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Lundi de la troisième semaine de carême

Jésus déclare que la grâce va être transférée du peuple élu aux païens. Il le fait plusieurs fois au cours de sa prédication, de différentes façons, mais celle-ci est particulièrement originale puisqu’il le fait en rappelant des épisodes du passé : Elie et la veuve de Sarepta de Sidon, Elisée et Naaman le Syrien.

Deux faits anciens qui annoncent l’avenir et qui sont en même temps des prophéties christiques très claires : le premier est une annonce de l’eucharistie, le second une annonce du baptême.

On remarque que Jésus parle d’une famine de « trois ans et six mois ». C’est aussi ce que dira saint Jacques à la fin de son épître. Pourtant le livre des Rois dit que c’est pendant la troisième année de sécheresse que Elie y mit fin. Ces « trois ans et six mois », qu’on retrouve dans l’Apocalypse pour évoquer une persécution (détaillés en 42 mois puis en 1260 jours) viennent du livre de Daniel qui indique ainsi le temps qui reste avant la fin du temps : la durée de la vie de l’Eglise militante, qui peut affronter la famine comme la veuve de Sarepta parce qu’elle a un pain qui ne s’épuise jamais : le pain eucharistique, jusqu’à ce qu’Il vienne.

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