 euros).

    La mesure a été qualifiée de « rêve devenu réalité » par le ministre-président du Maharashtra, membre du BJP, Devendra Fadnavis.

    Un rêve qui va être un cauchemar pour de très nombreux habitants de l’Etat, non seulement dans la filière de la boucherie (l’Inde est le premier exportateur de viande de bœuf au monde), mais aussi pour les pauvres, car la viande de bœuf en Inde est trois fois moins chère que le mouton.

    Voir l’article d’Eglises d’Asie.

  • Iakounine, Reuters et les homos

    La Fondation Saint-André de Vladimir Iakounine, ou plus précisément la Dotation pour la Fondation Saint-André, créée à Genève en 2013, organisait au Club suisse de la Presse, hier 6 mars à Genève, une table ronde intitulée « Le choix européen : mondialisation ou re-souverainisation ».

    Alors qu’une conférence de presse était également au programme, une seule agence de presse a daigné évoquer cette journée : Reuters.

    Mais pas pour nous faire part, malheureusement, de ce qui s’est dit à propos de la mondialisation et du retour à la souveraineté. Reuters nous en parle seulement parce que Vladimir Iakounine, « proche de Vladimir Poutine » et président des chemins de fer russes, a parlé de l’homosexualité…

    Il a dit : « Nous ne devons pas violer la nature pour des raisons de préférences idéologiques, politiques ou individuelles. »

    Terrifiant, non ?

    Et comme le journaliste de Reuters lui demandait « s'il craignait les homosexuels et le débat sur le mariage entre personnes de même sexe, Vladimir Iakounine a été chaudement applaudi par l'assistance lorsqu'il a répondu: "Dans la pratique, si Reuters, ou bien vous, me montrez un homme qui a donné naissance à un enfant, alors cette question n'aura plus lieu d'être." »

    En outre, « une brochure distribuée lors de cette conférence salue "le caractère sacré de la maternité" et appelle "les médias socialement responsables" à résister aux tentatives de redéfinir le rôle et l'importance de la famille et à "l'irresponsable manipulation de ce qu'il y a de plus profond dans la nature humaine". »

    [Vladmir Iakounine avait organisé en septembre dernier un Forum international sur “la famille nombreuse et l’avenir de l’humanité”, qui avait été un grand événement à Moscou. La Fondation Saint-André a un programme « Sainteté de la maternité ».]

  • Samedi de la deuxième semaine de carême

    Aux matines du jeudi après les Cendres, il y avait un répons composé sur des paroles de l’évangile de la messe du jour. Ce qui n’arrive que trois fois au cours du carême, souligne dom Pius Parsch. Or voici une des deux autres fois. Avec la parabole de l’enfant prodigue, qui est « la parabole du carême », selon le même moine liturgiste. De fait il y a non seulement le répons des matines, mais, en outre, l’antienne de communion de la messe est également tirée de l’évangile.

    .  Pater, peccávi in cælum, et coram te : jam non sum dignus vocári fílius tuus : * Fac me sicut unum ex mercenáriis tuis.
    . Quanti mercenárii in domo patris mei abúndant pánibus, ego autem hic fame péreo ! Surgam, et ibo ad patrem meum, et dicam ei.
    .  Fac me sicut unum ex mercenáriis tuis.

    Mon Père, j’ai péché contre le ciel et à tes yeux ; je ne suis pas digne d’être appelé ton fils. Traite-moi comme l’un de tes mercenaires. Combien de mercenaires, dans la maison de mon père, ont du pain en abondance, et moi, ici, je meurs de faim ! Je me lèverai, et j’irai vers mon père, et je lui dirai : Traite-moi comme l’un de tes mercenaires.

    On remarque que le répons reprend, logiquement en ce temps liturgique, ce qui dans la parabole exprime spécifiquement la pénitence, le repentir : la metanoia. Et il insiste, davantage que l’évangile, car le propos qui, par l’inversion des versets, est présenté comme celui de l’enfant prodigue face à son père (du pénitent face à Dieu) est en réalité celui que, dans l’évangile, il se tient à lui-même. Dans la parabole, il ne peut en dire que le début, car son père s’est précipité sur lui pour l’embrasser et il ne peut pas continuer. (Il y a là un enseignement pour les confesseurs.)

    C’est pourquoi, sur le plan musical, le répons est seulement une longue plainte. La plainte du pécheur qui se rend compte, pendant le carême, combien il s’est éloigné de Dieu. Le répons est du septième mode, donc de sol, avec teneur en ré, à la quinte, et souvent une forte présence du do. Le si est généralement inexistant, car il paraît dissonant et est attiré par le do ou descend sur le la. Or ici on voit la forte présence du si, plaintif, sur « non sum dignus », en finale de « filius tuus » puis sur « mercenariis ». Puis vient le verset, qui s’établit d’abord au demi-ton supérieur, au do, pour affirmer, avec un accent presque de rage, que les mercenaires de son père ont tout ce dont ils ont besoin, puis il monte, enfin, à ce qui est théoriquement la teneur du mode, au ré : « j’irai chez mon père ».

    Dans le manuscrit ci-dessous, qui est l’antiphonaire de Saint-Lambrecht en Autriche, datant de l’an 1400, on voit que la plainte, qui monte, amère, plusieurs fois sur le demi-ton mi-fa, crie même sur le sol de l’octave sur le mot « dicam » : je lui dirai. Il semble que ce soit une faute, puisque c’est le seul manuscrit visible sur internet qui donne cette version, et que les éditions modernes ne l’ont pas non plus. Mais sur le plan expressif c’est remarquable. Trop, peut-être, pour du plain chant ?

    GetFile.jpg